La réforme constitutionnelle initiée par le roi MED VI a été plébiscitée par le peuple qui a voté oui à 98,5 % au référendum,
« UN REVERS » POUR LES 20-FÉVRIER
Pour le mouvement du 20-février, qui avait appelé au boycott du référendum, cest « un revers », estime le journal électronique Lakome.
« Les Marocains, dans leur grande majorité, nont pas de problème avec le concept de la monarchie pour aspirer à changer de régime », analyse-t-il.
« Ils ne veulent pas dune monarchie symbolique » où le pouvoir reviendrait à une classe politique, largement discréditée aux yeux de tous, précise-t-il.
Or, si « le Makhzen sait instrumentaliser cet attachement des Marocains au trône, le mouvement du 20-février a, pour sa part, pêché en ne communiquant pas suffisamment
sur ses réelles intentions de réformes, et puis ses mauvaises fréquentations, disons-le comme ça, ont fini par lui coller létiquette dantimonarchique islamophobe », ajoute-t-il.
Des critiques sont également formulées par Larbi, qui estime que « le mouvement ne disposait ni de lexpérience ni des moyens logistiques dont disposait lEtat et ses relais politiques.
Malgré cela, il a tenu bon et il tiendra bon« , prédit-il, optimiste quant à lavenir du mouvement.
« Il ny a pas de raison de désespérer. Quelque chose sest définitivement levé le 20 février et ce nest pas la parodie de consultation référendaire qui peut larrêter. Mamfakinch et nous nous battrons ! », conclut-il.
« LA RUPTURE A EU LIEU »
Car, la question se pose désormais de savoir si le mouvement du 20-février survivra à ce plébiscite royal ? Chez de nombreux sympathisants, désillusion et colère cohabitent.
Nizar Idrissi exprime ainsi, sur le site Mamfakinch, sa colère face au « sentiment dappartenir à une génération sacrifiée. Sacrifiée par ses parents, sacrifiée par ses aînés, sacrifiée par le pouvoir [...] sur lautel de la stabilité de loligarchie au pouvoir ».
« Le Maroc a raté un rendez-vous historique qui aurait pu donner lieu à un nouveau départ pour son développement », renchérit Ahmed Bouachrine Ansari, sur le site internet Lakome.
Un constat pessimiste que tous, sur la blogosphère marocaine, ne partagent pas.
« Le référendum a sanctionné la politique de transformation dune monarchie absolue vers une monarchie constitutionnelle en réponse aux demandes démocratiques du printemps arabe », estime lauteur du blog The view from Fez .
Au sein du mouvement du 20-février, un constat simpose désormais : le chantier de la réforme constitutionnelle, ouvert avec le printemps arabe, sinscrira dans la durée.
En cela, Adam Kouider (mouv -20/02) est optimiste, estimant que « la rupture a eu lieu ».
« La rupture a été celle de mois de débats et de (re)politisation, de la jeunesse dabord, et de beaucoup de Marocains ensuite. Ceux-ci ont ainsi renoué avec la politique, se sont retrouvés dans des cafés pour débattre de lavenir de leur pays, débats qui ont divisé des amis, des familles.
Et despérer : « Si la nouvelle Constitution donne suite à une mobilisation générale des acteurs politiques et des citoyens au sein des institutions, syndicats, conseils, instances et associations du pays, alors peut-être aura-t-elle le mérite davoir avivé chez davantage de Marocains la conscience quils ont leur mot à dire, et leur pierre à poser dans lédifice. »
Source: Le Monde
« UN REVERS » POUR LES 20-FÉVRIER
Pour le mouvement du 20-février, qui avait appelé au boycott du référendum, cest « un revers », estime le journal électronique Lakome.
« Les Marocains, dans leur grande majorité, nont pas de problème avec le concept de la monarchie pour aspirer à changer de régime », analyse-t-il.
« Ils ne veulent pas dune monarchie symbolique » où le pouvoir reviendrait à une classe politique, largement discréditée aux yeux de tous, précise-t-il.
Or, si « le Makhzen sait instrumentaliser cet attachement des Marocains au trône, le mouvement du 20-février a, pour sa part, pêché en ne communiquant pas suffisamment
sur ses réelles intentions de réformes, et puis ses mauvaises fréquentations, disons-le comme ça, ont fini par lui coller létiquette dantimonarchique islamophobe », ajoute-t-il.
Des critiques sont également formulées par Larbi, qui estime que « le mouvement ne disposait ni de lexpérience ni des moyens logistiques dont disposait lEtat et ses relais politiques.
Malgré cela, il a tenu bon et il tiendra bon« , prédit-il, optimiste quant à lavenir du mouvement.
« Il ny a pas de raison de désespérer. Quelque chose sest définitivement levé le 20 février et ce nest pas la parodie de consultation référendaire qui peut larrêter. Mamfakinch et nous nous battrons ! », conclut-il.
« LA RUPTURE A EU LIEU »
Car, la question se pose désormais de savoir si le mouvement du 20-février survivra à ce plébiscite royal ? Chez de nombreux sympathisants, désillusion et colère cohabitent.
Nizar Idrissi exprime ainsi, sur le site Mamfakinch, sa colère face au « sentiment dappartenir à une génération sacrifiée. Sacrifiée par ses parents, sacrifiée par ses aînés, sacrifiée par le pouvoir [...] sur lautel de la stabilité de loligarchie au pouvoir ».
« Le Maroc a raté un rendez-vous historique qui aurait pu donner lieu à un nouveau départ pour son développement », renchérit Ahmed Bouachrine Ansari, sur le site internet Lakome.
Un constat pessimiste que tous, sur la blogosphère marocaine, ne partagent pas.
« Le référendum a sanctionné la politique de transformation dune monarchie absolue vers une monarchie constitutionnelle en réponse aux demandes démocratiques du printemps arabe », estime lauteur du blog The view from Fez .
Au sein du mouvement du 20-février, un constat simpose désormais : le chantier de la réforme constitutionnelle, ouvert avec le printemps arabe, sinscrira dans la durée.
En cela, Adam Kouider (mouv -20/02) est optimiste, estimant que « la rupture a eu lieu ».
« La rupture a été celle de mois de débats et de (re)politisation, de la jeunesse dabord, et de beaucoup de Marocains ensuite. Ceux-ci ont ainsi renoué avec la politique, se sont retrouvés dans des cafés pour débattre de lavenir de leur pays, débats qui ont divisé des amis, des familles.
Et despérer : « Si la nouvelle Constitution donne suite à une mobilisation générale des acteurs politiques et des citoyens au sein des institutions, syndicats, conseils, instances et associations du pays, alors peut-être aura-t-elle le mérite davoir avivé chez davantage de Marocains la conscience quils ont leur mot à dire, et leur pierre à poser dans lédifice. »
Source: Le Monde