Marine le pen mal perçue par les français selon un sondage

Près de 7 Français sur 10 (68 %) ont une mauvaise opinion de Marine Le Pen, et 78 % ne feraient pas confiance à la présidente du FN si elle devait gouverner le pays, selon un sondage BVA pour Le Parisien publié samedi 10 mai.

L'enquête a été conduite auprès d'un échantillon de 1 102 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas), qui ont été recrutées par téléphone et interrogées par Internet les 29 et 30 avril.

« RACISTE » MAIS « CONVAINCANTE »

Les résultats indiquent que 30 % des sondés ont une bonne opinion de la patronne du FN (8 % une très bonne opinion, 22 % plutôt une bonne opinion), contre 23 %, qui en ont une plutôt une mauvaise et 45 %, une très mauvaise ; 2 % ne se prononcent pas.

Une large majorité des sondés trouvent Marine Le Pen plutôt « agressive » (71 %), « démagogique » (67 %) et « raciste » (60 %). Une minorité la qualifie de « visionnaire » (27 %), « sympathique » (31 %), « honnête » (35 %), « ayant la stature d'une femme d'Etat » (37 %) ou « compétente » (38 %).

http://www.lemonde.fr/politique/art...francais-selon-un-sondage_4414796_823448.html
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
nous allons faire confiance au Monde pour ce sondage bidon
Et les élections, elles mentent ? Quand même la gauche vote à droite (ou la réciproque) pour empêcher le FN de passer, ce n’est pas le journal Le Monde qui parle, c’est la réalité.

pourtant les électeurs du FN sont de plus en plus nombreux
… et plus le rejet augmente de l’autre côté. C’est ça qu’on appel un parti clivant. Si un truc pareil était élu (assez improbable… il n’y a que contre Mélenchon qu’elle pourrait peut‑être l’emporter, et ce ne serait même pas gagné et ce serait un second tour totalement improbable), ce n’est pas l’Europe qu’elle mettrait en miette, mais la france, en la coupant en deux.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Près de 7 Français sur 10 (68 %) ont une mauvaise opinion de Marine Le Pen, et 78 % ne feraient pas confiance à la présidente du FN si elle devait gouverner le pays, selon un sondage BVA pour Le Parisien publié samedi 10 mai. […]
Il n’y a pas que des jeunes de 16 ans en france :rolleyes:, pas tous aussi faciles à berner.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Présidente du FN, isolée à Strasbourg, cherche amis europhobes
POPULISMES ET EXTRÊME DROITE EN EUROPE. Marine Le Pen cherche de nouveaux alliés au sein de l'extrême droite européenne, avec pour objectif de prendre la tête d'un fort groupe de députés le 25 mai.

Vous ne m'avez pas vue puisque je ne suis jamais là !" Croisée mi-avril à la cafétéria des élus à Strasbourg, Marine Le Pen, régulièrement épinglée pour son absentéisme au Parlement européen, ironise. Si, si, la députée européenne qu'elle est depuis dix ans est visible, de temps en temps, lors de ces sessions dans la capitale alsacienne, ne serait-ce que parce qu'il faut signer la feuille de présence pour toucher son indemnité.
Mais la présidente du FN ne s'en cache pas : son niveau d'implication dans les travaux européens est proche de zéro. La faute, dit-elle, au fait qu'elle n'appartient pas à un groupe puissant comme les socialistes, les conservateurs ou les Verts européens.

C'est très frustrant de n'avoir aucun pouvoir, on finit par ne plus aller en commissions parce que cela ne sert à rien d'être là à écouter les autres."
Marine Le Pen, un fantôme sur la scène européenne ? Cela pourrait ne pas durer. Car, si elle fuit aujourd'hui les débats bruxellois, la patronne du FN s'active pour nouer des alliances, constituer un puissant groupe europhobe dans la future assemblée de Strasbourg et étendre ainsi sa sphère d'influence. Et l'égérie frontiste, à qui les sondages français pronostiquent un fort score aux européennes, rencontre quelques échos.

"Dédiabolisation"
Jusqu'ici, en Europe, le FN faisait surtout peur. Son fondateur, Jean-Marie Le Pen, avec ses saillies à caractère antisémite et ses dérapages répétés sur les chambres à gaz, était jugé trop sulfureux par une bonne partie de l'extrême droite européenne. L'ex-numéro deux Bruno Gollnisch se souvient qu'à une époque ni lui ni Le Pen ne pouvaient mettre les pieds aux Pays-Bas ou en Grèce sans risquer de subir des menaces ou de provoquer des manifs monstres. Le FN avait quand même quelques amis, réunis au sein de l'Alliance européenne des Mouvements nationaux.

