Je ne suis pas pour la légalisation du cannabis. Je peux en trouver facilement... et l'argent irait aux Dealers au lieu de l'etat.
Bravo le PJD
Les dealers existeront toujours et partout, même dans les pays où ils encourent des peines très lourdes allant jusqu'à la peine de mort.
La légalisation de la culture du kif, n'aura pour effet qu'un glissement vers d'autres trafics plus "rentables", dont témoigne déjà l'évolution quantitative et qualitative des prises effectuées par les autorités.
Des supermarchés ambulants de kif, de chira, de comprimés psychotropes, de cocaïne et autres existent déjà, avec leur cortège de faits divers portant sur des meurtres (encore récemment à Dar Bouazza, meurtre d'un mari, à coup de pierre,qui s'opposait au viol de sa femme par trois individus drogués), des viols et des tentatives de viols, des agressions, du tcharmil, des abandons scolaires de lycéens, des vols pour se payer sa dose, etc .
Pas un jour ne passe sans une multitude de faits violents en relation avec les drogues.
Un bilan des "inconvénients" de l'usage des drogues devrait être dressé au lieu de vanter uniquement les avantages pharmaceutiques.
Toutes les familles au sens large marocain, ont des proches plus ou moins lointains, qui ont été victimes de ce fléau d'une manière ou d'une autre.
J'ai passé des vacances à Stehat, pour anecdote, j'y ai vu sur la route, un gendarme dresser un PV à un automobiliste, en plein milieu d'un champs de Kif, invisible ...
J'ai interrogé, assis sur un sac de Kif, dans le champ de la logeuse qui nous avait loué une villa, sur les raisons pour lesquelles elle ne cultivait plus sa terre, mais la louait, pour une forte somme, à des planteurs de Kif.
* Absence d'infrastructure routière, isolement, absence de transport pour mettre sur le marché des productions agricoles périssables et comestibles, alors qu'une demande importante, existe sur Tanger et Tétouan.
* Même les pêcheurs rejetaient à la mer d'importantes quantités de poissons morts, qui flottaient sur la rive de la plage, faute de frigos ou d'unités de mise en conserve ...
Les "supporters" de la légalisation jouent sur la corde sensible de la précarité, de la pauvreté pour avancer leurs pions, alors que le Kif est une plante avide de ressources en eau, en équipements d'irrigation, qui permettraient de développer d'autres cultures et qu'un lopin de terre se louait à 200 000 dh/an, il y a dix ans, une somme, ne permettant plus de parler de pauvreté ...
Au lieu de modifier par voie réglementaire le tissu économique pour y insérer une activité néfaste, il serait plus judicieux d'insérer les populations dans ce même tissu économique sain et légal, en contribuant à la reconversion des activités, à la réduction de la surface allouée et du tonnage produit, en désenclavant ces zones et en y créant des opportunités d'emploi.