kamomille
VIB
il y a 2 heures 38 min
Bruno Roger-Petit - LePost
Non seulement la main du diable de Thierry Henry déshonore le foot français pour les quinze jours à venir, mais en plus, elle a plombé le plan de com' de notre national président si gentiment mitonnée avec TF1.
En effet, notre national président avait décidé de se servir de l'événement pour se faire mousser un peu. Le plan était simple.
1/ le national président de rend au Stade de France. Afin d'éviter de nationaux sifflets de la part des vraies gens présents (difficile de remplir le stade avec 78000 figurants fournis par la FFF et mesurant moins de 1,64m). Le national président s'installe dans la tribune présidentielle pile poil avant le coup d'envoi. Personne ne le remarque, vu que les 78000 paires d'yeux des vraies gens sont occupées à regarder les joueurs se mettre en place sur le terrain, et hop! Petit plan de coupe sur TF1 à ce moment là destiné à montrer au peuple que le national président est là.
2/ A la fin de la rencontre, très spontanément, le national président doit célébrer la qualification française pour la Coupe du monde 2010. Le petit argumentaire concocté avec Charon (présent hier soir dans le stade derrière le national président) prévoit que le chef de l'Etat français exalte les vertus de cette équipe de France si représentative du peuple français et de son identité nationale. « Courage blabla... Exemplarité blabla... diversité blabla... cause commune partagée blabla... Union fait la force blabla... »
Pour le point 1, ça se passe bien. Mais pour le 2, c'est la cata. Le national président a bafouille, bégaie et parait dépassé par l'événement.
"Euh... C'était dans la douleur mais l'essentiel est là : la France est qualifiée. Euh... Elle s'est battue vaillamment. Euh...Les deux équipes étaient extrêmement proches. Et... Euh... Ben... L'équipe d'Irlande était très bonne en première mi-temps mais les Français se sont battus avec beaucoup de détermination. Et... Euh... Je pense à tous ceux qui ont fait beaucoup de sacrifices pour cette sélection... Euh... Ben... Je pense à toutes les épreuves, à toutes les déceptions, tout ça... Euh... Euh... Finalement, on y est et malgré toutes les péripéties, ben euh... L'essentiel est de s'être qualifié."
Une prestation calamiteuse, des propos d'une banalité affligeante. Expertise et l'appétence en bandoulière, le national président ne sait quoi dire d'intelligent. On sent que l'urgence urgente de la situation l'a contraint à improviser en catastrophe.
C'est qu'entre temps, Henry et sa main du diable sont passés par là. Une phénoménale tricherie qui permet à une équipe piétinée, dominée, dépassée, sauvée par son gardien, de voler, piquer, hold uper le match à de courageux, honorables fiers Irlandais. Bref, les valeurs que le national président comptait exalter ne sont pas françaises, mais irlandaises. Mettez vous à sa place. Comment exalter une horrible tricherie?
Ajoutons également que sa peur des vraies gens le conduit à se faire interviewer par une bimbo de TF1, inodore, incolore et posant des questions de nunuche, dans un salon VIP du Stade de France, histoire de faire son show loin de la real life. A l'image, c'est cruel. D'un seul coup, le téléspectateur est sorti de l'ambiance du match pour se retrouver dans un salon isolé, froid, impersonnel et feutré, because un type veut donner son avis. Si le national président voulait donner l'image qu'il est coupé du monde réel, de la vie, c'est réussi. Qui plus est, ça énerve. Après un match pareil, on a plutôt envie de voir les acteurs du spectacle, leur réaction, leur joie, leur tristesse, on s'en fout un peu de l'avis du national président. Donc, première réaction du téléspectateur: « Même là il nous fait ***** ce ***! Dégage! ».
Le national président aurait pu faire plus simple. Il lui suffisait d'annuler sa déclaration spontanée. Personne ne l'aurait remarqué, et il n'aurait pas eu cet air un peu neuneu de lapin pris dans les phares devant 12 millions de téléspectateurs.
Et pourtant, il l'a fait. Il n'a pas résisté à la tentation d'en profiter quand même et Il a tenu a tenter malgré tout de saisir l'événement pour se faire mousser alors que la raison commandait de s'abstenir. C'est vous dire sa détresse actuelle et la quête d'affection qui est la sienne.
C'est assez révélateur du régime actuel finalement. Même avec une tricherie honteuse, le national président ne peut s'empêcher de se faire mousser à la télé. Preuve que la tricherie ne le dérange pas tant que ça. S'il y a une leçon à retirer de cette com' foireuse. C'est bien celle là.
