salam
La main-duvre rurale, objet de harcèlement moral et physique à Casablanca : LAïd El Kébir lève le voile sur une discrimination qui ne dit pas son nom
Il est 9h30. On est au deuxième jour de lAïd El Kébir. Les rues de la métropole sont presque désertes. Les boutiques et les commerces sont fermés et les grands embouteillages des heures de pointe semblent bien céder la place à une circulation rapide et fluide.
La capitale économique, si grouillante et énergique, semble vidée de sa population. «Enfin, on peut respirer puisque les «Aroubia» (les ruraux) ont quitté la ville».
Cest ainsi que ce jeune homme de 22 ans en chômage a préféré commenter avec ironie la situation de sa ville devenue fantôme durant les vacances de lAïd. Il fait allusion à ces milliers de maçons, concierges, gardiens de voitures, marchands ambulants, commerçants, femmes de ménages, serveurs, etc., qui sont rentrés chez eux pour fêter lAid avec leurs familles.
Appelés également «Hargaoua», «Jbala» ou «Khbour» par les descendants de Casablancais qui taxaient les ruraux fraîchement débarqués de «Tnaker». Ces derniers sont accusés dêtre responsables de tous les maux dont souffre la ville : embouteillages, chômage, insécurité, ordures, cherté de la vie, etc. «Ils sont partout et sont prêts à faire nimporte quoi pour gagner leur vie même dans des conditions humiliantes.
http://www.libe.ma/La-main-d-oeuvre...id-El-Kebir-leve-le-voile-sur-une_a31871.html
La main-duvre rurale, objet de harcèlement moral et physique à Casablanca : LAïd El Kébir lève le voile sur une discrimination qui ne dit pas son nom
Il est 9h30. On est au deuxième jour de lAïd El Kébir. Les rues de la métropole sont presque désertes. Les boutiques et les commerces sont fermés et les grands embouteillages des heures de pointe semblent bien céder la place à une circulation rapide et fluide.
La capitale économique, si grouillante et énergique, semble vidée de sa population. «Enfin, on peut respirer puisque les «Aroubia» (les ruraux) ont quitté la ville».
Cest ainsi que ce jeune homme de 22 ans en chômage a préféré commenter avec ironie la situation de sa ville devenue fantôme durant les vacances de lAïd. Il fait allusion à ces milliers de maçons, concierges, gardiens de voitures, marchands ambulants, commerçants, femmes de ménages, serveurs, etc., qui sont rentrés chez eux pour fêter lAid avec leurs familles.
Appelés également «Hargaoua», «Jbala» ou «Khbour» par les descendants de Casablancais qui taxaient les ruraux fraîchement débarqués de «Tnaker». Ces derniers sont accusés dêtre responsables de tous les maux dont souffre la ville : embouteillages, chômage, insécurité, ordures, cherté de la vie, etc. «Ils sont partout et sont prêts à faire nimporte quoi pour gagner leur vie même dans des conditions humiliantes.
http://www.libe.ma/La-main-d-oeuvre...id-El-Kebir-leve-le-voile-sur-une_a31871.html