Grèves et manifestations devant le Parlement prévues après Ramadan
Objectif: trouver une solution au phénomène des «farracha»
A qui profitent les rentes?
Effet secondaire du printemps arabe? Les marchands ambulants ont pris dassaut la rue. Aucune région, aucun quartier nest épargné. Ils essaiment par centaines à travers les principaux axes de la ville. Des pans entiers dactivités informelles, de non-droit et dabsence de contrôle ont vu le jour à léchelle nationale. A Casablanca, des quartiers entiers ont été transformés en souks tels que Derb El Fokara, Derb Soltane, Derb Omar, Sidi Maârouf, Ben MSick Aucune voiture ne peut plus accéder à ces secteurs. En cas dincendie, lon se demande comment les sapeurs-pompiers pourraient y circuler.
Au niveau du boulevard Mohammed VI, qui constitue lun des plus importants axes de Casablanca, quatre rangées détals ont été disposées tout le long du boulevard, sous lil bienveillant des forces de lordre. Cest lordre dans le désordre.
Le célèbre marché pilote Al Khalil, au niveau dAïn Chock, a été déserté par les commerçants, qui y possèdent pourtant leur propre local, pour aller ériger un second point de vente en plein domaine public. La situation est identique à Khouribga. «Les trois marchés pilotes ont tous été désertés par les commerçants qui ont préféré sinstaller dans les axes stratégiques de la ville», explique Mohamed Amghar, secrétaire régional du SNCP.
Il en va de même pour lautre non moins mythique quartier de Bab Marrakech. En cause, la volonté daméliorer ses revenus, pour certains, la diminution de leurs activités et les difficultés daccès générées par les vendeurs ambulants, pour dautres.
Un blocus qui pose problème aussi bien pour les habitants que pour les commerçants. «Les grossistes qui achètent et vendent dimportantes quantités de marchandises ne peuvent plus charger ni décharger leurs camions car les voies daccès sont bloquées», explique Ali Boutakka, trésorier du Syndicat national des commerçants et des professionnels (SNCP).
Les galeries commerciales (kissariat) ne sont pas en reste. A cause de lembargo exercé par les marchands ambulants, «certains commerçants ont vu leurs activités dégringoler. Plus grave encore, de nombreux commerçants se font souvent attaquer», dénonce Amghar. En effet, depuis le déclenchement des troubles sociaux, les forces de lordre ont fort à faire avec les manifestants. Ce qui laisse libre court à linsécurité au sein de la ville.
http://www.leconomiste.com/article/886132-marchands-ambulantsbrles-commercants-prets-l-incivisme
Objectif: trouver une solution au phénomène des «farracha»
A qui profitent les rentes?
Effet secondaire du printemps arabe? Les marchands ambulants ont pris dassaut la rue. Aucune région, aucun quartier nest épargné. Ils essaiment par centaines à travers les principaux axes de la ville. Des pans entiers dactivités informelles, de non-droit et dabsence de contrôle ont vu le jour à léchelle nationale. A Casablanca, des quartiers entiers ont été transformés en souks tels que Derb El Fokara, Derb Soltane, Derb Omar, Sidi Maârouf, Ben MSick Aucune voiture ne peut plus accéder à ces secteurs. En cas dincendie, lon se demande comment les sapeurs-pompiers pourraient y circuler.
Au niveau du boulevard Mohammed VI, qui constitue lun des plus importants axes de Casablanca, quatre rangées détals ont été disposées tout le long du boulevard, sous lil bienveillant des forces de lordre. Cest lordre dans le désordre.
Le célèbre marché pilote Al Khalil, au niveau dAïn Chock, a été déserté par les commerçants, qui y possèdent pourtant leur propre local, pour aller ériger un second point de vente en plein domaine public. La situation est identique à Khouribga. «Les trois marchés pilotes ont tous été désertés par les commerçants qui ont préféré sinstaller dans les axes stratégiques de la ville», explique Mohamed Amghar, secrétaire régional du SNCP.
Il en va de même pour lautre non moins mythique quartier de Bab Marrakech. En cause, la volonté daméliorer ses revenus, pour certains, la diminution de leurs activités et les difficultés daccès générées par les vendeurs ambulants, pour dautres.
Un blocus qui pose problème aussi bien pour les habitants que pour les commerçants. «Les grossistes qui achètent et vendent dimportantes quantités de marchandises ne peuvent plus charger ni décharger leurs camions car les voies daccès sont bloquées», explique Ali Boutakka, trésorier du Syndicat national des commerçants et des professionnels (SNCP).
Les galeries commerciales (kissariat) ne sont pas en reste. A cause de lembargo exercé par les marchands ambulants, «certains commerçants ont vu leurs activités dégringoler. Plus grave encore, de nombreux commerçants se font souvent attaquer», dénonce Amghar. En effet, depuis le déclenchement des troubles sociaux, les forces de lordre ont fort à faire avec les manifestants. Ce qui laisse libre court à linsécurité au sein de la ville.
http://www.leconomiste.com/article/886132-marchands-ambulantsbrles-commercants-prets-l-incivisme