Bruno Roger-Petit - LePost
Non seulement la main du diable de Thierry Henry déshonore le foot français pour les quinze jours à venir, mais en plus, elle a plombé le plan de com' de notre national président si gentiment mitonnée avec TF1.
En effet, notre national président avait décidé de se servir de l'événement pour se faire mousser un peu. Le plan était simple.
1/ le national président de rend au Stade de France. Afin d'éviter de nationaux sifflets de la part des vraies gens présents (difficile de remplir le stade avec 78000 figurants fournis par la FFF et mesurant moins de 1,64m). Le national président s'installe dans la tribune présidentielle pile poil avant le coup d'envoi. Personne ne le remarque, vu que les 78000 paires d'yeux des vraies gens sont occupées à regarder les joueurs se mettre en place sur le terrain, et hop! Petit plan de coupe sur TF1 à ce moment là destiné à montrer au peuple que le national président est là.
2/ A la fin de la rencontre, très spontanément, le national président doit célébrer la qualification française pour la Coupe du monde 2010. Le petit argumentaire concocté avec Charon (présent hier soir dans le stade derrière le national président) prévoit que le chef de l'Etat français exalte les vertus de cette équipe de France si représentative du peuple français et de son identité nationale. « Courage blabla... Exemplarité blabla... diversité blabla... cause commune partagée blabla... Union fait la force blabla... »
Pour le point 1, ça se passe bien. Mais pour le 2, c'est la cata. Le national président a bafouille, bégaie et parait dépassé par l'événement.
"Euh... C'était dans la douleur mais l'essentiel est là : la France est qualifiée. Euh... Elle s'est battue vaillamment. Euh...Les deux équipes étaient extrêmement proches. Et... Euh... Ben... L'équipe d'Irlande était très bonne en première mi-temps mais les Français se sont battus avec beaucoup de détermination. Et... Euh... Je pense à tous ceux qui ont fait beaucoup de sacrifices pour cette sélection... Euh... Ben... Je pense à toutes les épreuves, à toutes les déceptions, tout ça... Euh... Euh... Finalement, on y est et malgré toutes les péripéties, ben euh... L'essentiel est de s'être qualifié."
Une prestation calamiteuse, des propos d'une banalité affligeante. Expertise et l'appétence en bandoulière, le national président ne sait quoi dire d'intelligent. On sent que l'urgence urgente de la situation l'a contraint à improviser en catastrophe.
C'est qu'entre temps, Henry et sa main du diable sont passés par là. Une phénoménale tricherie qui permet à une équipe piétinée, dominée, dépassée, sauvée par son gardien, de voler, piquer, hold uper le match à de courageux, honorables fiers Irlandais. Bref, les valeurs que le national président comptait exalter ne sont pas françaises, mais irlandaises. Mettez vous à sa place. Comment exalter une horrible tricherie?
Ajoutons également que sa peur des vraies gens le conduit à se faire interviewer par une bimbo de TF1, inodore, incolore et posant des questions de nunuche, dans un salon VIP du Stade de France, histoire de faire son show loin de la real life. A l'image, c'est cruel. D'un seul coup, le téléspectateur est sorti de l'ambiance du match pour se retrouver dans un salon isolé, froid, impersonnel et feutré, because un type veut donner son avis. Si le national président voulait donner l'image qu'il est coupé du monde réel, de la vie, c'est réussi. Qui plus est, ça énerve. Après un match pareil, on a plutôt envie de voir les acteurs du spectacle, leur réaction, leur joie, leur tristesse, on s'en fout un peu de l'avis du national président. Donc, première réaction du téléspectateur: « Même là il nous fait ***** ce ***! Dégage! ».
Le national président aurait pu faire plus simple. Il lui suffisait d'annuler sa déclaration spontanée. Personne ne l'aurait remarqué, et il n'aurait pas eu cet air un peu neuneu de lapin pris dans les phares devant 12 millions de téléspectateurs.
Et pourtant, il l'a fait. Il n'a pas résisté à la tentation d'en profiter quand même et Il a tenu a tenter malgré tout de saisir l'événement pour se faire mousser alors que la raison commandait de s'abstenir. C'est vous dire sa détresse actuelle et la quête d'affection qui est la sienne.
C'est assez révélateur du régime actuel finalement. Même avec une tricherie honteuse, le national président ne peut s'empêcher de se faire mousser à la télé. Preuve que la tricherie ne le dérange pas tant que ça. S'il y a une leçon à retirer de cette com' foireuse. C'est bien celle là.