Marche funèbre à bruxelles pour une politique européenne plus respectueuse des migrants

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belgika

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(Belga) Des centaines de personnes se sont élancées à 11h30 de la place de la Liberté, à Bruxelles, pour une "marche funèbre" organisée par plusieurs organisations, dont Amnesty International, le CIRE et la Ligue des Droits de l'Homme.


L'initiative a été lancée à l'occasion d'une réunion extraordinaire du Conseil européen consacrée aux pressions migratoires en Méditerranée.


Les participants plaident pour pour une approche humanitaire plutôt que sécuritaire.



Entre 250 et 300 personnes se sont rassemblées sur la place de la Liberté autour de trois cercueils qui devaient être symboliquement transportés jusqu'au quartier européen, selon Valérie Michaux, porte-parole d'Amnesty International.


Les "marcheurs" ont brandi des slogans tels que "Sauvez des vies", "People Before Borders" ou encore "Never Again".


Les organisateurs ont prié les manifestants de marcher dans le silence, "pour respecter les drames qui se sont passés", faisant ainsi notamment référence au naufrage d'un chalutier transportant des migrants qui a fait 800 morts.


La marche s'est dirigée vers le Conseil européen, où une réunion extraordinaire sur la question migratoire a lieu entre les dirigeants de l'Union européenne.


"La politique migratoire européenne actuelle a pour conséquence de tuer des gens plutôt que de les sauver", dénonce Mme Michaux.


"Nous plaidons pour une action humanitaire concertée d'envergure. Avec Frontex (l'agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures de l'UE, ndlr), on ne se donne pas de moyens suffisants.

Les migrants ont le droit de recevoir une protection nécessaire dans nos pays."


Marche funèbre à Bruxelles pour une politique européenne plus respectueuse des migrants - RTL Info


Une marche funèbre a lieu ce jeudi à Bruxelles pour rendre hommage aux 800 migrants morts récemment dans un naufrage. L'un des participants, un migrant sans-papiers, a expliqué sa traversée au micro d'Amélie Schildt.

Marche pour les migrants à Bruxelles: "Je suis habitué à la peur, en Lybie il y a des bombes et des morts tout le temps"

Marche pour les migrants à Bruxelles: Je suis habitué à la peur, en Lybie il y a des bombes et des morts tout le temps - Vidéo - RTL Vidéos
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
(Belga) Des centaines de personnes se sont élancées à 11h30 de la place de la Liberté, à Bruxelles, pour une "marche funèbre" organisée par plusieurs organisations, dont Amnesty International, le CIRE et la Ligue des Droits de l'Homme.


L'initiative a été lancée à l'occasion d'une réunion extraordinaire du Conseil européen consacrée aux pressions migratoires en Méditerranée.


Les participants plaident pour pour une approche humanitaire plutôt que sécuritaire.



Entre 250 et 300 personnes se sont rassemblées sur la place de la Liberté autour de trois cercueils qui devaient être symboliquement transportés jusqu'au quartier européen, selon Valérie Michaux, porte-parole d'Amnesty International.


Les "marcheurs" ont brandi des slogans tels que "Sauvez des vies", "People Before Borders" ou encore "Never Again".


Les organisateurs ont prié les manifestants de marcher dans le silence, "pour respecter les drames qui se sont passés", faisant ainsi notamment référence au naufrage d'un chalutier transportant des migrants qui a fait 800 morts.


La marche s'est dirigée vers le Conseil européen, où une réunion extraordinaire sur la question migratoire a lieu entre les dirigeants de l'Union européenne.


"La politique migratoire européenne actuelle a pour conséquence de tuer des gens plutôt que de les sauver", dénonce Mme Michaux.


"Nous plaidons pour une action humanitaire concertée d'envergure. Avec Frontex (l'agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures de l'UE, ndlr), on ne se donne pas de moyens suffisants.

Les migrants ont le droit de recevoir une protection nécessaire dans nos pays."


Marche funèbre à Bruxelles pour une politique européenne plus respectueuse des migrants - RTL Info


Une marche funèbre a lieu ce jeudi à Bruxelles pour rendre hommage aux 800 migrants morts récemment dans un naufrage. L'un des participants, un migrant sans-papiers, a expliqué sa traversée au micro d'Amélie Schildt.

