Mali: marche pour une opération militaire

Drianke

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Les manifestants se sont montrés favorables au déploiement d'une force de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) au Mali.


Le président Dioncounda Traoré s'est engagé à tout mettre en oeuvre pour reconquérir le nord.
Certains brandissaient des banderoles de soutien à l'armée malienne et au Premier ministre Cheick Modibo Diarra.

La Cédéao envisage d'envoyer des soldats dans le nord avec le soutien de pays occidentaux.

L'ONU, qui devrait valider une telle opération militaire, tarde cependant à donner son feu vert.

La France a proposé un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU, pressant la Cédéao et l'Union africaine de préciser les modalités d'une intervention militaire visant à reconquérir le nord du Mali.

Des concertations sont prévues dans les prochains jours entre le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, la Cédéao et l'Union africaine sur le dossier malien.

BBC Afrique
 

Drianke

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L'Onu donne 45 jours pour un plan d'intervention au Mali

A Gao, dans le nord du Mali. Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté vendredi une résolution appelant les organisations régionales africaines et les Nations unies à présenter sous 45 jours un plan d'intervention visant à reconquérir le nord du Mali, sous contrôle de Touareg et d'islamistes, dont certains liés à Al Qaïda.

La France avait présenté fin septembre, dans la foulée de l'intervention de François Hollande à l'Onu, un projet de résolution visant à inciter les autorités maliennes, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et l'Union africaine à soumettre dans les 30 jours un projet d'opération précis permettant l'envoi d'une force africaine dans le nord du pays.

Les quinze pays membres du Conseil de sécurité ont adopté à l'unanimité vendredi cette résolution. Ils expriment leur "grave préoccupation à propos de la dégradation continuelle de la sécurité et de la situation humanitaire dans le nord du pays, de l'enracinement croissant d'éléments terroristes, dont Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), de groupes affiliés et d'autres groupes extrémistes, (ainsi que vis-à-vis) des conséquences pour les pays du Sahel et au-delà."

Une fois que la Cedeao, l'UA et l'Onu auront soumis un plan détaillé d'intervention, le Conseil de sécurité se dit prêt à examiner une deuxième résolution pour approuver ladite intervention.

Des diplomates estiment que le projet manque de précisions, certains exprimant de fortes réserves quant à la capacité de la Cedeao de confronter les islamistes du Nord-Mali. D'autres enfin prédisent qu'il faudra plusieurs mois pour qu'un quelconque plan soit mis en oeuvre et pour que les soldats soient formés et déployés sur le terrain.

AU MENU DU PÉRIPLE AFRICAIN DE HOLLANDE

"Plus la communauté internationale permettra à la situation de s'envenimer, plus les réseaux criminels et terroristes seront à même de conforter leurs positions; plus grandes seront les souffrances endurées par les populations et plus fort sera le risque pour la paix et la sécurité régionales et internationales", a déclaré devant le Conseil le représentant ivoirien, Youssoufou Bamba, dont le pays préside actuellement la Cedeao.

Une réunion est prévue le 19 octobre à Bamako, capitale du Mali, avec la participation de l'UA, de la Cedeao et des Nations unies notamment.

Profitant de la confusion qui a suivi le coup d'Etat militaire du 22 mars à Bamako, les séparatistes touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) se sont emparés du nord du Mali avec le soutien d'Ansar Dine, un mouvement islamiste lié à Aqmi.....................




Le nouvel obs'
 

Drianke

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Résolution de l’ONU sur le Mali : les Algériens satisfaits mais prudents

L’Algérie a qualifié de positif le vote par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 2071 proposée notamment par la France, donnant 45 jours aux pays ouest‑africains pour préciser leurs plans en vue d'une intervention militaire destinée à reconquérir le Nord Mali, contrôlé par des islamistes extrémistes. Alger affiche une satisfaction prudente. « Il s'agit d'une résolution qui cristallise la convergence entre les différentes approches qui étaient sur la table et à ce titre, nous la considérons comme positive car elle reprend de nombreux éléments de la démarche algérienne », a souligné Amar Belani, porte‑parole des AE, dans une déclaration, ce samedi 13 octobre, à l’agence APS.

Pour lui, la résolution reprend de nombreux éléments de la démarche algérienne. La résolution, a‑t‑il souligné, « appelle les autorités maliennes à engager un dialogue politique crédible avec les groupes de la rébellion touareg dans le cadre d'une solution globale qui préserve l'unité nationale, l'intégrité territoriale et la souveraineté du Mali et à condition que les groupes rebelles se dissocient des mouvements terroristes et des groupes qui leur sont affiliés, à savoir Aqmi et le Mujao ».

« Par ailleurs, les pays voisins sont impliqués dans l'accompagnement du processus politique malien dans la recherche d'une solution viable », a indiqué M. Belani. « La lutte contre le terrorisme reste l'objectif central de toute la démarche entérinée par cette résolution, ce qui rejoint, a‑t‑il affirmé, la position des pays du champ qui prônent l'éradication du terrorisme et de ses affiliés du crime organisé, y compris par le recours à la force ».


45 jours pour convaincre Bamako d’engager un dialogue avec Ansar Dine

Dans 45 jours, faute de solution, une seconde résolution sera soumise au Conseil de sécurité. Cette fois, un éventuel vote ouvrirait la voie à une intervention militaire des troupes de la Cédéao, avec un appui logistique français et probablement d’autres pays occidentaux. En attendant, plusieurs réunions auront lieu. La première est prévue le 19 octobre à Bamako, au Mali. Elle regroupera l’Union africaine, l'ONU, L’Union européenne, la Cédéao, les "pays du champ" – dont l'Algérie – et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU. D’autres réunions auront lieu avant l’expiration du délai accordé par la résolution onusienne.

Durant cette période, la diplomatie algérienne aura un objectif principal : ouvrir un dialogue entre Bamako et les deux composantes de la rébellion touareg au Nord : Ansar Dine et le MNLA. « Si un tel dialogue s’ouvre, nous serons dans un contexte tout à fait nouveau », explique une source algérienne. Si l’ouverture d’un dialogue avec le MNLA, composante "laïque" de la rébellion touareg, semble acquise, c’est loin d’être le cas avec Ansar Dine, un mouvement islamiste non terroriste mais qui souhaite appliquer la charia au nord du pays......................




http://www.tsa-algerie.com/diplomat...algeriens-satisfaits-mais-prudents_22456.html
 

Espiegle69

Evil Halouf
Sauf que si une intervention étrangère venait à arriver, ce serait une solution qui serait juste "moins pire" que la situation actuelle certes mais le Mali serait alors sous tutelle.

La souveraineté du Mali a volé en éclat le jour ou son armée a explosé. Il a fallu 3000 mercenaires pour mettre à genou l'armée malienne...

Que ce soit le Mali, le Niger ou le Tchad, tous les Etats du Sahel sont des "failed states" ne contrôlant pas entièrement leur territoire et ce n'est pas près de s'améliorer...

A la limite, le nord-mali ferait mieux de fusionner avec l'Algérie ou la Mauritanie histoire de passer sous le contrôle d'un Etat ayant un peu plus de moyens...
 

Drianke

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Le Mali devrait fusionner avec le Sénégal, Gambie, les 2 Guinées plutôt, mêmes ethnies, les mêmes langues et au niveau religion c'est la même aussi...

La Mauritanie n'est pas très stable déjà à l'intérieur...sinon en Mauritanie mêmes ethnies culturelles aussi qu'au Mali pour la partie négro mauritanienne...la partie berbère de Mauritanie devrait fusionner avec l'Algérie...
 
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