Quand Marine Le Pen prend la tête de son mouvement, en 2011, elle décide d'imprimer sa marque. Et d'engager la "dédiabolisation" à tous les étages, y compris sur la scène internationale. Elle affiche l'intention de rompre avec ses alliés les plus encombrants, ceux qu'elle appelle les "mouvements très radicaux aux positionnements contestables".En premier lieu : le Jobbik hongrois, "à la limite de l'antisémitisme", juge-t-on dans son entourage, ou le British National Party, qui limitait, au départ, l'adhésion aux Blancs...

La stratégie de la cheftaine frontiste a partiellement porté ses fruits. Le FN a intégré l'Alliance européenne pour la Liberté (AEL), où il a rejoint les démocrates suédois, les Belges du Vlaams Belang ou encore le FPO, le Parti de la Liberté autrichien, autrefois dirigé par Jörg Haider, et depuis 2005 par Heinz-Christian Strache. Mais ceux-là sont des amis de longue date de l'extrême droite française : Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch se sont eux aussi rendus au bal des corporations étudiantes de Vienne avant que "Marine" n'aille à son tour en 2012 danser une valse qui fit polémique aux côtés de pangermanistes. "Le FPO est un parti de gouvernement", répète celle qui en France aspire à prendre le pouvoir.

"Un conglomérat de nègres"
Cela n'empêche pas ses camarades autrichiens de déraper : la tête de liste du FPO aux européennes, Andreas Mölzer, a dû se retirer après avoir comparé, dans une conversation enregistrée à son insu par un journaliste, l'Union européenne à "un conglomérat de nègres" dont le souci de tout réglementer ferait passer le régime nazi pour un espace de liberté...

Mais la vraie "prise" de Marine Le Pen vient des Pays-Bas. Il s'agit du leader néerlandais peroxydé Geert Wilders, chef du Parti pour la Liberté (PVV). Lui qui affiche sa proximité avec Israël ne voulait pas entendre parler de Jean-Marie Le Pen. Mais il ne rechigne plus à s'afficher aux côtés de sa fille. "C'est un changement de comportement de sa part à lui, assure Marine Le Pen. Il s'est rendu compte qu'il fallait qu'il sorte de son isolationnisme."

Un premier déjeuner a été organisé en avril 2013. L'occasion de régler les malentendus, explique Ludovic de Danne, le conseiller Europe de la présidente du FN :

On a levé les ambiguïtés sur le racisme ou l'antisémitisme dont on était mutuellement accusés et Wilders s'est défendu de toute islamophobie."
Pas islamophobe, vraiment ? C'est pourtant le même Wilders qui, le 19 mars dernier, en conclusion d'un meeting à La Haye, lance à ses partisans : "Vous voulez plus ou moins de Marocains dans cette ville ?" "Moins, moins, moins", répond la salle. "On va régler ça !" promet-il. Peu importe, "Marine" est tellement contente d'avoir un nouvel ami. Un populiste néerlandais qui partage avec elle le rejet de l'immigration et de l'Europe. En novembre dernier, elle était à ses côtés à La Haye pour vanter leur rapprochement.

Trouver les partis "compatibles"
Ces derniers mois, l'ex-candidate à la présidentielle a d'ailleurs beaucoup voyagé. Elle est aussi allée en Suède, à l'automne 2013, rencontrer le leader du parti d'extrême droite, les Démocrates suédois (SD). Son conseiller Ludovic de Danne a été dépêché à Turin au congrès de la Ligue du Nord, dont le dirigeant, Matteo Salvini, dit partager "99%" des idées frontistes sur l'Europe. Ce jeune assistant mariniste au Parlement européen a aussi été chargé d'une mission dans les pays de l'Est - Roumanie, Bulgarie, Slovaquie et République tchèque - pour trouver les partis "compatibles" avec son mouvement.

La députée Marion Maréchal-Le Pen a aussi pris ses valises pour se joindre à un rassemblement du Vlaams Belang, formation xénophobe et séparatiste flamande.