Marche pour les migrants à Bruxelles: "Je suis habitué à la peur, en Lybie il y a des bombes et des morts tout le temps"

Marche pour les migrants à Bruxelles: Je suis habitué à la peur, en Lybie il y a des bombes et des morts tout le temps - Vidéo - RTL Vidéos

Bonjour Belgika ,

Ces migrants vivent un calvaire.
Mais que proposent très concrètement ces associations ?
Si vous avez des liens sur ce sujet.
Merci d'avance
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Merci Belgika , proposition du Ciré :

À l’occasion du Conseil européen extraordinaire consacré aux migrations de ce jeudi 23 avril 2015, le CIRÉ et d'autres associations ont adressé une lettre ouverte au Premier Ministre, Charles Michel. Ce texte a été diffusé dans l'édition numérique du Soir de ce mercredi 22 avril 2015.


Monsieur le Premier Ministre,


Ce jeudi 23 avril 2015, la Belgique participera au Conseil européen extraordinaire faisant suite aux naufrages répétitifs en Méditerranée de ces derniers jours qui ont couté la vie à plus d’un millier de personnes.


À cette occasion, Monsieur le Premier Ministre, nous vous demandons si vous aurez, enfin, aux côtés des autres chefs d’États européens, le courage de mettre en œuvre les principes d’humanité et de solidarité constituant le socle des valeurs de l’Union européenne, ou si vous entérinerez les propositions de la Commission européenne reposant sur une série de mesures qui n’auront aucun impact sur les tragédies qui se jouent à nos frontières, voire qui les aggraveront ? Renforcer les moyens de Frontex - l’agence européenne de contrôle des frontières extérieures de l’Union européenne, lutter contre les passeurs et les trafiquants, renforcer la coopération avec les pays non membres de l’Union européenne pour qu’ils contrôlent les départs des migrants en amont sont de fausses solutions.


Ces mesures, Monsieur le Premier Ministre, sont à l’agenda de l’Union depuis des années. Et outre leur inefficacité, elles n’ont produit que des violations des droits des migrants. En renforçant toujours plus la répression et le contrôle des frontières, davantage de migrants et de réfugiés ont péri, particulièrement en mer. En effet, pour arriver en Europe, ils doivent emprunter des voies de plus en plus dangereuses et se retrouvent contraints à faire appel à des passeurs sans scrupules. S’il existait plus de possibilités d’accès légal au territoire européen, il va de soi qu’ils n’auraient pas besoin de mettre systématiquement leurs vies en danger. Quant à demander aux pays non membres de l’Union européenne de contrôler les départs des migrants en amont et de gérer les demandes d’asile, c’est une façon de plus pour l’Europe de se défausser de ses responsabilités et de continuer à mener des négociations avec des régimes dictatoriaux ou non-respectueux des droits de l’Homme.


Faire vôtres de telles mesures, Monsieur le Premier Ministre, équivaudrait à continuer à laisser mourir les migrants et à mentir aux citoyens européens. Si l’Union européenne ne veut pas avoir de sang sur les mains, ce n’est pas un plan d’urgence sécuritaire et répressif qu’elle doit adopter aujourd’hui, mais un plan d’urgence d’accueil s’inscrivant dans un autre paradigme de la politique migratoire européenne.


La Belgique a la possibilité et le devoir de plaider pour que l’Europe aille vers un véritable respect des droits des migrants. Pour cela, l’Union européenne doit immédiatement mettre en place un plan européen de sauvetage en mer, à l’image de ce que fut Mare Nostrum ; mettre fin aux actions de Frontex, dont le mandat n’est pas de sauver des migrants et réfugiés en détresse, mais de les surveiller et les renvoyer dans leur pays d’origine ; prévoir un accueil digne et solidaire en Europe, au lieu d’appliquer aveuglément la réglementation « Dublin » laissant la gestion des migrations aux seuls pays limitrophes. L’Union doit également mettre en œuvre une approche coordonnée d’octroi de visas humanitaires et augmenter les possibilités de voies légales d’accès au territoire européen pour les migrants.


La Belgique, sans même devoir se retrancher derrière les décisions européennes, peut - et doit - agir également à son niveau. Pour cela, elle doit délivrer plus de visas humanitaires aux personnes qui demandent l’asile en Belgique ainsi qu’aux familles de réfugiés. La Belgique se doit de réinstaller bien davantage que 300 réfugiés, vu sa capacité réelle de prise en charge.


