Le mouvement citoyen « Daba 2012 » (stimulé par quelques dizaines dassociations des marocains de létranger) a permis la réunion à Casablanca dun parterre de personnalités et dacteurs représentant la société civile, le monde politique, les ONG, quelques chercheurs universitaires, etc.
Avant de donner notre avis sur les tenants et les aboutissants de la conférence de Casablanca (étape très importante du mouvement « Daba 2012 » qui vient sajouter à une série de rencontres : Bologne, Bruxelles, Paris, Madrid), il serait très utile de sarrêter un moment sur quelques points essentiels.
Tout dabord, le climat et le contexte dans lesquels sest déroulée ladite conférence appellent de notre part les remarques suivantes :
- si la qualité des participants est indéniable, il faudrait souligner ce climat de méfiance, de tension et quelques fois de sournoiserie qui a caractérisé cette rencontre tout au long de son déroulement. Ceci est dû, en premier lieu, à labsence des représentants du Gouvernement (mis à part un représentant du Ministère chargé des relations avec le Parlement qui a souhaité gardé lanonymat !) à commencer par les Ministères dits de « Tutelle », à savoir le Ministère des Affaires Etrangères et Ministère délégué auprès du Premier Ministre, chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger. Ce dernier a refusé jusquà participer matériellement à la tenue de la conférence et na même pas daigné délégué un(e) représentant(e) pour prendre part aux différents travaux de cette rencontre citoyenne ; chose qui a été déploré à lunanimité par les participants qui ne manqueront pas de le mentionner dans la déclaration finale (Déclaration de Casablanca).
- Concernant les partis politiques, seuls le Parti de lIstiqlal, le Parti de la Justice et du Développement, le Parti de du Progrès et du Socialisme, lUnion Constitutionnelle, le Parti de la Renaissance et de la Vertu, le Parti National démocratique et le Parti Authenticité et Modernité ont répondu présents en dépêchant un(e) ou deux représentant(e)s.
- Pour ce qui est du monde des ONG et autres associations, il y a lieu de signaler labsence des « grands » acteurs associatifs surtout ceux qui militent pour les « Droits de lHomme » hormis le Centre Marocain des Droits de lHomme représenté par son président Monsieur Khalid Cherkaoui Semmouni.
- La presse et les médias ont été dune rareté déconcertante eu égard à limportance capitale que revêt cette rencontre qui concerne le passé, le présent et le futur du Maroc qui seront hypothéqués si cette composante essentielle du peuple marocain, quest sa communauté établie à létranger, venait à être exclue et privée de son le droit le plus légitime, à savoir : participer à la vie marocaine dans tous ses aspects et manifestations (politique entre autres).
A ce sujet, le Professeur Mohammed El Ghali (Université Cadi Ayyad Marrakech - UCAM) a rappelé aux participants que lobjet premier de cette rencontre est de rendre effective et concrète la participation des MRE à la vie politique du royaume à travers une représentation dans les deux chambres, le Parlement et la Chambre des Conseillers, mais aussi dans les différents conseils consultatifs (le Conseil Economique et Social, la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle, le Conseil Consultatif des Droits de lHomme, le Conseil de la Communauté Marocaine à lEtranger, le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes, lInstitut Royal de la Culture Amazighe, etc.) afin dasseoir lEtat de Droit qui est lessence même de la Monarchie Constitutionnelle.
Rappelant que des tensions ont éclaté au sein même des MRE (puisque certains citoyens ont contesté la légitimité de la coordination de « Daba 2012 ») et que cela naffecte en rien la crédibilité du mouvement « Daba 2012 » (du moins relativement aux « objectifs déclarés » autour desquels il y a consensus) dautant plus quaucune coordination quelle quelle soit ne saurait satisfaire les 3,5 millions de marocains de létranger, nous pensons sincèrement que la rencontre de Casablanca mérite dêtre encouragée et quelle constitue un bon départ quant à une meilleure organisation des marocains du monde, condition sine qua nun à lavènement dune force de proposition citoyenne, responsable, crédible, efficace, efficiente et pérenne.
Si le mouvement « Daba 2012 » a le mérite de mener cette bataille de longue haleine à travers diverses rencontres (Bologne, Bruxelles, Paris, Madrid, etc.), létape de Casablanca (qui sera couronnée par la déclaration de Casablanca, à paraître) devra ouvrir un débat citoyen qui appelle la participation obligatoire de tous les marocains (à commencer par les retardataires et les absents aux rencontres déjà précitées) afin de permettre aux marocains de létranger de jouir de leur pleine citoyenneté que leur garantissent la Constitution et le Garant du respect de cette Constitution, Sa Majesté le Roi Mohammed VI quALLAAH lASSISTE.
