Les britanniques sont descendus en masse dans la rue samedi 26 Mars contre l'austérité imposée par le gouvernement.
Dans le même contexte, des jeunes gens cagoulés ont affronté samedi la police anti-émeutes et attaqué des banques et des magasins de luxe du centre de Londres en marge d'une manifestation qui a rassemblé plus de 250.000 Britanniques protestant contre la politique d'austérité du gouvernement.
La police a dit avoir arrêté plus de 200 personnes parmi les groupes d'anarchistes qui, après s'être détachés de la manifestation organisée à l'appel du principal syndicat, ont harcelé la police dans le quartier de West End.
Ils ont jeté des pétards et de la peinture et attaqué des succursales des banques HSBC et Santander. De nombreux Britanniques imputent aux banques la crise financière qui a amené le gouvernement à imposer des réductions de dépenses drastiques.
En fin de soirée, entre 200 et 300 manifestants ont occupé Trafalgar Square où ils ont tenté d'endommager une horloge électronique décomptant le temps restant jusqu'aux Jeux olympique de Londres, en 2012, avant que la police anti-émeutes n'intervienne pour les disperser, sous une pluie de bouteilles.
Ces troubles ont détourné l'attention d'une manifestation par ailleurs pacifique contre l'austérité.
Les syndicats ont affirmé avoir réuni plus de 250.000 personnes, ce qui en ferait la plus importante manifestation dans la capitale britannique depuis les marches de 2003 contre la guerre en Irak.
Le chef de la police londonienne, Bob Broadhurst, a fait une distinction entre la manifestation qui a rassemblé des travailleurs du secteur de la santé, des enseignants et des familles et les actes d'un demi millier d'émeutiers.
"C'est vraiment de la criminalité. Ils ont attaqué des bâtiments, brisé des vitrines, jeté de la peinture et n'ont pas craint d'attaquer les policiers qui tentaient de protéger ces bâtiments", a-t-il dit à Reuters.
Le dirigeant du Parti travailliste, Ed Miliband, prenant la parole à Hyde Park, a salué la mobilisation.
"Nous nous battons pour préserver, protéger et défendre ce que nous avons de mieux, ce qui représente ce que nous avons de mieux dans ce pays que nous aimons", a-t-il dit.
L'objectif prioritaire du gouvernement, au pouvoir depuis un peu moins d'un an, est de résorber le déficit budgétaire de la Grande-Bretagne, actuellement de l'ordre de 10% du PIB, d'ici 2015 afin de protéger la note souveraine AAA du pays sur les marchés de la dette.
Mais les syndicats estiment que la cure d'austérité va trop loin, qu'elle est trop rapide et, surtout, doutent des vertus de cette thérapie de choc qui, estiment-ils, menace la croissance future et risque de déclasser des millions de Britanniques alors que le chômage est déjà à son plus haut depuis 1994.
De nombreux pays européens, eux aussi soumis au régime de rigueur depuis la crise financière de 2008-2009, ont fait l'expérience de mobilisations massives de l'opinion contre la baisse des dépenses publiques.
En face, David Cameron affirme qu'il ne cédera pas et se dit soutenu par une partie de l'opinion et les institutions économiques internationales.
http://www.youtube.com/watch?v=dXafL0D9QtY&feature=player_embedded
http://www.youtube.com/watch?v=hbU7KFuZ7sc&feature=player_embedded
http://www.lexpress.fr/actualites/2...t-la-manifestation-anti-austerite_976482.html
Dans le même contexte, des jeunes gens cagoulés ont affronté samedi la police anti-émeutes et attaqué des banques et des magasins de luxe du centre de Londres en marge d'une manifestation qui a rassemblé plus de 250.000 Britanniques protestant contre la politique d'austérité du gouvernement.
La police a dit avoir arrêté plus de 200 personnes parmi les groupes d'anarchistes qui, après s'être détachés de la manifestation organisée à l'appel du principal syndicat, ont harcelé la police dans le quartier de West End.
Ils ont jeté des pétards et de la peinture et attaqué des succursales des banques HSBC et Santander. De nombreux Britanniques imputent aux banques la crise financière qui a amené le gouvernement à imposer des réductions de dépenses drastiques.
En fin de soirée, entre 200 et 300 manifestants ont occupé Trafalgar Square où ils ont tenté d'endommager une horloge électronique décomptant le temps restant jusqu'aux Jeux olympique de Londres, en 2012, avant que la police anti-émeutes n'intervienne pour les disperser, sous une pluie de bouteilles.
Ces troubles ont détourné l'attention d'une manifestation par ailleurs pacifique contre l'austérité.
Les syndicats ont affirmé avoir réuni plus de 250.000 personnes, ce qui en ferait la plus importante manifestation dans la capitale britannique depuis les marches de 2003 contre la guerre en Irak.
Le chef de la police londonienne, Bob Broadhurst, a fait une distinction entre la manifestation qui a rassemblé des travailleurs du secteur de la santé, des enseignants et des familles et les actes d'un demi millier d'émeutiers.
"C'est vraiment de la criminalité. Ils ont attaqué des bâtiments, brisé des vitrines, jeté de la peinture et n'ont pas craint d'attaquer les policiers qui tentaient de protéger ces bâtiments", a-t-il dit à Reuters.
Le dirigeant du Parti travailliste, Ed Miliband, prenant la parole à Hyde Park, a salué la mobilisation.
"Nous nous battons pour préserver, protéger et défendre ce que nous avons de mieux, ce qui représente ce que nous avons de mieux dans ce pays que nous aimons", a-t-il dit.
L'objectif prioritaire du gouvernement, au pouvoir depuis un peu moins d'un an, est de résorber le déficit budgétaire de la Grande-Bretagne, actuellement de l'ordre de 10% du PIB, d'ici 2015 afin de protéger la note souveraine AAA du pays sur les marchés de la dette.
Mais les syndicats estiment que la cure d'austérité va trop loin, qu'elle est trop rapide et, surtout, doutent des vertus de cette thérapie de choc qui, estiment-ils, menace la croissance future et risque de déclasser des millions de Britanniques alors que le chômage est déjà à son plus haut depuis 1994.
De nombreux pays européens, eux aussi soumis au régime de rigueur depuis la crise financière de 2008-2009, ont fait l'expérience de mobilisations massives de l'opinion contre la baisse des dépenses publiques.
En face, David Cameron affirme qu'il ne cédera pas et se dit soutenu par une partie de l'opinion et les institutions économiques internationales.
http://www.youtube.com/watch?v=dXafL0D9QtY&feature=player_embedded
http://www.youtube.com/watch?v=hbU7KFuZ7sc&feature=player_embedded
http://www.lexpress.fr/actualites/2...t-la-manifestation-anti-austerite_976482.html