Les migrants et les réfugiés fuiront les conflits et la misère, quels que soient les dispositifs de contrôle et de surveillance. Utilisons donc les moyens dont l’Europe dispose pour leur donner un accueil et une protection dignes.


N’est-ce pas là, Monsieur le Premier Ministre, un message que la Belgique gagnerait à porter au sommet européen? Afin que l’on retienne que ce 23 avril 2015 fut le jour où, enfin, la Belgique et l’Europe, au regard de leurs valeurs humanistes, ont eu le courage d’adopter de réelles solutions à ces tragédies humaines.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
La question suivante à laquelle je n'ai pas de réponse et que le ciré ne donne pas dans cet article ( je vais chercher sur le site, à moins que @belgika ait l'info ) est d'un point de vue humaniste tout le monde ne peut qu'être d'accord avec cette proposition, d'un point de vue pratique par contre quel impact pour l'Europe ? Combien de migrants sommes nous capables d’accueillir ? Si notre capacité d'accueil est dépassée que fait on ? Rétablit on Frontex ?
 
B

belgika

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Amnesty international


Selon un projet de déclaration divulgué à la suite d’une fuite, les dirigeants de l’Union européenne (UE) réunis à Bruxelles le 23 avril 2015 vont probablement rejeter dans l’après-midi les appels urgents en faveur d’un élargissement massif des opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée.

Au lieu de proposer un tel élargissement, le projet de déclaration prévoit un doublement du budget de l’opération Triton et des opérations de surveillance des frontières. Or, les navires impliqués dans ces opérations patrouillent au maximum à 30 miles des côtes italiennes et maltaises, soit bien loin du théâtre de la plupart des noyades. Si ces mesures sont adoptées, elles seront encore loin d’offrir l’équivalent de l’opération Mare Nostrum.


« Les propositions du document qui a été divulgué sont terriblement loin de répondre aux besoins. Les dirigeants européens réunis à Bruxelles ont la possibilité et la responsabilité de corriger leurs manquements colossaux qui continuent de conduire des migrants à la mort.


Les propositions avancées font passer les intérêts de l’UE avant les vies humaines. Il ne suffira pas de doubler le budget de l’opération Triton pour résoudre le problème. Ce qu’il faut, c’est changer son objectif et sa zone d’intervention et mettre à sa disposition plus de bateaux et d’avions », a déclaré Gauri Van Gulik, directrice adjointe du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.




« Se contenter de patrouiller aux frontières de l’Europe en ignorant l’urgence de sauver ceux qui se noient est une insulte aux milliers de personnes déjà mortes et un cruel affront à ceux qui n’ont pas d’autre choix que d’entreprendre cette dangereuse traversée. »
 

droitreponse

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Amnesty international


Selon un projet de déclaration divulgué à la suite d’une fuite, les dirigeants de l’Union européenne (UE) réunis à Bruxelles le 23 avril 2015 vont probablement rejeter dans l’après-midi les appels urgents en faveur d’un élargissement massif des opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée.

Au lieu de proposer un tel élargissement, le projet de déclaration prévoit un doublement du budget de l’opération Triton et des opérations de surveillance des frontières. Or, les navires impliqués dans ces opérations patrouillent au maximum à 30 miles des côtes italiennes et maltaises, soit bien loin du théâtre de la plupart des noyades. Si ces mesures sont adoptées, elles seront encore loin d’offrir l’équivalent de l’opération Mare Nostrum.


« Les propositions du document qui a été divulgué sont terriblement loin de répondre aux besoins. Les dirigeants européens réunis à Bruxelles ont la possibilité et la responsabilité de corriger leurs manquements colossaux qui continuent de conduire des migrants à la mort.


Les propositions avancées font passer les intérêts de l’UE avant les vies humaines. Il ne suffira pas de doubler le budget de l’opération Triton pour résoudre le problème. Ce qu’il faut, c’est changer son objectif et sa zone d’intervention et mettre à sa disposition plus de bateaux et d’avions », a déclaré Gauri Van Gulik, directrice adjointe du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.




« Se contenter de patrouiller aux frontières de l’Europe en ignorant l’urgence de sauver ceux qui se noient est une insulte aux milliers de personnes déjà mortes et un cruel affront à ceux qui n’ont pas d’autre choix que d’entreprendre cette dangereuse traversée. »
L'équivalent de Mare Nostrum est largement à la portée de l'UE.
Patrouiller plus proche du lieu de départ aussi.
Par contre changer l'objectif, l'article ne dit pas pour lequel .
 
