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STRASBOURG (Reuters) - Le parlement marocain est devenu mardi le premier "partenaire pour la démocratie" de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, un statut créé en 2009 pour renforcer les liens avec des pays non membres.
Il permettra aux élus des deux chambres marocaines de participer à tous les travaux de l'Assemblée de Strasbourg et de prendre la parole lors de ses sessions plénières mais non de voter les résolutions qui y sont adoptées.
La résolution accordant ce statut du Maroc a été adoptée par 122 voix contre deux et six abstentions.
Le royaume chérifien obtient ce label de respectabilité politique au moment où le roi Mohammed VI a engagé une réforme constitutionnelle visant à renforcer les pouvoirs du Parlement et du gouvernement au détriment de ses propres prérogatives.
Ces réformes, qui ont été jugées insuffisantes par le mouvement du 20-Février né dans la foulée du "printemps arabe" tunisien et égyptien, seront soumises à référendum le 1er juillet.
"Nous donnons acte des progrès qui ont été réalisés au Maroc et saluons de façon positive les propositions qui ont été faites, portant réforme de la Constitution", a affirmé le député centriste italien Luca Volonte, rapporteur du projet de résolution octroyant le statut au Maroc.
Pour autant, nombre de parlementaires ont rappelé que le statut de partenaire, créé en juin 2009, ne valait pas "diplôme" de démocratie mais engagement à progresser encore dans ce sens.
"Nous attendons une véritable réforme dans la lutte contre la corruption et l'affairisme. Par ailleurs, la promotion d'un 'new deal' social paraît tout à fait nécessaire", a souligné le sénateur UMP Laurent Béteille.
La résolution adoptée à Strasbourg demande au Maroc de respecter les normes démocratiques du Conseil de l'Europe.
Elle l'invite à régler "par des moyens pacifiques" le problème du Sahara occidental, à combattre toute discrimination fondée sur le sexe et à garantir le "plein respect de la liberté de conscience, de religion et de croyance, y compris le droit de changer de religion".
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe fera d'ici deux ans le bilan des "progrès réalisés dans la mise en oeuvre des engagements politiques contractés par le Parlement du Maroc.
Nouvel Observateur
Il permettra aux élus des deux chambres marocaines de participer à tous les travaux de l'Assemblée de Strasbourg et de prendre la parole lors de ses sessions plénières mais non de voter les résolutions qui y sont adoptées.
La résolution accordant ce statut du Maroc a été adoptée par 122 voix contre deux et six abstentions.
Le royaume chérifien obtient ce label de respectabilité politique au moment où le roi Mohammed VI a engagé une réforme constitutionnelle visant à renforcer les pouvoirs du Parlement et du gouvernement au détriment de ses propres prérogatives.
Ces réformes, qui ont été jugées insuffisantes par le mouvement du 20-Février né dans la foulée du "printemps arabe" tunisien et égyptien, seront soumises à référendum le 1er juillet.
"Nous donnons acte des progrès qui ont été réalisés au Maroc et saluons de façon positive les propositions qui ont été faites, portant réforme de la Constitution", a affirmé le député centriste italien Luca Volonte, rapporteur du projet de résolution octroyant le statut au Maroc.
Pour autant, nombre de parlementaires ont rappelé que le statut de partenaire, créé en juin 2009, ne valait pas "diplôme" de démocratie mais engagement à progresser encore dans ce sens.
"Nous attendons une véritable réforme dans la lutte contre la corruption et l'affairisme. Par ailleurs, la promotion d'un 'new deal' social paraît tout à fait nécessaire", a souligné le sénateur UMP Laurent Béteille.
La résolution adoptée à Strasbourg demande au Maroc de respecter les normes démocratiques du Conseil de l'Europe.
Elle l'invite à régler "par des moyens pacifiques" le problème du Sahara occidental, à combattre toute discrimination fondée sur le sexe et à garantir le "plein respect de la liberté de conscience, de religion et de croyance, y compris le droit de changer de religion".
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe fera d'ici deux ans le bilan des "progrès réalisés dans la mise en oeuvre des engagements politiques contractés par le Parlement du Maroc.
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