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Maroc/ le plan anti-crise
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[QUOTE="Zaza, post: 5375741, member: 97539"] Pensez-vous que pour les élections communales, ce taux sera plus élevé? - Oui, puisquil sagit délections de proximité. Mais il y a un devoir pour la majorité dêtre bien soudée, daller groupée aux élections et de défendre sans complexe le bilan du gouvernement concernant le développement économique et social dans les communes urbaines et dans le monde rural. - Y compris avec le PAM? - Bien sûr, jai tenu des réunions avec la majorité et Hassan Benaddi a toujours assisté au nom du PAM. Le problème existe au sein des partis avec des tendances, des courants. Au sein du gouvernement, il ny a jamais eu de divergence, bien au contraire, lentente est parfaite. - Mais vous prenez des décisions au sein du Conseil de gouvernement, validées par les ministres de lUSFP. Cest le cas de la ponction sur le salaire des grévistes. Et le même parti vous critique pour cette décision. Comment expliquez-vous ce double langage? - Il y a des critiques qui ne sont pas objectives. Rappelons que lUSFP a présidé le gouvernement pendant 5 ans et elle est dans la majorité depuis 11 ans, cest aussi son bilan. - LEtat a décidé de nettoyer un petit peu la gestion municipale, celle des entreprises, largent de la drogue... Cest une volonté pour aller loin ou juste pour éliminer des concurrents? - Non, cest une volonté politique. Cela ne concerne pas uniquement la gestion des communes. Dabord, il y a de plus en plus de procès où des personnalités civiles et militaires font lobjet de poursuites judiciaires. Ensuite, il y a lInstance centrale de lutte contre la corruption, indépendante de lexécutif et composée de 44 représentants notamment du gouvernement, de la société civile, des centrales syndicales et des associations des droits de lhomme. Nous comptons beaucoup sur cette instance. De même, les lois sur la déclaration du patrimoine ont été publiées au Bulletin officiel. - Cest peu pour la moralisation de la vie publique? - Tout le monde est daccord quil y a de la corruption au Maroc, cela reste la tare, la petite et la grande. Mais nous essayons de moraliser la vie publique. A la suite du discours de SM le Roi, nous avons formé une commission pour étudier le système des privilèges. Nous avons demandé aux ministres de nous dresser la liste des privilèges octroyés grâce à leur pouvoir discrétionnaire. - Même les agréments de transport...? - Tout, même les communes donnent des kiosques, des terrasses de café Nous allons nous réunir cette semaine pour voir comment mettre tout ça en pratique. - Pensez-vous que la carte politique évoluera après les élections de juin prochain. Et si elle évolue beaucoup, allez-vous changer votre gouvernement? - Le principe dans toutes les démocraties est quun gouvernement est limage et le résultat des élections législatives. Bien entendu, sil y a un raz-de-marée dun parti politique ou un échec cuisant dun autre aux communales, Sa Majesté avisera. - Vous ne bougez pas? - Cela dépend du Roi ou du vote de motion de censure. Je pense que je fais bien mon travail dans limpartialité. Mes journées sont chargées. Ensuite, il y a ce que je fais sur le plan international. A ce jour, jai représenté SM le Roi dans plusieurs sommets, rencontres internationales ou régionales. Cette semaine, je me rends en Indonésie pour le sommet et économique de lOrganisation de la conférence islamtique. - Vous avez pris plusieurs mesures pour améliorer le pouvoir dachat des citoyens. Cela va certainement améliorer nettement vos scores aux élections communales? - Certains mont reproché dêtre généreux. Je ne lai pas fait pour le Parti de lIstiqlal, mais pour la stabilité du pays. Les syndicats doivent changer leur façon de faire. Dans tous les pays du monde, après un dialogue social, on signe un PV. Chez nous, les syndicats refusent les résultats du dialogue social. Je rappelle que le gouvernement respecte les syndicats et il est prêt au dialogue. Avec le gouvernement, jai décidé davoir deux rounds de dialogue. Le premier en avril pour tout ce qui concerne les salaires et traitements et le second en septembre consacré aux dossiers institutionnels, notamment le droit de grève et les libertés syndicales. Les centrales ont laissé de côté ces dossiers pour demander les augmentations de salaires et traitements. Remarquez quils nappellent pas à la grève dans le secteur privé à cause des retenues sur salaire. Aujourdhui, il est impératif dorganiser le droit de grève. Pour cela, il faut une loi organique. Les syndicats sont contre, mais je pense quil faut discuter pour sortir cette loi. En France, 1,5 million de personnes ont défilé dans la rue, mais les autobus, le métro et le train ont circulé et les hôpitaux sont restés ouverts. Chez nous, certains sont fiers dannoncer à la presse que lhôpital Avicenne de Rabat était fermé le jour de la grève. Ce nest pas normal, il faut assurer un service minimum. Et puis, le niveau de léducation nationale a baissé, nos enfants en pâtissent. - Sur la révision constitutionnelle, votre allié lUSFP monte au créneau. Et vous? - Ce nest pas de lhéroïsme que de demander la révision constitutionnelle. Cela a été vrai par le passé, dans les années de plomb. Nempêche, une réforme est nécessaire. Nous parlons notamment des attributions de la Chambre des conseillers, lindépendance de la justice et lélargissement du champ de la loi. Mais cela doit se faire en symbiose avec SM le Roi. Nous tirons la leçon de 1962 où certains avaient boycotté et nous avons eu 40 ans de méfiance. Le timing est également important. En effet, cest inadéquat de demander la réforme constitutionnelle à la veille des élections communales. Cela risque de peser sur le taux de participation. Pour les élections communales, les électeurs sintéressent aux programmes, aux pistes, et à leau par exemple dans le monde rural. Nous devons aborder la question constitutionnelle sans confrontation. Dailleurs, pour la régionalisation, le Souverain va nommer des experts pour préparer une vision qui sera par la suite présentée aux partis pour consultation. Il y aura alors certainement une révision constitutionnelle. A cette occasion, nous présenterons nos propositions. [/QUOTE]
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