Pourtant, malgré ses assauts, il est encore des résistants à la "dédiabolisation". La patronne du FN a essuyé un échec de taille en étant éconduite par un autre leader europhobe qui a le vent en poupe dans son pays : l'Anglais Nigel Farage, le leader de l'Ukip (United Kingdom Independence Party). La Française l'a rencontré et lui a ouvert les bras sur la BBC. En vain : Farage juge que la présidente du FN "essaie d'éloigner son parti de son passé compromettant, mais le bagage historique est toujours là".

Du coup, le Britannique préfère s'afficher aux côtés du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. De quoi susciter un petit commentaire acide de Bruno Gollnisch, qui regrette que le FN ait tourné le dos à ses amis du Jobbik hongrois pour chercher des partenaires moins fables :

Il vaut mieux des amis fidèles même s'ils sont diabolisés que des personnalités plus difficilement saisissables."
Constituer un groupe europhobe
Cela ne devrait pas empêcher la fille de Jean-Marie Le Pen d'atteindre son objectif le 25 mai : constituer avec ses alliés un groupe europhobe et disposer des moyens qui vont avec en termes de communication et de finances. Pour cela, il faudra obtenir au total 25 députés de sept nationalités différentes. Un objectif à sa portée si une vague europhobe déferle.

Selon les calculs de Marine Le Pen, le futur Parlement européen pourrait compter un gros tiers d'élus eurosceptiques. La présidente du FN aura de fait une position plus centrale : aujourd'hui, elle ne siège qu'avec son père et Bruno Gollnisch, après le petit 6,3% obtenu lors du scrutin de 2009.

Demain, étant donné le poids de la France, elle pourrait envoyer le plus gros contingent d'élus europhobes.

On est très regardés et considérés par les autres comme un très grand parti", explique Marion Maréchal-Le Pen, qui verrait bien sa tante comme présidente du futur groupe.
C'est aussi ce qu'anticipe Ludovic de Danne :

On va créer un groupe autour de Marine. Elle est perçue comme un leader naturel, comme une locomotive. C'est un peu l'anti-Merkel."
"Dissolution de la zone euro"
Avec quel socle idéologique commun ? Les nouveaux alliés de Marine Le Pen partagent les mêmes ennemis : les "diktats" de Bruxelles, l'immigration massive... Sur la monnaie unique, ils s'accordent dans le manifeste de l'AEL pour envisager "une dissolution concertée de la zone euro" et laisser d'ici là la possibilité aux Etats membres d'en sortir.

Nous sommes tous pour la souveraineté. Ce qu'on ne veut pas, c'est que l'Europe nous impose quelque chose", résume la présidente du FN, tête de liste dans le Nord-Ouest.
Bref, le fameux précepte : chacun maître chez soi ! Il vaut mieux car, au-delà de ses épouvantails communs, l'alliance a un côté auberge espagnole : entre la Ligue du Nord séparatiste et le FN très jacobin, ou entre Wilders, défenseur du mariage homosexuel, et Marine Le Pen qui le combat.

"Ces groupes ont toujours une vie tumultueuse, souligne le chercheur associé à l'Iris (Institut de Relations internationales et stratégiques) Jean-Yves Camus. Des partis nationalistes, c'est plus difficile à accorder que des partis fédéralistes." C'est bien beau de se trouver de nouveaux amis, mais, pour les conduire du même pas après le 25 mai, le "fantôme de Strasbourg" aura encore un sacré boulot.

Maël Thierry


mam
 

infidel

PEACE & PORC !....
Le jour où l'on pourra faire confiance à des sondages, on pourra aussi se jeter d'immeuble sans se blesser :rolleyes:

Tu me fais penser a cette célébre citation qui est malheureusement toujours d'actualité

« Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées » (Winston Churchill)

c'est clair que les sondages ne sont pas fiable,et sont utilisé uniquement pour convaincre les gens de voter dans le bon sens qu'ils veulent.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Mais la vraie "prise" de Marine Le Pen vient des Pays-Bas. Il s'agit du leader néerlandais peroxydé Geert Wilders, chef du Parti pour la Liberté (PVV). Lui qui affiche sa proximité avec Israël
Quoique au dernières nouvelles, il a tellement dérapé que la communauté Juives des Pays‑Bas, en est arrivé à le rejeter, et une partie de celle‑ci, à prendre la défense de la communauté Musulmane sans‑cesse attaqué par Geert Wilders.

