Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités marocaines
Marchands ambulants: anarchie, coup de gueule!
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="petitbijou, post: 8951707, member: 67618"] Bonne lecture à toi :) Marchands ambulants au Maroc : La nouvelle classe socioprofessionnelle «Cest une honte pour la famille». Ainsi était qualifiée linitiative dun jeune qui quitte lécole pour sadonner au commerce ambulant. Dailleurs, il y a une vingtaine dannées, les jeunes désuvrés préféraient chômer en quémandant de largent à leurs parents, plutôt que de «shumilier» en vendant dans la rue ou en se procurant une carriole à fruits ou à légumes. Ce quil fallait pour se mettre au diapason, cétait avoir un diplôme, intégrer la fonction publique ou une société renommée, apprendre un métier... Tout, sauf «vendre dans la rue», une activité réservée exclusivement à ceux qui viennent de la campagne ou aux bidonvillois. Les choses ont complètement changé depuis près dune décennie. Les perspectives demploi ou dimmigration étant considérablement réduites (ou rejetées, pour le premier cas), la nouvelle génération constate que les diplômés dantan ont vieilli sans avoir jamais été embauchés, tandis que leurs congénères marchands ambulants se sont fait une situation décente, et se sont imposés au sein de la société. Alors lunique solution ? Se mettre à son propre compte ! Il faut dire quavec un revenu journalier de 100 à 400 DH nets, on peut se laisser tenter. Aujourdhui, dans les milieux populaires, on trouve que dans une même famille les lauréats des universités sont bien moins estimés que les marchands ambulants. Ces derniers ont droit à tous les égards. Ce sont eux qui équipent la maison (électroménager, meubles, etc.), entretiennent les parents et bénéficient de lestime des voisins, voire des autorités. Il y en a même qui ont réussi à sacheter un appartement. Ce sont des débrouillards qui ne pensent jamais à protester ou faire des sit-in, sauf si on essaie de les déloger. Doù la grande problématique de lenvahissement des artères et des rues. Comment faire pour structurer cette sorte de «nouvelle classe socioprofessionnelle» ? Car le phénomène est présent partout dans le Royaume. En France et en Espagne, les autorités ont aménagé des espaces spécialement dédiés aux marchands ambulants qui sy rendent une ou deux fois par semaine. Une solution qui semblerait idéale pour une société qui a la culture du souk hebdomadaire. Impossible. Car au Maroc, le marchand ambulant se réserve une place et sy fixe à vie. Le terme «ambulant» a perdu son sens. La Vie Eco [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités marocaines
Marchands ambulants: anarchie, coup de gueule!
Haut