L'ancien directeur général de Lehman Brothers, Richard Fuld, a vendu à son épouse pour la somme symbolique de 100 dollars sa luxueuse maison, estimée à 13,3 millions de dollars, selon les registres immobiliers de Floride.
L'ex-dirigeant de 62 ans, qui pourrait être visé par des plaintes devant les tribunaux civils après la mise en faillite de la banque d'affaires, a cédé le 10 novembre à sa femme Katherine Fuld sa propriété de 1,3 hectares en front de mer.
Le couple avait acquis cette demeure pour 13,75 millions de dollars en mars 2004, d'après le site Cityfile.com.
S'il n'a reçu ni indemnité ni bonus lorsqu'il a démissionné, en fin d'année dernière, il avait touché quelque 22 millions de dollars en 2007.
Fuld a été accusé d'avoir entraîné la chute de Lehman, qui a déposé le bilan le 15 septembre, après 158 années d'existence, pour avoir financé trop d'actifs à risque sans disposer du capital suffisant.
L'ancien directeur général s'est vu reprocher de ne pas avoir réagi assez vite, notamment dans la recherche d'un repreneur, pour éviter la plus grosse faillite bancaire de l'histoire américaine.
Il a reconnu sa responsabilité mais estimé qu'il partageait les torts avec le Congrès et les institutions de régulation.
Yinka Adegoke, version française Grégory Blachier - Reuters
L'ex-dirigeant de 62 ans, qui pourrait être visé par des plaintes devant les tribunaux civils après la mise en faillite de la banque d'affaires, a cédé le 10 novembre à sa femme Katherine Fuld sa propriété de 1,3 hectares en front de mer.
Le couple avait acquis cette demeure pour 13,75 millions de dollars en mars 2004, d'après le site Cityfile.com.
S'il n'a reçu ni indemnité ni bonus lorsqu'il a démissionné, en fin d'année dernière, il avait touché quelque 22 millions de dollars en 2007.
Fuld a été accusé d'avoir entraîné la chute de Lehman, qui a déposé le bilan le 15 septembre, après 158 années d'existence, pour avoir financé trop d'actifs à risque sans disposer du capital suffisant.
L'ancien directeur général s'est vu reprocher de ne pas avoir réagi assez vite, notamment dans la recherche d'un repreneur, pour éviter la plus grosse faillite bancaire de l'histoire américaine.
Il a reconnu sa responsabilité mais estimé qu'il partageait les torts avec le Congrès et les institutions de régulation.
Yinka Adegoke, version française Grégory Blachier - Reuters