Il y en a qui vont faire la grimace ici, en soutenant le FN et en voyant à quoi il s’associe en Europe :rolleyes:.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Tu me fais penser a cette célébre citation qui est malheureusement toujours d'actualité

« Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées » (Winston Churchill)

c'est clair que les sondages ne sont pas fiable,et sont utilisé uniquement pour convaincre les gens de voter dans le bon sens qu'ils veulent.
Tu as déjà travaillé pour un institut de sondage ? Moi oui, et je peux dire que tu raconte n’importe.
 
nous allons faire confiance au Monde pour ce sondage bidon
pourtant les électeurs du FN sont de plus en plus nombreux

En meme temps si tu lis le sondage dans l'autre sens, t'as quand meme pres de 30% de francais qui la trouvent visionnaire (!) et 40% competente.

Visionnaire ******, une societé fliquée remplie de blancos catho-tradi , le pied.

Ca ressemble quand meme a un plebiscite ( pour un parti d'extreme droite c'est enorme) et ca me fait mal au ***.
 
Dernière édition:

Milamber

Soyez bon envers chacun ~
VIB
Tu me fais penser a cette célébre citation qui est malheureusement toujours d'actualité

« Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées » (Winston Churchill)

c'est clair que les sondages ne sont pas fiable,et sont utilisé uniquement pour convaincre les gens de voter dans le bon sens qu'ils veulent.
Intéressante citation je connaissais pas :p
Falsifié ou non, je fais partie de ceux qui pensent que les sondages ne sont pas démonstratifs, ils peuvent être utile, mais ne valent pas en argument solide (j'entends style c'est un argument très convaincant), de par leur nature, leur application et leur mise en place...
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Intéressante citation je connaissais pas :p
Falsifié ou non, je fais partie de ceux qui pensent que les sondages ne sont pas démonstratifs, ils peuvent être utile, mais ne valent pas en argument solide (j'entends style c'est un argument très convaincant), de par leur nature, leur application et leur mise en place...
Ils servent à ne pas être totalement aveugle, et ne peuvent pas tout éclairé. Ils peuvent aussi servir à faire du suivi des effets d’un acte, par exemple savoir si les modifications d’une ligne de bus satisfont la population ou si le changement de présentation d’un produit améliore son image ou sa praticité auprès des clients.

Pour servir de preuve d’un phénomène sociale, il faudrait pas un sondage, mais une bonne centaine d’études semblable à un sondage, dont la formulation des questions serait soigneusement contrôlé pour ne pas suggérer des réponses, et dans des conditions strictement contrôlées et tout le tralala procédurier des sciences.

L’investissement dans un sondage est aussi limité par l’intérêt de ce qui est étudié ou l’amortissement de la société commerciale commandant le sondage (dans le cas où c’est une société commerciale qui souhaite sonder des clients). Et l’investissement qui peut être accordé, joue aussi sur la qualité et la fiabilité des résultats.
 

Scoco

Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
Modérateur
nous allons faire confiance au Monde pour ce sondage bidon
pourtant les électeurs du FN sont de plus en plus nombreux
Lol, le même institut de sondage mettait Mélenchon devant Marine à la présidentielle, après les élections, il a fait 11 et elle 18% lol
 

Milamber

Soyez bon envers chacun ~
VIB
Ils servent à ne pas être totalement aveugle, et ne peuvent pas tout éclairé. Ils peuvent aussi servir à faire du suivi des effets d’un acte, par exemple savoir si les modifications d’une ligne de bus satisfont la population ou si le changement de présentation d’un produit améliore son image ou sa praticité auprès des clients.
Je n'ai pas dit le contraire, j'ai simplement dit que de mon point de vue (qui n'est que mien :p) ils ne convainquent pas comme la sur-utilisation actuelle essaie de le faire. La ligne de bus est un bon exemple par contre de ce que tu illustres, à échelle locale.

