Maroc/ le plan anti-crise

Aujourdhui devait etre normalement signé et lancé le plan anticrise!! :rolleyes:


C'est le ministère du Commerce et de l'Industrie qui chapeaute cette opération qui concerne également les ministères du Commerce extérieur, celui de l'Emploi ainsi que le département de l'Economie et des Finances. Créée récemment, la cellule de veille a finalisé ses propositions en fin de semaine. Officiellement, rien n'a encore filtré des détails chiffrés des mesures qui seront prises pour accompagner les secteurs touchés, notamment l'automobile et le textile-cuir.
la suite ..http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=110&id=108323
 
bof des mesurettes ! des promesses des promesses :D

des mesurettes????? :
demain je posterai un article detaillé
a premiere lecture ça m'a parru assez caustaud! surtout les conditions exigées... (les promotions a l'export, obligation de création d'emploi, ...)

apres , ça va donner quoi?? Dieu seul sait :D
 
des mesurettes????? :
demain je posterai un article detaillé
a premiere lecture ça m'a parru assez caustaud! surtout les conditions exigées... (les promotions a l'export, obligation de création d'emploi, ...)

apres , ça va donner quoi?? Dieu seul sait

lemgharba khesshouf li yaatihoum le cash ou safé :D des mesures sophistiquées ça ne les interesse po :D
 
Aujourdhui devait etre normalement signé et lancé le plan anticrise!! :rolleyes:


Les annonces ministérielle concernant ce plan «anti-crise»:

-Mais, on apprend déjà selon une source au ministère de l'Economie et des Finances que la Caisse centrale de garantie (CCG) a un rôle primordial dans la gestion des aides qui seront octroyées aux entreprises.

-La caisse (CCG) garantira, via un plafond d'engagement de neuf millions de dirhams, une quotité de 65 % pour les entreprises des secteurs concernés tout en allégeant la commission de garantie de 1à 0,5%.

-Les échéances des crédits à moyen terme seront reportées pendant une année. »



L'application sur le terrain de ces annonces ministérielles:

-Les entreprises devront faire appel aux banques pour traiter leur cas avec la CCG.
 
Plan anti-crise: Le coup d’envoi
·
source:: l'economiste du 25/02

Les mesures coûteront 1,3 milliard de DH

· Les charges patronales pour les trois secteurs absorbent 800 millions de DH


C’EST parti pour le plan anti-crise pour les trois secteurs touchés: le textile, le cuir et les équipements automobiles (voir aussi page 12). Et c’est le Premier ministre qui a présidé hier la cérémonie de signature de plusieurs conventions pour la mise en œuvre des trois mesures phares arrêtées en commun accord avec le secteur privé (voir notre édition du mercredi 18 février). La convention prendra effet à partir du 1er janvier 2009, pour une durée d’une année.

Un comité de suivi sera créé. Il est à rappeler que la cérémonie de signature a vu la participation de plusieurs ministres (à l’exception de Ahmed Reda Chami) et des présidents des associations professionnelles concernées.

Selon les estimations du ministère des Finances, l’Etat devra débourser 1,3 milliard de DH pour financer les trois mesures du plan anti-crise. Dans ce total, les charges patronales pour les trois secteurs concernés représentent 800 millions de DH. Pour en bénéficier, les entreprises doivent répondre à deux conditions: le maintien effectif des ressources humaines, avec une variation de 5%, et l’obligation de garantie des salaires minimums qui permettent au personnel de percevoir les allocations familiales, soit un peu plus de 1.200 DH par mois. A cela s’ajoute le volet commercial qui se fera via le fonds pour la promotion des exportations, budgétisé à 250 millions de DH pour cette année et autant pour 2010.
 

Laila

Ex-Kalaloly
Administrateur
M'enfin! Y a pas de crise au Maroc Zaza! :D


"Pour Salaheddine Mezouar, le gouvernement a opté pour une démarche pragmatique, conforme à la logique du partenariat public-privé. « Les mesures décidées ne sont pas spectaculaires. Il ne s’agit pas d’une politique de relance, mais un soutien à la croissance », dira le ministre."
 
la suite de l'article:

