Source: belga.be
© epa.
Un Malaisien de 27 ans a été arrêté pour avoir publié sur Facebook des textes à caractère "séditieux" visant la famille royale d'un Etat du sud de la Malaisie, a annoncé dimanche son frère.
Ahmad Abd Jalil, métreur de profession, a été interpellé à Kuala Lumpur vendredi soir et remis à la police de Johor où il pourrait être amené devant le sultan afin d'implorer son pardon. Le gouvernement s'est engagé à abroger la Loi sur la Sédition, dont les militants des droits de l'Homme estime qu'elle est liberticide, invoquée par le passé pour briser les violences communautaires dans ce pays multiculturel.
Les personnes mises en cause en vertu de ce texte encourent la prison. L'arrestation d'Ahmad Abd Jalil est au moins le troisième cas en deux ans lié à la famille royale de Johor. La police a expliqué "que le sultan n'avait pas apprécié les commentaires sur Facebook" et que le jeune homme "était poursuivi sur la base de la Loi sur la Sédition", selon son frère, qui a requis l'anonymat.
L'avocate du suspect, Fadiah Nadwa Fikri, affirme qu'il n'a pas été autorisé à rencontrer des membres de sa famille ou ses défenseurs. "Le délit présumé est survenu ici (à Kuala Lumpur), il n'y a aucune justification à son transfèrement à Johor. Ils devraient simplement prendre sa déposition et le libérer, ce n'est pas un crime violent", a-t-elle dit. La police a refusé de commenter les déclarations du frère du suspect, évoquant une affaire "extrêmement sensible".
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Un Malaisien de 27 ans a été arrêté pour avoir publié sur Facebook des textes à caractère "séditieux" visant la famille royale d'un Etat du sud de la Malaisie, a annoncé dimanche son frère.
Ahmad Abd Jalil, métreur de profession, a été interpellé à Kuala Lumpur vendredi soir et remis à la police de Johor où il pourrait être amené devant le sultan afin d'implorer son pardon. Le gouvernement s'est engagé à abroger la Loi sur la Sédition, dont les militants des droits de l'Homme estime qu'elle est liberticide, invoquée par le passé pour briser les violences communautaires dans ce pays multiculturel.
Les personnes mises en cause en vertu de ce texte encourent la prison. L'arrestation d'Ahmad Abd Jalil est au moins le troisième cas en deux ans lié à la famille royale de Johor. La police a expliqué "que le sultan n'avait pas apprécié les commentaires sur Facebook" et que le jeune homme "était poursuivi sur la base de la Loi sur la Sédition", selon son frère, qui a requis l'anonymat.
L'avocate du suspect, Fadiah Nadwa Fikri, affirme qu'il n'a pas été autorisé à rencontrer des membres de sa famille ou ses défenseurs. "Le délit présumé est survenu ici (à Kuala Lumpur), il n'y a aucune justification à son transfèrement à Johor. Ils devraient simplement prendre sa déposition et le libérer, ce n'est pas un crime violent", a-t-elle dit. La police a refusé de commenter les déclarations du frère du suspect, évoquant une affaire "extrêmement sensible".
