Mammographie avant 50 ans : une étude confirme son intérêt

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Publié le 11.09.2013

Une étude américaine révèle que de nombreux décès suite à un cancer du sein surviennent chez des femmes jeunes n'ayant pas eu de mammographie.

Des mammographies régulières pour dépister un cancer du sein ? C’est en tout cas le message que veut faire passer une récente étude menée par des chercheurs de l’université de Harvard. Les recherches ont été menées sur une cohorte sur 7 301 femmes diagnostiquées avec un cancer du sein invasif entre 1990 et 1999.


Selon les chiffres rapportés par l’APM, l’étude met en évidence que sur les 609 décès par cancer du sein confirmés, 29 % affectaient des femmes ayant été dépistées par une mammographie et 71 % des femmes sans dépistage. De plus, 50 % des décès survenaient chez des femmes de moins de 50 ans et 30 % chez des femmes âgées de 40 à 49 ans. Au moment du diagnostic, l’âge médian était de 49 ans pour les femmes décédées du cancer du sein.

Cité par l’APM, le Pr Blake Cady souligne que “la nature biologique du cancer du sein chez les femmes jeunes est plus agressive alors que les cancers des femmes plus âgées tendent à être plus indolents. Cela suggère qu’un dépistage moins fréquent chez les femmes âgées mais plus fréquent chez les femmes jeunes pourrait être plus justifié biologiquement et plus coût-efficace”.

Une étude qui plaide en faveur d’une détection précoce du cancer du sein chez les femmes plus jeunes. Cependant, un dépistage généralisé aux femmes de moins de 50 ans relance la question du surdiagnostic du cancer du sein, c’est-à-dire les lésions localisées qui n’évoluent pas nécessairement vers un cancer du sein.

Cette étude a examiné chaque femme au niveau individuel avec des données directes sur le dépistage et précisant lesquelles sont décédées de leur cancer du sein. Elle s’est attaquée au sujet avec une perspective différente et unique”, affirme le Dr Daniel Kopans du Massachussetts General Hospital à Boston et de l’université d’Harvard dans des propos rapportés par l’APM.

Santé Magazine
 
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AncienMembre

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Pourtant faire une mamo de manière réguilière c'est également s'exposer ce qui est nocif pour le corps
 
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