Vigilant et proactif


Sur le plan financier, une mesure prévoit des aides aux entreprises concernées pour améliorer les fonds de roulement, avec un plafond de 9 millions de DH pour ce produit. La convention signée définit les conditions à appliquer à la garantie octroyée aux banques dans le cadre de produits tels que «Damane exploitation» et «Moratoire 2009». En d’autres termes, cette mesure s’effectuera à travers le renforcement des garanties de l’Etat pour le financement des besoins en fonds de roulement et la possibilité d’un moratoire pour le remboursement des crédits à long terme en cours.
Othman Benjelloun, président du GPBM, a souligné «l’engagement des banques de maintenir en 2009 les lignes de crédits, octroyées en 2008, et d’accorder un moratoire d’une année aux entreprises qui le demandent». Pour Moulay Hafid Elalamy, président de la CGEM, les opérateurs et le gouvernement ont trouvé des pistes pour que cette période soit la moins douloureuse, avec le moins de dégâts possibles. Selon lui, les mesures prises ne sont pas totalement acceptées par l’ensemble des entreprises. Pour l’avenir, il faut rester vigilant et être proactif.
A cette occasion, le ministre de l’Economie et des Finances a recadré les choses. Pour Salaheddine Mezouar, le gouvernement a opté pour une démarche pragmatique, conforme à la logique du partenariat public-privé. «Les mesures décidées ne sont pas spectaculaires. Il ne s’agit pas d’une politique de relance, mais un soutien à la croissance», dira le ministre. Pour lui, le Comité de veille stratégique (CVS) continue de travailler sur d’autres mesures qu’il s’agira de valider. Car il est possible que d’autres secteurs soient en train de souffrir.
En tout cas, une mesure en gestation vise à encourager les entreprises à profiter de cette période de crise pour la formation des ressources humaines. Le gouvernement prendra en charge le coût de cette dernière.
Autre action soumise à réflexion, la réduction des coûts logistiques de passage au niveau des ports. De son côté, l’Administration des douanes et impôts indirects s’engage à permettre aux entreprises concernées de commercialiser au niveau du marché intérieur 15% de leurs produits importés dans le cadre du régime d’admission temporaire et de prolonger les délais de leurs comptes relatifs à l’admission temporaire.

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Modalités de déblocage



POUR les remboursements des cotisations patronales, le ministère des Finances versera une avance à la CNSS dans un compte que la Caisse ouvrira à la Trésorerie générale du Royaume. Dès utilisation de 80% de cette somme, le ministère débloquera d’autres avances.

Mohamed CHAOUI
(l'économiste)
 

Laila

Ex-Kalaloly
Administrateur
c'est ce que je croyais aussi!
jusqua ce que je prenne qu'il ya un plan anticrise..... donc forcement il ya une crise...:langue:

Mais nan, regarde dans la suite de l'article:

"Pour Salaheddine Mezouar, le gouvernement a opté pour une démarche pragmatique, conforme à la logique du partenariat public-privé. « Les mesures décidées ne sont pas spectaculaires. Il ne s’agit pas d’une politique de relance, mais un soutien à la croissance », dira le ministre."


T'as vu, au Maroc y a que de la croissance possible :langue:
 
Mais nan, regarde dans la suite de l'article:

"Pour Salaheddine Mezouar, le gouvernement a opté pour une démarche pragmatique, conforme à la logique du partenariat public-privé. « Les mesures décidées ne sont pas spectaculaires. Il ne s’agit pas d’une politique de relance, mais un soutien à la croissance », dira le ministre."


T'as vu, au Maroc y a que de la croissance possible :langue:

C'est vrai tu sais, nous ne risquons pas de récession. Par contre les secteurs exportateurs et le tourisme eux risquent de souffrir.
 
oui d'accord
mais la croissance on ne pense la "soutenir" au maroc que quand la sonette d'alarme a été tirée..

comme a dit inco ça reste des mesurettes....

iwa taykini! rah j'étais ironique ! :langue: bien sûr que c'est de bonnes mesures ! un bon package bien dimensionné pour les epses qui connaissent des difficultés !
 
iwa taykini! rah j'étais ironique ! :langue: bien sûr que c'est de bonnes mesures ! un bon package bien dimensionné pour les epses qui connaissent des difficultés !

mais c'est pas moi! c'est mezouar qui a dit que les mesures ne sont pas spectaculaires .... chouf l'article:langue:

jabel lah, explique moi une chose:
ces mesures si j'ai bien compris ne concernent que les usines exportatrices, yak??
et que 3 secteurs pour le moment : textile, cuir, auto, yak??
 
mais c'est pas moi! c'est mezouar qui a dit que les mesures ne sont pas spectaculaires .... chouf l'article:langue:

jabel lah, explique moi une chose:
ces mesures si j'ai bien compris ne concernent que les usines exportatrices, yak??
et que 3 secteurs pour le moment : textile, cuir, auto, yak??

aux dernières nouvelles, oui je crois :eek:
 
Interview avec Abass l'fassi sur ce pla anticrise, dans l'economiste d'aujourdhui

L’Economiste: N’avez-vous pas l’impression d’arriver un peu tard avec votre plan de relance anticrise?