B

belgika

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La réunion des dirigeants européens est en cours ce jeudi après midi à Bruxelles encore trop tôt pour avoir des informations plus complètes


un plan en dix points adopté lundi par la CE


Les ministres des Affaires étrangères et de l'Intérieur ont déjà adopté lundi un plan en dix points proposés par la Commission européenne, mais les vraies décisions appartiennent aux chefs d'Etat et de gouvernement. Dans un projet de déclaration finale, dont l'AFP a obtenu copie, les 28 s'engagent à tout faire "pour identifier, capturer et détruire les bateaux avant qu'ils ne soient utilisés par les trafiquants". A leur arrivée, les chefs d'Etat et de gouvernement ont tous insisté sur le fait qu'il fallait sauver des vies, "sauver ces pauvres gens", selon les mots du Premier ministre britannique David Cameron. "Le budget de la Coopération au développement sera utilisé pour stabiliser les pays d'origine", a poursuivi David Cameron, tout en précisant que les migrants "devaient être amenés dans le pays sûr le plus proche, l'Italie, sans que cela ouvre automatiquement un droit à l'asile en Grande-Bretagne". Le Premier ministre belge Charles Michel a indiqué que la Belgique était "prête à prendre sa part de responsabilités". "On ne peut plus rester les bras ballants", a-t-il commenté. "Aujourd'hui, nous allons déterminer si nous pouvons encore tolérer que cela se reproduise systématiquement ou si nous nous retroussons les manches." (Belga)

et un article posté ici

Un millier de migrants sauvés par les gardes-côtes italiens en une journée | Page 4
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
La réunion des dirigeants européens est en cours ce jeudi après midi à Bruxelles encore trop tôt pour avoir des informations plus complètes


un plan en dix points adopté lundi par la CE


Les ministres des Affaires étrangères et de l'Intérieur ont déjà adopté lundi un plan en dix points proposés par la Commission européenne, mais les vraies décisions appartiennent aux chefs d'Etat et de gouvernement. Dans un projet de déclaration finale, dont l'AFP a obtenu copie, les 28 s'engagent à tout faire "pour identifier, capturer et détruire les bateaux avant qu'ils ne soient utilisés par les trafiquants". A leur arrivée, les chefs d'Etat et de gouvernement ont tous insisté sur le fait qu'il fallait sauver des vies, "sauver ces pauvres gens", selon les mots du Premier ministre britannique David Cameron. "Le budget de la Coopération au développement sera utilisé pour stabiliser les pays d'origine", a poursuivi David Cameron, tout en précisant que les migrants "devaient être amenés dans le pays sûr le plus proche, l'Italie, sans que cela ouvre automatiquement un droit à l'asile en Grande-Bretagne". Le Premier ministre belge Charles Michel a indiqué que la Belgique était "prête à prendre sa part de responsabilités". "On ne peut plus rester les bras ballants", a-t-il commenté. "Aujourd'hui, nous allons déterminer si nous pouvons encore tolérer que cela se reproduise systématiquement ou si nous nous retroussons les manches." (Belga)

et un article posté ici

Un millier de migrants sauvés par les gardes-côtes italiens en une journée | Page 4

Tout est dit dans la phrase en gras
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Les conseils de l'Australie pour régler le problème :

«Le seul moyen d'empêcher ces tragédies est de mettre fin à l'arrivée des bateaux... Il est urgent que les Européens adoptent une politique très ferme», explique Tony Abbott, le premier ministre conservateur australien.

Migrants : quand l'Australie prodigue ses conseils à l'UE - Les Observateurs

La solution australienne ( je désapprouve )

 
B

belgika

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Marche Funèbre

les photos



un hommage aux victimes




Ligue des droits de l'homme 118783 118784
 

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belgika

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UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
La question suivante à laquelle je n'ai pas de réponse et que le ciré ne donne pas dans cet article ( je vais chercher sur le site, à moins que @belgika ait l'info ) est d'un point de vue humaniste tout le monde ne peut qu'être d'accord avec cette proposition, d'un point de vue pratique par contre quel impact pour l'Europe ? Combien de migrants sommes nous capables d’accueillir ? Si notre capacité d'accueil est dépassée que fait on ? Rétablit on Frontex ?
Salam droitreponse,
Capable ou pas, il faut d'abord sauver les victimes. Ensuite on aura tout le temps de penser à leur régularisation ou à les renvoyer chez eux.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
un aparté de Floris de Bonneville - journaliste -(paru sur bd voltaire)

En lançant son offensive sur la Libye, sur les incroyables conseils d'un philosophe semeur de guerre,
Nicolas Sarkozy savait qu'il libérerait les tribus de leur allégeance au dictateur, créant ainsi un terrain favorable à une vague migratoire sans précédent.

