Mali: "Les djihadistes ne partiront pas tout de suite"

madalena

Contributeur
Contributeur
salam

L’intervention française a généralement été saluée par les réfugiés.

Environ 50.000 réfugiés maliens sont enregistrés en Mauritanie, depuis le début du conflit, en janvier 2012. Ces exilés suivent avec une attention particulière ce qui se passe au Mali depuis leurs camps érigés par le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) à quelques kilomètres de la frontière entre les deux pays. Nous avons demandé aux réfugiés du camp de M’béra, majoritairement touaregs, ce qu’ils pensent de l’intervention militaire française.

Pour Hammadi Ag Mohamed Abba, un cadre originaire de Tombouctou, "l’intervention a été décidée tardivement, malgré les souffrances des populations du Nord-Mali. Je pense qu’elle sera un soulagement pour les gens victimes à l’intérieur comme à l’extérieur de cette occupation islamiste". Mais il s’inquiète : "comment prévenir les risques de dérapage ?".

L’intervention française a généralement été saluée par les réfugiés. Mohamed Ag Malha, responsable des commissions du camp de M’béra et figure emblématique des sociétés civiles du Nord-Mali, résume sa vision des choses : "Il n’y a que deux solutions : soit les extrémistes sont extirpés de force - et tout redevient comme avant, cela profitera aux honnêtes gens. Ou alors les djihadistes restent sur place, la mauvaise graine s’implante davantage et la communauté internationale aura plus de mal à trouver une solution au fléau".

http://www.lalibre.be/actu/internat...ihadistes-ne-partiront-pas-tout-de-suite.html
 
Haut