Maroc : Un accord sur la pêche artisanale conclu avec le Japon

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el jadida/mazagan beach
Maroc : Un accord sur la pêche artisanale conclu avec le Japon
Maroc
03-07-2009
Un accord de coopération sur la mise en oeuvre d'un nouveau programme de formation dans le domaine de la promotion de la pêche artisanale, pour la période 2009-2011, a été signé entre le Ministère marocain de l'agriculture et de la pêche maritime et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA). En vertu de cet accord, le Centre de qualification professionnelle maritime (CQPM) de Larache devra organiser, avec le soutien financier et technique de la JICA, trois sessions de formation en matière de promotion de la gestion durable des ressources halieutiques. Une vingtaine de participants du Bénin, Cameroun, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée-Conakry, Guinée-Bissau, Iles Comores, Mauritanie et Sénégal bénéficieront de cet accord.
 

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Le Japon, modèle d'une politique du récif artificiel [modifier]
Article détaillé : Récif artificiel au Japon.

Au Japon, seul pays à avoir réussi à quasi-stabiliser et localement restaurer sa ressource halieutique marine, environ 350 modèles de récifs répondant aux besoins de différentes espèces et aux conditions de milieu ont été construits sur environ 20 000 sites (en 2001, avec un budget annuel d'un milliard d'euros pour l’étude et bio-aménagement des fonds marins) après des travaux empiriques, puis scientifiques, basés sur l’étude in-situ des comportements, besoins et capacités de migration/recolonisation des espèces locales. Ces récifs protègent et attirent aujourd’hui des dizaines de millions de poissons et crustacés. Les plus grands de ces récifs mesurent plusieurs milliers de mètres cubes et 80 mètres de haut.

En France, seule une quarantaine d’expérience ont été mises en place, essentiellement à l’initiative de 2 chercheurs spécialisés de l'Université de Montpellier, dont Sylvain Pioch, chercheur au laboratoire GESTER (Gestion des sociétés, des territoires et des risques) à l’Université Paul-Valéry de Montpellier formé au Japon[1]. Quelques autres projets sont en cours (dont ceux étudiés par Egis-eau, qui doit installer 200 récifs au large d'Agde, Hérault) (10 m 3 chacun environ, posés à des profondeurs de 10 à 30 mètres), avec le concours et suivi de l'école des mines d'Alès et le CNRS.[2
 
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