Le Maroc ne veut pas être le gendarme de l'Europe

"Le Maroc n'a pas signé l'accord sur la libre circulation des personnes avec l'Europe, parce que nous avons refusé de jouer le rôle du gendarme", a déclaré Saâdedine El Othmani, ministre des Affaires étrangères, au parlement mardi.
"Toutefois, le Maroc ne verra aucune objection à signer cet accord si ses partenaires européens répondent favorablement à ses demandes", a expliqué le chef de la diplomatie marocaine, tout en rappelant que "les relations du Royaume avec ces pays sont excellentes".
"Les (...)

-National/Gouvernement marocain,Union européenne,Visa,France,Espagne,Ambassades et consulats

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"Le Maroc n'a pas signé l'accord sur la libre circulation des personnes avec l'Europe, parce que nous avons refusé de jouer le rôle du gendarme", a déclaré Saâdedine El Othmani, ministre des Affaires étrangères, au parlement mardi.
"Toutefois, le Maroc ne verra aucune objection à signer cet accord si ses partenaires européens répondent favorablement à ses demandes",

quelles sont ces demandes ?
:prudent:
 

madalena

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salam

L'accord de réadmission des émigrés entre le Maroc et l'UE traîne depuis près de 12 ans. Les négociations sont au point mort. Hormis une petite contrepartie financière, l'accord avec l'UE ne présente pas de réels avantages pour le Maroc. Entre-temps, des accords bilatéraux avec l'Espagne, l'Allemagne, l'Italie, la France... continuent de régir les questions de l'émigration clandestine.


Ce que notre diplomatie pensait tout bas, Saâdeddine El Othmani l’a exprimé ouvertement devant le Parlement : en matière d’émigration, le Maroc refuse d’être le gendarme de l’Europe. Mardi, 23 juillet, lors d’un passage devant la Chambre des conseillers, le ministre des affaires étrangères a annoncé que «sur la question migratoire, le Maroc refuse de jouer le rôle de gendarme de l’Europe, et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de ne pas signer l’accord relatif à la circulation des personnes».

Lequel accord comporte, selon le ministre, des dispositions «inappropriées».

Il faut d’abord préciser que le ministre s’est un peu emmêlé les pinceaux, en matière de sémantique.

Il ne voulait certainement pas parler d’un «accord de libre circulation de personnes», qui n’est en fait pas encore un accord mais un processus lancé dans la foulée du printemps démocratique qu’ont connu certains pays de la rive sud de la Méditerranée.

Saâdeddine El Othmani voulait parler en fait d’un «accord de réadmission» en négociation depuis plusieurs années entre le Maroc et l’Union européenne. Quoi qu’il en soit, c’est la première fois que le Maroc réagit de la sorte.

http://www.lavieeco.com/news/politique/le-maroc-gendarme-de-l-europe-a-quel-prix--22961.html
 
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