Marine le pen: "nous ne sommes pas un mouvement d'extrême droite"

Scoco

Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
Modérateur
Invitée de Ruth Elkrief jeudi soir, la présidente du Front national a réaffirmé sa volonté de distinguer son mouvement de l'extrême droite, "amalgame" utilisé, selon elle, pour dénigrer son parti.


"Extrême droite" est pour Marine Le Pen "un terme péjoratif", la présidente du Front national l'a réaffirmé sur BFMTV jeudi soir. Et Marine Le Pen compte bien se tourner "vers les tribunaux pour faire admettre que ce terme n'est pas du tout comme on nous l'explique, uniquement un positionnement sur l'échiquier politique".

Il est utilisé, selon elle pour "dénigrer le Front national", et relève de "l'amalgame avec des comportements ou d'autres mouvements qui sont éminemment critiquables".

"Guerre sémantique"

"Nous ne sommes pas un mouvement d'extrême droite" a martelé Marine Le Pen, "je demande juste que les médias qui sont soumis à une obligation d'impartialité, cessent d'utiliser un terme qui est aujourd'hui utilisé comme une injure".

Marine Le Pen dénonce ainsi une "guerre sémantique contre le Front national et contre les millions d'électeurs du Front national". "Traiter le Front national d'extrême droite, c'est aller à l'encontre de la justice et de la vérité".

"Au Front national, personne n'a eu la francisque"

Interrogée par Ruth Elkrief sur les origines du Front national, le groupe néofasciste Ordre nouveau, avec d'anciens poujadistes et des pétainistes, Marine Le Pen a préféré attaquer: "au Front national, personne n'a eu la francisque, la plus haute distinction du régime de Vichy, seul Mitterrand l'a eue".

(...)

http://www.bfmtv.com/politique/mari...-pas-un-mouvement-dextreme-droite-616416.html
 
Toutefois le FN semble correspondre aux 9 points qui permettent de qualifier les idéologies "d'extrême-droite":

  • "La haine du présent

  • la nostalgie d’un âge d’or ;

  • l'éloge de l’immobilité, conséquence du refus du changement ;

  • l'anti-individualisme, conséquence des libertés individuelles et du suffrage universel ;

  • l'apologie des sociétés élitaires, l'absence d’élites étant considérée comme une décadence ;

  • la nostalgie du sacré, qu'il soit religieux ou moral ;

  • la peur du métissage génétique et de l’effondrement démographique ;

  • la censure des mœurs, notamment la liberté sexuelle et l'homosexualité ;

  • l'anti-intellectualisme, les intellectuels n’ayant aucun contact avec le monde réel (Poujadisme)."
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Et Marine Le Pen compte bien se tourner "vers les tribunaux pour faire admettre que ce terme n'est pas du tout comme on nous l'explique, uniquement un positionnement sur l'échiquier politique".
Si ses électeurs la croient vraiment quand elle dit ça, ce sont vraiment des veaux. S’ils ne la croient pas et continuent à dire vouloir voter pour elle, ce sont encore des veaux.
 
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