Il est des moments dans la vie d’un homme politique que l’on voudrait passer sous silence. Mais voilà, à l’époque d’Internet, l’oubli, l’amnésie, la mémoire courte sont impossibles à maîtriser, à neutraliser. Et ce que cet homme aurait voulu enterrer à jamais jaillit soudainement de nulle part, retrouvé par un journaliste farfouilleur et indélicat.

C’est ainsi que je suis tombé sur une interview du défunt colonel Kadhafi, l’homme qu’il fallait abattre à tout prix.

L’infâme dictateur qui a mis son peuple à genoux, achetant son silence à coups de pétrodollars.

Lisez bien ce qu’il déclarait lors d’une interview à une télé turque le 7 mars 2011, huit mois avant sa mort. Ce qu’il dit est prémonitoire puisque depuis quelques semaines, c’est la réalité.

"La négligence sur la stabilité de la Libye entraînera l’effondrement de la paix dans le monde via la non-stabilité en mer Méditerranée. Dans le cas où notre pouvoir en Libye devrait s’achever, il y aurait un déversement de millions d’Africains clandestins en Italie, en France, et l’Europe deviendrait noire en peu de temps. C’est notre pouvoir qui bloque l’immigration clandestine. C’est grâce à nous qu’il règne la stabilité en Méditerranée, tout au long des 2.000 km de côtes libyennes. Nous empêchons l’immigration, le développement d’Al-Qaïda. Sauf pour ceux qui se sont faufilés jusqu’à présent. Donc, si la stabilité de la Libye venait à être ébranlée, cela aurait immédiatement des mauvaises répercussions sur l’Europe et en Méditerranée, et sur Israël. Tous seront en danger."

Nicolas Sarkozy, alors président de la République Française, a balayé cette menace d’un revers de main.

Huit mois plus tard, le 21 octobre 2011, il faisait exécuter le frère guide et ouvrait la voie à un gigantesque bouleversement politico-tribal dont on connaît aujourd’hui les conséquences locales :
la prise de pouvoir par les islamistes les plus radicaux et l’accomplissement des sinistres prévisions énoncées à la télé turque dont il n’ignorait rien.

En lançant son offensive sur la Libye qu’il voulait, soi-disant, libérer, sur les incroyables conseils d’un philosophe à la petite semaine, semeur de guerre, Nicolas Sarkozy savait donc qu’il libérerait les tribus de leur allégeance au dictateur, créant ainsi un terrain favorable à l’implantation des terroristes et à une vague migratoire sans précédent.

Après la lecture de cet interview télévisée du guide de la révolution, la responsabilité de Nicolas Sarkozy est donc accablante.

On peut, on doit lui imputer cette invasion prévue par son grand ami – devenu son grand ennemi – Kadhafi.
Le guide suprême n’avait-il pas aussi prédit, en juin 2010, que l’Europe serait musulmane : « Il y a des signes qu’Allah va faire triompher l’islam en Europe – sans sabres ni armes ni conquête militaire. Les 50 millions de musulmans vont transformer l’Europe en un continent musulman en quelques décennies. »

Notre ancien président de la République a donc lancé ses avions sur la Libye, avec la complicité des Américains, trop heureux de cette prévisible invasion, en sachant pertinemment que la chute du dictateur entraînerait une immigration incontrôlée à travers la Méditerranée.

Cela devrait être une bonne raison pour qu’il évite de se représenter, quel que soit son adversaire.
Un homme politique qui est sourd et qui a une vue à très court terme, sans stratégie de remplacement (autre que le fameux Grand Remplacement que sa courte vue nous amène à l’allure d’un TGV), devrait être éliminé de toute élection.

Et dans le cas de Nicolas Sarkozy, il devrait être poursuivi pour mise en danger d’un continent.

