La politique des grands chantiers suit son cours. Elle permet à léconomie de sancrer dans le long terme, à labri des aléas de la conjoncture mondiale.
Hôtels complets, avions surbookés, cortèges de Marocains résidant à létranger (MRE) sur les autoroutes : en ce début dété, le Maroc nouveau semble tourner à plein régime. Le tourisme reste lune des locomotives économiques dun royaume lancé, depuis dix ans, dans la course au développement. Pas un responsable qui ne rappelle que le Maroc « a fait le choix de la mondialisation et tient le cap ». Car, en ces temps où les Bourses mondiales font du yoyo, où Américains et Européens divergent sur les remèdes aptes à relancer la machine, il en faut, de la détermination, pour ne pas réduire la voilure.
Même si, de laveu du ministre de lÉconomie, Salaheddine Mezouar, « une vigilance » simpose dans la gestion des deniers publics, la politique des grands chantiers structurants reste dactualité. À lombre des forêts de grues qui ont poussé dans les métropoles marocaines (Rabat, Marrakech, Tanger, Agadir ), les bulldozers et bétonneuses continuent de saffairer.
Alors que certains hommes daffaires casablancais ironisent sur la « rilance » concept conjuguant rigueur et relance inventé par la ministre française Christine Lagarde , les grands argentiers publics et privés du royaume parlent de rigueur concernant le fonctionnement et non pas les investissements. De fait, malgré laccumulation de nuages qui pèsent sur le commerce extérieur et sur la consommation des ménages, le pays, cité dans les derniers rapports de lOrganisation de coopération et de développement économiques (OCDE) parmi les expériences réussies face à la crise, poursuit sa politique dinfrastructures.
Frénésie équipementière
Grand ordonnateur et témoin de cet engagement, le roi Mohammed VI vient dinaugurer la nouvelle plateforme industrielle intégrée de Tétouan Shore, un investissement de près de 10 millions deuros appelé à accompagner la dynamique du port de Tanger Med, lequel vient de franchir le cap des 10 millions de tonnes de fret au premier semestre 2010 (+ 76 % par rapport à 2009). Les travaux de lusine Renault-Tanger Med, située à Meloussa, vont bon train, avec un objectif de 170 000 véhicules à partir de 2012. La rocade méditerranéenne, véritable défi du génie civil face à la géologie abrupte du Rif, est en voie dachèvement. Déjà, un nouveau chantier sengage : celui de la voie express reliant Al-Hoceima à Taza, qui, pour un budget de 250 millions deuros, devrait permettre le désenclavement vertical du Rif.
Parmi les dernières réalisations coordonnées par lAgence pour la promotion et le développement du Nord (APDN), linauguration royale du parc éolien de Tanger (165 éoliennes dune puissance totale de 240 MW, soit le site le plus important du continent). Si lon y ajoute la centrale à cycle combiné de Tahaddart et la poursuite du plan solaire, le Maroc confirme sa position de leader dans le développement des énergies renouvelables.
Un dynamisme qui devrait avoir des conséquences sur lavenir des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Laminées sur le plan douanier par laccord de libre-échange conclu entre le royaume et lUE, les deux enclaves espagnoles sont, de laveu dun diplomate européen, « digérées économiquement » par le Maroc.
Hôtels complets, avions surbookés, cortèges de Marocains résidant à létranger (MRE) sur les autoroutes : en ce début dété, le Maroc nouveau semble tourner à plein régime. Le tourisme reste lune des locomotives économiques dun royaume lancé, depuis dix ans, dans la course au développement. Pas un responsable qui ne rappelle que le Maroc « a fait le choix de la mondialisation et tient le cap ». Car, en ces temps où les Bourses mondiales font du yoyo, où Américains et Européens divergent sur les remèdes aptes à relancer la machine, il en faut, de la détermination, pour ne pas réduire la voilure.
Même si, de laveu du ministre de lÉconomie, Salaheddine Mezouar, « une vigilance » simpose dans la gestion des deniers publics, la politique des grands chantiers structurants reste dactualité. À lombre des forêts de grues qui ont poussé dans les métropoles marocaines (Rabat, Marrakech, Tanger, Agadir ), les bulldozers et bétonneuses continuent de saffairer.
Alors que certains hommes daffaires casablancais ironisent sur la « rilance » concept conjuguant rigueur et relance inventé par la ministre française Christine Lagarde , les grands argentiers publics et privés du royaume parlent de rigueur concernant le fonctionnement et non pas les investissements. De fait, malgré laccumulation de nuages qui pèsent sur le commerce extérieur et sur la consommation des ménages, le pays, cité dans les derniers rapports de lOrganisation de coopération et de développement économiques (OCDE) parmi les expériences réussies face à la crise, poursuit sa politique dinfrastructures.
Frénésie équipementière
Grand ordonnateur et témoin de cet engagement, le roi Mohammed VI vient dinaugurer la nouvelle plateforme industrielle intégrée de Tétouan Shore, un investissement de près de 10 millions deuros appelé à accompagner la dynamique du port de Tanger Med, lequel vient de franchir le cap des 10 millions de tonnes de fret au premier semestre 2010 (+ 76 % par rapport à 2009). Les travaux de lusine Renault-Tanger Med, située à Meloussa, vont bon train, avec un objectif de 170 000 véhicules à partir de 2012. La rocade méditerranéenne, véritable défi du génie civil face à la géologie abrupte du Rif, est en voie dachèvement. Déjà, un nouveau chantier sengage : celui de la voie express reliant Al-Hoceima à Taza, qui, pour un budget de 250 millions deuros, devrait permettre le désenclavement vertical du Rif.
Parmi les dernières réalisations coordonnées par lAgence pour la promotion et le développement du Nord (APDN), linauguration royale du parc éolien de Tanger (165 éoliennes dune puissance totale de 240 MW, soit le site le plus important du continent). Si lon y ajoute la centrale à cycle combiné de Tahaddart et la poursuite du plan solaire, le Maroc confirme sa position de leader dans le développement des énergies renouvelables.
Un dynamisme qui devrait avoir des conséquences sur lavenir des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Laminées sur le plan douanier par laccord de libre-échange conclu entre le royaume et lUE, les deux enclaves espagnoles sont, de laveu dun diplomate européen, « digérées économiquement » par le Maroc.