- Abbas El Fassi: D’abord, il est faux de parler de relance puisque nous ne sommes pas en récession, bien au contraire notre taux de croissance reste fort. Nous avons un plan de soutien aux branches touchées par les conséquences de la crise internationale.
Avec le ministre des Finances, dès le mois de septembre 2008, on s’est mis d’accord pour surveiller de près la situation avec une commission ad hoc. Le Maroc était donc très vigilant contrairement à ce qui s’est dit et écrit. En février quand sont apparus les premiers impacts sur le textile, le cuir et les composants automobiles, nous avons élargi et transformé cette commission en commission de veille, présidée par le ministre des Finances. Nous pourrons par la suite établir un dialogue avec les syndicats, comme nous l’avons fait avec le patronat et les différentes associations professionnelles. Nous encourageons l’exportation et, pour nous, l’important c’est de maintenir l’emploi et les compétences.

- A combien évaluez-vous l’impact de la crise?

- Difficile à dire. Aujourd’hui, on ne peut véritablement pas évaluer cet impact, puisque les prévisions de croissance mondiale, particulièrement celles de nos partenaires, sont constamment révisées. Nous mettons déjà 1,3 milliard de DH dans le plan de soutien, sous des formes diversifiées et adaptées aux besoins des entreprises.

- Mais dans le lot, ne risque-t-on pas de soutenir des canards boiteux?

- Non car les critères sont très fins, très étudiés. Avec notre commission de veille, nous serons capables à tout moment de modifier le dispositif en fonction des besoins. Je veux souligner que, grâce à la diversification, à la consolidation de nos finances publiques et à la solidité de notre secteur financier, le Maroc a fait preuve d’une bonne résistance aux chocs et aux turbulences internationales, qui n’ont pas manqué tout au long de l’année 2008. Il maintient même sa croissance sur un rythme fort, à 5,8%. L’inflation est maîtrisée à 3,9%, et le taux de chômage a diminué de 9,8% en 2007 à 9,6% l’année dernière. En 2009 nous anticipons un taux de croissance comparable. Si vous tenez à une évaluation de la crise, peut-être peut-on dire 1,5 à 2 points de PIB. Il s’agit bien d’un ralentissement de la croissance, pas du tout d’une récession.

- Comment ce plan de relance s’articule-t-il avec Emergence signé en grande pompe il y a deux semaines?

- Emergence, une réponse structurelle à la crise dans le sens où il prépare l’après-crise, puisqu’il développe les métiers mondiaux du Maroc et améliore l’offre-Maroc.
C’est un plan stratégique de développement intégré du secteur industriel, qui accompagnera et fera la promotion des secteurs porteurs dans lesquels le Maroc peut exceller rapidement. Ces secteurs se placeront avantageusement dans la chaîne de valeur mondiale. Emergence offre plus de visibilité pour les opérateurs économiques et projette aussi bien le développement de nos principales filières industrielles que l’adaptation de la formation aux besoins de l’industrie, le renforcement de la compétitivité de la PME, ainsi que l’amélioration du climat des affaires. Emergence s’inscrit dans une logique de contractualisation en consacrant la démarche partenariat public/privé.

- Est-ce un projet royal plutôt qu’un projet de votre gouvernement?

- N’allez pas inventer des histoires. Lorsque les plans stratégiques ont des échéances dépassant la durée d’une législature, l’appui et l’impulsion du Souverain constituent un soutien capital pour assurer leur pérennité. C’était le cas du plan Azur pour le tourisme, de la vision 2015 pour l’artisanat et du plan Maroc Vert pour l’agriculture. Le «pacte national pour l’émergence industrielle», puisque c’est son vrai nom, entre tout à fait dans ce cas de figure.

- Chez nos partenaires économiques, on voit monter le protectionnisme et des discours parfois xénophobes, notamment en matière d’investissements à l’étranger. Qu’allez-vous faire pour contrecarrer les effets de ces phénomènes?

- Il y a quelques réactions, ici et là, parfois protectionnistes. Mais heureusement, le Maroc continue de bénéficier de la confiance des investisseurs étrangers et de mettre en avant ses facteurs de compétitivité et d’attractivité. Vous avez vu les projets d’investissement d’envergure que nous avons approuvés lors de la dernière réunion de la commission des investissements en janvier. Ils atteignent près de 20 milliards de DH et créeront plus de 5.600 emplois. Vous avez vu la lettre d’intention pour un investissement dans le domaine du tourisme de santé de 1,8 milliard de dollars signé à Davos. Nous comptons renforcer cette confiance dont jouit notre pays. Nous voulons aussi diversifier. Nous avons donc des stratégies claires pour promouvoir l’offre Maroc. Nous allons, en particulier, doter l’Agence marocaine de développement des investissements de moyens lui permettant d’entreprendre une démarche proactive envers les investisseurs potentiels.

