Le Maroc ne connaît pas la crise

5,3% de croissance en 2009 et un chômage en baisse



Les indicateurs économiques disponibles à la fin de l’année 2009 témoignent de l’excellente résistance de l’économique chérifienne face à la crise mondiale : un chômage passé de 9,6% de la population active en 2008 à 9,1% en 2009, et une croissance qui s’établit, selon les chiffres de la Direction des études et perspectives financières (DEPF), à 5,3% minimum en 2009…



Les chiffres diffusés récemment par la DEPF viennent confirmer l’intuition de tous les observateurs avisés de l’économie marocaine : probablement parce que le royaume chérifien n’a pas cédé à la financiarisation excessive de l’économie qui a été le péché fondamental que paient aujourd’hui les économies occidentales, et en particulier l’économie américaine, mais aussi parce que la campagne agricole 2009 a été particulièrement bonne, le Maroc a connu pendant l’année écoulée une nette progression économique, portée par la demande intérieure.



Le Maroc, un immense chantier de construction !



Du coup, même le BTP se porte bien, avec une remontée de la vente de ciment de 3,4% à fin 2009, comparée à fin 2008. En témoignent les nombreux chantiers de construction qui se poursuivent sans désemparer. La rénovation de la voirie de la Corniche de Casablanca, désormais achevée, permet une relance de l’aménagement du bord de mer, avec plusieurs grands programmes de construction qui vont largement redessiner ce paysage et élargir sensiblement ses capacités d’accueil…



Interrogé par Afrik.com, un important homme d’affaires marocain, bon connaisseur des équilibres économiques internationaux, résume sa vision de la situation d’une formule définitive : « La crise ? Quelle crise ? »



Plusieurs causes bien identifiées



Plusieurs causes expliquent cette bonne santé insolente, mais en premier lieu la forte demande intérieure, qui s’appuie à la fois sur la croissance des revenus des ménages ruraux (la bonne saison agricole 2009 leur a directement profité), la hausse des crédits à la consommation (à contre-courant de l’évolution constatée en Europe, où le secteur bancaire a été très éprouvé) et le soutien apporté au pouvoir d’achat par la politique de réduction des impôts sur le revenu et la revalorisation des salaires.



L’Etat marocain prend également sa part dans le développement de l’activité, avec une augmentation à deux chiffres des dépenses d’investissement du budget de l’Etat… sans que cela entraîne jusque là de déficit significatif sur 2009.



Le Maroc résiste mieux que la plupart des pays plus développés



Ainsi la croissance de l’économie marocaine apparaît comme une croissance saine et solide dans une conjoncture économique mondiale morose : le Maroc sera en bonne position pour profiter pleinement de la reprise mondiale, si elle survient en 2010, car les exportations repartiront alors à la hausse, confortant le dynamisme de la demande interne. La crise ? Quelle crise ? Pour l’instant, vus de Casablanca, tous les indicateurs sont au vert !


par Khaled Elraz


Source : AFRIK.COM


Article original :
http://www.gabon-libre-expression.com/ext/http://www.afrik.com/article18808.html
 
" crise ? quelle crise ? " ...càd : Ach 3and lem9ass meyddi men eddass !

Et si on discute " plusieurs causes bien identifiées " ?


Si ce n'est pas Le Cannabis....ce sera de la foutaise !

ps : la Map et afrik-com rad3ine men bezzoula we7da...on dirait !
 
je ne sais pas mais on sent bien l'article de complaisance..

non, non, et l'article explique bien pourquoi la croissance était à 5% en 2009: une trés bonne année agricole (pleuvoir c'est gouverner au Maroc, khalaha maréchal Lyautey) et la forte demande interne....la crise n'a pas eu un effet dévastateur sur l'économie marocaine....pour rigoler on va dire qu'on est toujours en crise, c'est pour celà qu'on l'a pas senti, ou bien, comme on est toujours en retard, la crise va arriver, chez nous, en retard :D (c'est faux, bien sûr)
 
tout va bien au Maroc, comme je suis content .

et je dirai même, le Maroc fera mieux que le japon qui est passé, en moins d'un quart de siècle, de l'état de ruine aprés la grande guerre à la 2° place derrière les yankees.
 
" Gouverner c'est pleuvoir " Lyauty (l'homme qui a les C..........)

J'use et j'abuse de cette "connerie"... récemment en réponse aux questions naives des banquiers portant sur le plan (perspectives ) d'investissement...je m'en suis servi ( investir c'est pleuvoir).......
 

FPP75

VIB
Primo
Je fais aucune confiance aux statitiques du gouvernement marocain. ça doit être aussi beau que les statistiques grecques :D

Secundo
Est-ce que 5% de croissance c'est suffisant pour un pays en voie de développement ?? Je ne pense pas !
 

