Maggie De Block rit de son physique... et de celui de De Wever
© photo news.
Maggie De Block, la nouvelle secrétaire d'Etat chargée de l'Asile et de l'Immigration, ne s'étonne pas d'assister à une pluie de plaisanteries sur son physique. "Je savais que les blagues ne tarderaient pas", sourit la libérale de 49 ans dans Het Laatste Nieuws.
"Vetasil"
Sur Facebook et Twitter, elle est surnommée - sans surprise - "The Block", la chef de "Vetasil" et non Fedasil ("vet" signifie graisse en néerlandais). Un comique flamand, Raf Coppens, s'est mis à la place des demandeurs d'asile qui verraient De Block à leur arrivée: "C'est sûr, il y a assez à manger en Belgique".
Si les blagues ne volent pas haut, la secrétaire d'Etat ne s'en offusque pas. "Cela ne me touche pas. Quand j'ai commencé ma carrière de médecin, j'ai rencontré une jeune femme en chaise roulante lors d'une consultation à domicile. Elle a constaté que je ne portais pas de bas. 'Et ce malgré mes laides jambes', lui avais-je dit. Elle m'a alors répondu: 'Mais vous au moins vous avez des jambes qui fonctionnent'. J'étais honteuse, et j'ai retenu la leçon toute ma vie. Je peux être contente de compter sur deux jambes bien solides. Elles me seront utiles dans ce métier".
"Que puis-je faire à part éviter les mini-jupes?"
Maggie de Block explique sans rougir que le surpoids est dans ses gènes, malgré des régimes stricts. Son frère, bourgmestre de Merchtem, a la même stature, mais souffre de diabète. "J'aime cuisiner et manger, si possible avec beaucoup d'amis autour de la table. Si je mangeais autant que je le voulais, je serais deux fois plus grosse. Je vais aussi à la piscine chaque dimanche midi, un rituel".
En entrant en politique, elle savait que son surpoids serait utilisé pour la déstabiliser, mais la secrétaire d'Etat n'en fait pas grand cas. "C'est comme ça depuis 49 ans. Que puis-je y faire, à part éviter de porter des mini-jupes et des tops rayés? Je suis qui je suis. Puis pas une seule femme n'accède au gouvernement parce qu'elle a de belles jambes. C'est parce qu'elle travaille dur", résume Maggie De Block. "L'avantage c'est qu'on se souvient toujours de moi. Peut-être juste comme 'la dodue', ça c'est l'inconvénient".
Le seul problème de De Wever? Ses costumes trop petits
Interviewée par une chaîne de télévision flamande, le journaliste lui demande pernicieusement: "Face à un domaine comme l'Asile, pensez-vous pouvoir faire le poids?". Et De Block de rétorquer aussitôt: "A ce niveau-là, je suis sûrement la mieux placée". A propos de Bart De Wever, Maggie De Block ne manque pas non plus d'aplomb: "Lui, il n'est certainement pas maigre, mais il est bien proportionné. Son seul problème, c'est qu'il achète des costumes trop petits", ajoute-t-elle malicieusement.
Et de conclure: "Moi, mon poids ne m'a privée d'aucun rêve dans la vie: devenir médecin, avoir deux enfants, être heureuse avec mon mari depuis trente ans, faire de la politique. Bien sûr, si je pouvais signer pour une autre silhouette, je le ferais. Qui ne veut pas un corps parfait?".
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Maggie De Block, la nouvelle secrétaire d'Etat chargée de l'Asile et de l'Immigration, ne s'étonne pas d'assister à une pluie de plaisanteries sur son physique. "Je savais que les blagues ne tarderaient pas", sourit la libérale de 49 ans dans Het Laatste Nieuws.
"Vetasil"
Sur Facebook et Twitter, elle est surnommée - sans surprise - "The Block", la chef de "Vetasil" et non Fedasil ("vet" signifie graisse en néerlandais). Un comique flamand, Raf Coppens, s'est mis à la place des demandeurs d'asile qui verraient De Block à leur arrivée: "C'est sûr, il y a assez à manger en Belgique".
Si les blagues ne volent pas haut, la secrétaire d'Etat ne s'en offusque pas. "Cela ne me touche pas. Quand j'ai commencé ma carrière de médecin, j'ai rencontré une jeune femme en chaise roulante lors d'une consultation à domicile. Elle a constaté que je ne portais pas de bas. 'Et ce malgré mes laides jambes', lui avais-je dit. Elle m'a alors répondu: 'Mais vous au moins vous avez des jambes qui fonctionnent'. J'étais honteuse, et j'ai retenu la leçon toute ma vie. Je peux être contente de compter sur deux jambes bien solides. Elles me seront utiles dans ce métier".
"Que puis-je faire à part éviter les mini-jupes?"
Maggie de Block explique sans rougir que le surpoids est dans ses gènes, malgré des régimes stricts. Son frère, bourgmestre de Merchtem, a la même stature, mais souffre de diabète. "J'aime cuisiner et manger, si possible avec beaucoup d'amis autour de la table. Si je mangeais autant que je le voulais, je serais deux fois plus grosse. Je vais aussi à la piscine chaque dimanche midi, un rituel".
En entrant en politique, elle savait que son surpoids serait utilisé pour la déstabiliser, mais la secrétaire d'Etat n'en fait pas grand cas. "C'est comme ça depuis 49 ans. Que puis-je y faire, à part éviter de porter des mini-jupes et des tops rayés? Je suis qui je suis. Puis pas une seule femme n'accède au gouvernement parce qu'elle a de belles jambes. C'est parce qu'elle travaille dur", résume Maggie De Block. "L'avantage c'est qu'on se souvient toujours de moi. Peut-être juste comme 'la dodue', ça c'est l'inconvénient".
Le seul problème de De Wever? Ses costumes trop petits
Interviewée par une chaîne de télévision flamande, le journaliste lui demande pernicieusement: "Face à un domaine comme l'Asile, pensez-vous pouvoir faire le poids?". Et De Block de rétorquer aussitôt: "A ce niveau-là, je suis sûrement la mieux placée". A propos de Bart De Wever, Maggie De Block ne manque pas non plus d'aplomb: "Lui, il n'est certainement pas maigre, mais il est bien proportionné. Son seul problème, c'est qu'il achète des costumes trop petits", ajoute-t-elle malicieusement.
Et de conclure: "Moi, mon poids ne m'a privée d'aucun rêve dans la vie: devenir médecin, avoir deux enfants, être heureuse avec mon mari depuis trente ans, faire de la politique. Bien sûr, si je pouvais signer pour une autre silhouette, je le ferais. Qui ne veut pas un corps parfait?".