Pour servir de preuve d’un phénomène sociale, il faudrait pas un sondage, mais une bonne centaine d’études semblable à un sondage, dont la formulation des questions serait soigneusement contrôlé pour ne pas suggérer des réponses, et dans des conditions strictement contrôlées et tout le tralala procédurier des sciences.
+1 :cool:
L’investissement dans un sondage est aussi limité par l’intérêt de ce qui est étudié ou l’amortissement de la société commerciale commandant le sondage (dans le cas où c’est une société commerciale qui souhaite sonder des clients). Et l’investissement qui peut être accordé, joue aussi sur la qualité et la fiabilité des résultats.
Entendons nous bien, dans le cas de la politique, les sondages ne sont pas fiables du tout (pour moi), et pourtant on en a par dessus le marché partout. On est pourtant pas dans le cas d'établissement de marché, ou d'une étude de celui ci, ou encore une mise en place d'un projet. Cette surdose a pour objectif => l'influence
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Entendons nous bien, dans le cas de la politique, les sondages ne sont pas fiables du tout (pour moi), et pourtant on en a par dessus le marché partout.
Unfortunately true. Les sondages en politique sont un cas à part, à cause de leur sur‑exploitation, comme tu l’as souligné, mais aussi parce que les électeurs jouent avec sondage quand ils y répondent. De même qu’il y a des élections défouloir ou des élections sanction, il y a des sondages défouloir ou des sondages sanction, qui ne reflètent pas toujours les intentions réelles de vote.

Les instituts de sondages politiques le savent d’ailleurs, et essaient de corriger, mais ce n’est pas facile et pas assez fiable (ils font ce qu’ils peuvent quand‑même).

Malheureusement aussi, dans un système ou les élections ne sont pas à la proportionnelle, comme les présidentielles en france (pour ces élections, la proportionnelle est même impossible), font que les sondages sont presque nécessaires, parce qu’on est parfois obligé(e)s de savoir comment les autre vont probablement voter pour savoir qu’elle est la meilleure option pour son propre vote.

Il y a le problème des sondages sur‑exploités en politique, et en même temps une nécessité des sondages dans certains scrutins. Il existe des systèmes de vote alternatifs (ordre par préférence, notes individuelles données au candidats) qui ne présenteraient pas ce problème, mais ça ce sera peut‑être pour un autre sujet un jour.
 
Pauvre, pauvre Marine Le Pen, qui ne gouvernera jamais !

Tout va bien, paraît-il, pour elle. Des sondages flatteurs. Mais on sait depuis La Fontaine que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute…

Donc, à en croire Yves Jégo, auteur d’un livre dont Atlantico a publié les bonnes feuilles, l’arrivée au pouvoir de la présidente du Front national est inéluctable. Sur la couverture de son livre, cette information péremptoire est atténuée par un "Sauf si…". Mais ces deux mots sont écrits en tout petits caractères. Ce serait en gros que le malheureux Jégo ne vendrait pas un exemplaire de son bouquin. Les Français veulent Marine, lui disent nombre de ses électeurs. Les Français veulent Marine, indiquent des sondages.


Les Français votent Marine, écrivent les journaux pour s’en inquiéter ou pour s’en réjouir. Ici on se lamente. Là on crie "Alléluia". Même Marine Le Pen, que l’on imaginait plus avisée, a fini par y croire puisqu’elle vient de déclarer qu’elle était "prête à gouverner".

Et puis, patatras ! arrive un sondage BVA qui met fin aux flonflons de la fête. 68% des Français rejettent Marine Le Pen. Et 78% ne lui font pas confiance pour gouverner. Ricanements du côté des tenants du FN. Sondage bidon, sondage commandité par l’UMPS ! Une rhétorique éprouvée, et d’une très lassante monotonie… Il en va de cette réaction nerveuse comme de la morale du Bantou définie par un polémiste célèbre : "Moi manger femme du voisin, y a bon ! Voisin manger ma femme, y a pas bon !"

78% des Français ne veulent pas de Marine Le Pen au pouvoir, y a pas bon sondage ! Quand le même institut, BVA, dans d’autres sondages, fait du Front national le premier parti de France aux européennes y a bon sondage ! C’est comme ça. Et c’est plutôt pitoyable. Mais bon, les mots "Front national" font vendre des journaux et des livres. Il y a encore quelques années de cela, ce rôle d’appât et d’incitation à l’achat était dévolu aux "qui sont les Juifs de France" ou aux "secrets des francs-maçons". Le progrès est incontestable

la suite

http://www.atlantico.fr/decryptage/...-gouvernera-jamais-benoit-rayski-1564632.html
 

ELMORITANI

Aka tonystark
VIB
le fn monte en force c'est sûr, mais même si on a une version de jean marie avec une paire d'ovaires, il seront toujours 3emes voire 2émes dans le meilleur des cas
 
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