Mais la République nous a appris que plus nos élus nous conduisent droit dans le mur, plus on les réélit

:(:indigne:

mam
 

ainsebaa

Sauf erreur, je ne me trompe jamais.
un aparté de Floris de Bonneville - journaliste -(paru sur bd voltaire)

En lançant son offensive sur la Libye, sur les incroyables conseils d'un philosophe semeur de guerre,
Nicolas Sarkozy savait qu'il libérerait les tribus de leur allégeance au dictateur, créant ainsi un terrain favorable à une vague migratoire sans précédent.

Il est des moments dans la vie d’un homme politique que l’on voudrait passer sous silence. Mais voilà, à l’époque d’Internet, l’oubli, l’amnésie, la mémoire courte sont impossibles à maîtriser, à neutraliser. Et ce que cet homme aurait voulu enterrer à jamais jaillit soudainement de nulle part, retrouvé par un journaliste farfouilleur et indélicat.

C’est ainsi que je suis tombé sur une interview du défunt colonel Kadhafi, l’homme qu’il fallait abattre à tout prix.

L’infâme dictateur qui a mis son peuple à genoux, achetant son silence à coups de pétrodollars.

Lisez bien ce qu’il déclarait lors d’une interview à une télé turque le 7 mars 2011, huit mois avant sa mort. Ce qu’il dit est prémonitoire puisque depuis quelques semaines, c’est la réalité.

"La négligence sur la stabilité de la Libye entraînera l’effondrement de la paix dans le monde via la non-stabilité en mer Méditerranée. Dans le cas où notre pouvoir en Libye devrait s’achever, il y aurait un déversement de millions d’Africains clandestins en Italie, en France, et l’Europe deviendrait noire en peu de temps. C’est notre pouvoir qui bloque l’immigration clandestine. C’est grâce à nous qu’il règne la stabilité en Méditerranée, tout au long des 2.000 km de côtes libyennes. Nous empêchons l’immigration, le développement d’Al-Qaïda. Sauf pour ceux qui se sont faufilés jusqu’à présent. Donc, si la stabilité de la Libye venait à être ébranlée, cela aurait immédiatement des mauvaises répercussions sur l’Europe et en Méditerranée, et sur Israël. Tous seront en danger."

Nicolas Sarkozy, alors président de la République Française, a balayé cette menace d’un revers de main.

Huit mois plus tard, le 21 octobre 2011, il faisait exécuter le frère guide et ouvrait la voie à un gigantesque bouleversement politico-tribal dont on connaît aujourd’hui les conséquences locales :
la prise de pouvoir par les islamistes les plus radicaux et l’accomplissement des sinistres prévisions énoncées à la télé turque dont il n’ignorait rien.

En lançant son offensive sur la Libye qu’il voulait, soi-disant, libérer, sur les incroyables conseils d’un philosophe à la petite semaine, semeur de guerre, Nicolas Sarkozy savait donc qu’il libérerait les tribus de leur allégeance au dictateur, créant ainsi un terrain favorable à l’implantation des terroristes et à une vague migratoire sans précédent.

Après la lecture de cet interview télévisée du guide de la révolution, la responsabilité de Nicolas Sarkozy est donc accablante.

On peut, on doit lui imputer cette invasion prévue par son grand ami – devenu son grand ennemi – Kadhafi.
Le guide suprême n’avait-il pas aussi prédit, en juin 2010, que l’Europe serait musulmane : « Il y a des signes qu’Allah va faire triompher l’islam en Europe – sans sabres ni armes ni conquête militaire. Les 50 millions de musulmans vont transformer l’Europe en un continent musulman en quelques décennies. »

Notre ancien président de la République a donc lancé ses avions sur la Libye, avec la complicité des Américains, trop heureux de cette prévisible invasion, en sachant pertinemment que la chute du dictateur entraînerait une immigration incontrôlée à travers la Méditerranée.

Cela devrait être une bonne raison pour qu’il évite de se représenter, quel que soit son adversaire.
Un homme politique qui est sourd et qui a une vue à très court terme, sans stratégie de remplacement (autre que le fameux Grand Remplacement que sa courte vue nous amène à l’allure d’un TGV), devrait être éliminé de toute élection.

Et dans le cas de Nicolas Sarkozy, il devrait être poursuivi pour mise en danger d’un continent.