Avant de donner notre avis sur les tenants et les aboutissants de la conférence de Casablanca (étape très importante du mouvement « Daba 2012 » qui vient sajouter à une série de rencontres : Bologne, Bruxelles, Paris, Madrid), il serait très utile de sarrêter un moment sur quelques points essentiels.
Tout dabord, le climat et le contexte dans lesquels sest déroulée ladite conférence appellent de notre part les remarques suivantes :
- si la qualité des participants est indéniable, il faudrait souligner ce climat de méfiance, de tension et quelques fois de sournoiserie qui a caractérisé cette rencontre tout au long de son déroulement. Ceci est dû, en premier lieu, à labsence des représentants du Gouvernement (mis à part un représentant du Ministère chargé des relations avec le Parlement qui a souhaité gardé lanonymat !) à commencer par les Ministères dits de « Tutelle », à savoir le Ministère des Affaires Etrangères et Ministère délégué auprès du Premier Ministre, chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger. Ce dernier a refusé jusquà participer matériellement à la tenue de la conférence et na même pas daigné délégué un(e) représentant(e) pour prendre part aux différents travaux de cette rencontre citoyenne ; chose qui a été déploré à lunanimité par les participants qui ne manqueront pas de le mentionner dans la déclaration finale (Déclaration de Casablanca).
- Concernant les partis politiques, seuls le Parti de lIstiqlal, le Parti de la Justice et du Développement, le Parti de du Progrès et du Socialisme, lUnion Constitutionnelle, le Parti de la Renaissance et de la Vertu, le Parti National démocratique et le Parti Authenticité et Modernité ont répondu présents en dépêchant un(e) ou deux représentant(e)s.
- Pour ce qui est du monde des ONG et autres associations, il y a lieu de signaler labsence des « grands » acteurs associatifs surtout ceux qui militent pour les « Droits de lHomme » hormis le Centre Marocain des Droits de lHomme représenté par son président Monsieur Khalid Cherkaoui Semmouni.
- La presse et les médias ont été dune rareté déconcertante eu égard à limportance capitale que revêt cette rencontre qui concerne le passé, le présent et le futur du Maroc qui seront hypothéqués si cette composante essentielle du peuple marocain, quest sa communauté établie à létranger, venait à être exclue et privée de son le droit le plus légitime, à savoir : participer à la vie marocaine dans tous ses aspects et manifestations (politique entre autres).
A ce sujet, le Professeur Mohammed El Ghali (Université Cadi Ayyad Marrakech - UCAM) a rappelé aux participants que lobjet premier de cette rencontre est de rendre effective et concrète la participation des MRE à la vie politique du royaume à travers une représentation dans les deux chambres, le Parlement et la Chambre des Conseillers, mais aussi dans les différents conseils consultatifs (le Conseil Economique et Social, la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle, le Conseil Consultatif des Droits de lHomme, le Conseil de la Communauté Marocaine à lEtranger, le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes, lInstitut Royal de la Culture Amazighe, etc.) afin dasseoir lEtat de Droit qui est lessence même de la Monarchie Constitutionnelle.
Rappelant que des tensions ont éclaté au sein même des MRE (puisque certains citoyens ont contesté la légitimité de la coordination de « Daba 2012 ») et que cela naffecte en rien la crédibilité du mouvement « Daba 2012 » (du moins relativement aux « objectifs déclarés » autour desquels il y a consensus) dautant plus quaucune coordination quelle quelle soit ne saurait satisfaire les 3,5 millions de marocains de létranger, nous pensons sincèrement que la rencontre de Casablanca mérite dêtre encouragée et quelle constitue un bon départ quant à une meilleure organisation des marocains du monde, condition sine qua nun à lavènement dune force de proposition citoyenne, responsable, crédible, efficace, efficiente et pérenne.
Si le mouvement « Daba 2012 » a le mérite de mener cette bataille de longue haleine à travers diverses rencontres (Bologne, Bruxelles, Paris, Madrid, etc.), létape de Casablanca (qui sera couronnée par la déclaration de Casablanca, à paraître) devra ouvrir un débat citoyen qui appelle la participation obligatoire de tous les marocains (à commencer par les retardataires et les absents aux rencontres déjà précitées) afin de permettre aux marocains de létranger de jouir de leur pleine citoyenneté que leur garantissent la Constitution et le Garant du respect de cette Constitution, Sa Majesté le Roi Mohammed VI quALLAAH lASSISTE.