Mali : sous le couvert de la lutte contre le terrorisme, la france ouvre un front dangereux

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Depuis quelques semaines, se jouent à Kidal, au Mali, des actes lourds de conséquences pour notre sous-région. A quel jeu joue véritablement la France dans cette partie du territoire malien? Des observateurs et analystes des questions géopolitiques africaines semblent s'accorder sur le fait qu'il se prépare quelque chose d'énorme à Kidal.

Kidal : Que cache la France?

La question va certainement demeurer éternellement, faute de réponse: Que cherche la France au nord du Mali ? Plus précisément : quelles sont les visées de l’Hexagone sur Kidal ? Une inquiétude d’autant plus légitime que la France, tous régimes confondus, se montre intimement attachée à la 8è région administrative du Mali. Subterfuges politiques, dépenses mirobolantes, acheminement de matériels non identifiés, dépôt de déchets nucléaires et stationnement de la force Barkane à Kidal, tout y passe pour s’accaparer la région et la ville et ne laisser nulle part où la main ne passe et repasse. Mais, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est quand l’armée malienne a été laissée au bord de la route par les forces françaises qui les ont empêchées d’entrer à Kidal au moment de la libération du nord en janvier 2013. S’y ajoutent les incohérences dans les actions anti-terroristes de la puissance colonisatrice. Aujourd’hui, les Maliens ont tout compris : la France a un agenda caché pour Kidal.

Malgré Barkhane, qui a remplacé, le 1er août 2014, l’opération Serval déclenchée début 2013 au Mali, et la Minusma, le septentrion malien n’a pas vu diminuer les activités des djihadistes et d’autres éléments armés. L’attaque de la garnison de Nampala le 19 juillet dernier avec une colonne d’une quarantaine de véhicules et une vingtaine de motos le certifie de la belle manière, tout comme les embuscades quotidiennes et les explosions des mines dans les régions de Mopti, Tombouctou et Gao. Aujourd’hui au Nord, rien ou presque n’a encore été réglé. Certes, depuis le 15 juin 2015, un accord dit de « paix et de réconciliation » a été solennellement conclu entre le pouvoir central et des groupes armés, dont la CMA qui contrôle toujours une partie du pays. Mais la seule chose qui a été vraiment actée depuis est la création de deux nouvelles régions administratives dans le nord-est du pays (Ménaka et Taoudéni), qui doit s’inscrire dans un mouvement de « décentralisation ».

..............

http://www.dakaractu.com/MALI-Sous-...-France-ouvre-un-front-dangereux_a116194.html
 
Haut