Mais la République nous a appris que plus nos élus nous conduisent droit dans le mur, plus on les réélit

:(:indigne:

mam

j'ai l'impression que beaucoup passent par la Turquie.
je conseillerai donc à Erdogan de faire un beau discours après moi le déluge.
Beaucoup passe par le Sinai cela tendrait à donner raison à Sissi qui a viré le "démocrate" Morsi.

les tyrans justement par la tyrannie impose une certaine stabilité doit on alors dire Vive la dictature et à bas la démocratie.

c'est le sens que j'ai retenu de ton intervention.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
C'est
Je n'ai jamais porter Khadafi dans mon cœur mais avoir pris le temps et des mesures au préalable plus réfléchi avant aurait été plus intelligent.
C'est ce que pensait l'état major français :) mais ils obéissent.
Mais sous Kadhafi c'était ça @ainsebaa

http://archives-lepost.huffingtonpo...i-pour-ouvrir-des-camps-de-concentration.html

Les camps Libyens sont des camps fermés, militarisés, des camps de concentration.

C'est ainsi que, poursuivant son action d'externalisation, engagée depuis les années 90, en infraction avec la convention de Genève qui interdit le refoulement, l'Europe rafle, déporte, crée des camps de concentration en Libye, pays non-signataire de la convention de Genève sur les demandeurs d'asile.
" Les yeux externes n’ont pas le droit de regarder ce qui se passe dans les salles du pouvoir où les accords bilatéraux se signent et où des pays qui violent les droits humains, tels que la Libye ou le Maroc, sont proclamés gendarmes de l’Europe.Aucun appareil de photo n’a eu le droit d’entrer dans les camps libyens où les témoignages des migrants parlent de viols massifs et de tortures quotidiennes, ni à Kidal ou à Durkou, ou des centaines des migrants sont refoulés au milieu du désert..

Les images s’arrêtent à l’arrivée, là où les migrants reçoivent les soins des associations humanitaires. Ce qui se passera ensuite dans les centres d’accueil, prisons fermées pour migrants, est interdit aux objectifs des photographes, les violences et le racisme sont couverts sous prétexte de secret d’Etat ! Et puis la suite, la procédure des demandeurs d’asile, la vie précaire, l’exploitation sur les lieux de travail, les maladies contractées en travaillant 15 heures par jour dans les champs de tomates, les centres de rétention, les rafles dans les rues européennes, les expulsions.

Tout cela n’apparaît pas dans les images qu’autorise l’Europe : celles qui parlent d’un nombre indéfini des personnes qui frappent aux portes de l’Europe; les raisons pour lesquelles elles le font et ce qui se passe après ne doivent pas figurer dans les journaux télévisés qui arrivent dans les maisons européennes ".

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Alors que ceux qui soutiennent que pour les migrants c'était mieux avant, se préoccupent ils des migrants ?
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
les camps dont tu parles existent toujours autour de la mer méditerranée pour les candidats au départ
rien de changer.....

"Et puis la suite, la procédure des demandeurs d’asile, la vie précaire, l’exploitation sur les lieux de travail, les maladies contractées en travaillant 15 heures par jour dans les champs de tomates, les centres de rétention, les rafles dans les rues européennes, les expulsions."
là nous plus, rien de changer...

comment des pays soit disant civilisés peuvent ainsi mettre à mal tout un pays, pour ne pas dire plusieurs,
sans avoir de plan de rechange, sans prendre en charge leurs populations ???

mam
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
les camps dont tu parles existent toujours autour de la mer méditerranée pour les candidats au départ
rien de changer.....

"Et puis la suite, la procédure des demandeurs d’asile, la vie précaire, l’exploitation sur les lieux de travail, les maladies contractées en travaillant 15 heures par jour dans les champs de tomates, les centres de rétention, les rafles dans les rues européennes, les expulsions."
là nous plus, rien de changer...

comment des pays soit disant civilisés peuvent ainsi mettre à mal tout un pays, pour ne pas dire plusieurs,
sans avoir de plan de rechange, sans prendre en charge leurs populations ???

mam
Mam

Si vous parlez de la guerre faite à khadafi , le plan B aurait du être prévu ( l'état major avait averti les politiques ) , tout comme en Syrie . Il n'en demeure pas moins que le chaos est endémique , le plan B aurait consisté à remettre un dictateur ...
Par ailleurs khadafi aurait il accepte l'émergence d'une démocratie à ses portes ?
Bref géo politiquement il eut mieux valu ne rien faire , mais du point de vue des migrants , dans un cas comme dans l'autre pas grand chose à attendre.
 
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