Mims

Date limite de consommation : 26/01/2033
Contributeur
" Gouverner c'est pleuvoir " Lyauty (l'homme qui a les C..........)

J'use et j'abuse de cette "connerie"... récemment en réponse aux questions naives des banquiers portant sur le plan (perspectives ) d'investissement...je m'en suis servi ( investir c'est pleuvoir).......

"Gouverner c'est choisir " Pierre Mendes France ; on choisit les citations qui vont dans le sens de nos pensées , et tout a été presque dit
Je t'invente une citation de suite
Gouverner ,c'est trahir (Mims)
Le Maroc ne connaît pas la crise , mais a quand de vraies réformes sociales pour le peuple , c'est bien joli d'avoir de la croissance , mais il faut que cela soit benéfique à la population ,et pas qu'aux nantis
 

thitrite

Contributeur
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Le Maroc a fait face à la crise économique "à partir d'une position solide" (FMI)
Washington-Le Maroc a fait face à la crise mondiale "à partir d'une position solide" grâce à l'ensemble des réformes macroéconomiques et structurelles opérées ces dix dernières années, indique le Fonds monétaire international (FMI), affirmant que le Royaume est "bien placé pour surmonter la crise".

"Les administrateurs du FMI notent (...) que le système financier marocain est sain, étant peu exposé aux marchés de capitaux internationaux et que par conséquent les répercussions directes de la crise mondiale sur le Maroc ont été modérées", indique l'institution financière internationale, dans une note d'information rendue publique, mardi soir, à l'issue des consultations bilatérales conduites en 2009 avec le Royaume au titre de l'article IV des Statuts du Fonds.

+Croissance vigoureuse du PIB réel en 2009+

Le FMI a également salué la réaction des autorités marocaines face à la détérioration des perspectives de l'économie mondiale, notant qu'un "relâchement modéré des politiques budgétaire et monétaire, conjugué à un contrôle rigoureux du secteur financier, a soutenu la confiance et la demande intérieure, tout en limitant les risques".

"Cette politique, ainsi qu'une récolte céréalière exceptionnelle, ont contribué à la croissance vigoureuse du PIB réel en 2009", soulignent encore les administrateurs du FMI dans ce document publié à Washington, ajoutant qu'il faudra continuer en 2010 de soutenir l'activité économique face à une "conjoncture extérieure défavorable".

+Une politique budgétaire saine, un acquis important du Maroc+

S'agissant de la stabilité macroéconomique, le Fonds souligne que la préservation de cette stabilité par une politique budgétaire saine, un acquis important de ces dernières années, est essentielle, notant "avec satisfaction" que les autorités marocaines sont déterminées à reprendre leurs efforts de consolidation budgétaire de manière progressive à compter de 2011.

"Ce sera important pour stabiliser le ratio de la dette publique au PIB, préserver le faible coût de l'emprunt dans l'économie et faciliter la mise en œuvre de la politique monétaire", relève le document.


L'Institution de Bretton Woods estime, par ailleurs, que le régime actuel de rattachement du taux de change "a bien servi le Maroc".

"De nombreux administrateurs sont d'avis que l'objectif à moyen terme des autorités d'assouplir la politique monétaire et le régime de change pourrait aider l'économie à mieux s'adapter aux fluctuations de la conjoncture internationale", souligne le document.

"Les conditions préalables à l'adoption du ciblage de l'inflation sont largement réunies, le risque d'une inflation importée est aujourd'hui bien plus faible et les bilans des agents économiques sont très peu exposés aux fluctuations des taux de change", relève-t-on de même source

+Satisfaction des réformes structurelles à même d'accroître la productivité+

Le Fonds souligne aussi qu'il demeure essentiel de poursuivre les réformes structurelles pour stimuler la croissance, accroître la compétitivité et améliorer les indicateurs sociaux, ajoutant que les autorités doivent "faire avancer les réformes en cours et prévues, notamment en vue d'améliorer l'efficience et la composition des dépenses publiques et de simplifier le système fiscal et le régime des échanges".

"Les administrateurs prennent note avec satisfaction des réformes structurelles, qu'il est prévu d'opérer pour accroître la productivité, en améliorant l'environnement des affaires et en accroissant les dépenses d'investissement", indique le document qui souligne qu'il sera "essentiel de renforcer les services sociaux pour réduire la pauvreté et s'attaquer au problème persistant du chômage des jeunes".

Conformément aux dispositions de l'article IV de ses Statuts, le FMI procède, en général tous les ans, à des consultations bilatérales avec ses pays membres.

Une mission des services du Fonds se rend dans le pays concerné, recueille des données économiques et financières et s'entretient avec les responsables nationaux de l'évolution et des politiques économiques du pays avant de rédiger à terme un rapport qu'elle soumet à l'examen du Conseil d'administration, qui est la plus haute instance de décision du FMI.


Dernière modification 17/02/2010 17:14.
 
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