- Lors de la campagne électorale, votre parti avait évoqué l’idée de moduler les taux d’impôt sur les sociétés en fonction de la taille de l’entreprise. Deux lois de Finances plus tard, il n’y a toujours rien dans ce sens...

- Vous savez bien que notre gouvernement est un gouvernement de coalition. Nous nous sommes engagés, dans la déclaration gouvernementale, à réduire le taux de l’impôt sur les sociétés de 35 à 25%. Nous sommes déjà passés à 30% en 2008. Cette année nous voulons améliorer le niveau de capitalisation des entreprises.
C’est le sens de l’abattement de 20% sur l’IS pour toute entreprise qui procède à l’augmentation de ses capitaux propres. Il n’empêche que nous avons en cours une réflexion sur l’imposition différenciée pour la très petite entreprise.

- Tous les partis ont tenu leur congrès, y compris le PAM. Comment se préparent les élections communales et qu’est-ce que cela apporte à la majorité?

- D’abord l’Istiqlal n’a pas pris ombrage de l’existence des partis politiques car il a toujours été pour le pluralisme. Avant l’indépendance, notre leader Allal El Fassi, dans l’ouvrage «l’Autocritique», avait écrit que le Maroc indépendant doit opter pour le multipartisme. Et d’ailleurs, le 15 novembre 1958, le code des libertés publiques a été promulgué alors que le président du Conseil était Ahmed Balafrej, secrétaire général du Parti de l’Istiqlal. Après, il y a eu beaucoup de recul dans ce domaine.
On peut expliquer le faible taux de participation par le nombre de listes et de partis politiques. Et finalement, il y a un mimétisme en ce qui concerne les programmes vu qu’il y a 33 partis, donc 33 programmes qui se ressemblent. C’est là où résident les craintes pour le taux de participation.
 
Pensez-vous que pour les élections communales, ce taux sera plus élevé?

- Oui, puisqu’il s’agit d’élections de proximité. Mais il y a un devoir pour la majorité d’être bien soudée, d’aller groupée aux élections et de défendre sans complexe le bilan du gouvernement concernant le développement économique et social dans les communes urbaines et dans le monde rural.

- Y compris avec le PAM?

- Bien sûr, j’ai tenu des réunions avec la majorité et Hassan Benaddi a toujours assisté au nom du PAM. Le problème existe au sein des partis avec des tendances, des courants. Au sein du gouvernement, il n’y a jamais eu de divergence, bien au contraire, l’entente est parfaite.

- Mais vous prenez des décisions au sein du Conseil de gouvernement, validées par les ministres de l’USFP. C’est le cas de la ponction sur le salaire des grévistes. Et le même parti vous critique pour cette décision. Comment expliquez-vous ce double langage?

- Il y a des critiques qui ne sont pas objectives. Rappelons que l’USFP a présidé le gouvernement pendant 5 ans et elle est dans la majorité depuis 11 ans, c’est aussi son bilan.

- L’Etat a décidé de nettoyer un petit peu la gestion municipale, celle des entreprises, l’argent de la drogue... C’est une volonté pour aller loin ou juste pour éliminer des concurrents?

- Non, c’est une volonté politique. Cela ne concerne pas uniquement la gestion des communes. D’abord, il y a de plus en plus de procès où des personnalités civiles et militaires font l’objet de poursuites judiciaires.
Ensuite, il y a l’Instance centrale de lutte contre la corruption, indépendante de l’exécutif et composée de 44 représentants notamment du gouvernement, de la société civile, des centrales syndicales et des associations des droits de l’homme. Nous comptons beaucoup sur cette instance. De même, les lois sur la déclaration du patrimoine ont été publiées au Bulletin officiel.

- C’est peu pour la moralisation de la vie publique?

- Tout le monde est d’accord qu’il y a de la corruption au Maroc, cela reste la tare, la petite et la grande. Mais nous essayons de moraliser la vie publique. A la suite du discours de SM le Roi, nous avons formé une commission pour étudier le système des privilèges. Nous avons demandé aux ministres de nous dresser la liste des privilèges octroyés grâce à leur pouvoir discrétionnaire.

- Même les agréments de transport...?

- Tout, même les communes donnent des kiosques, des terrasses de café… Nous allons nous réunir cette semaine pour voir comment mettre tout ça en pratique.

- Pensez-vous que la carte politique évoluera après les élections de juin prochain. Et si elle évolue beaucoup, allez-vous changer votre gouvernement?

- Le principe dans toutes les démocraties est qu’un gouvernement est l’image et le résultat des élections législatives. Bien entendu, s’il y a un raz-de-marée d’un parti politique ou un échec cuisant d’un autre aux communales, Sa Majesté avisera.

- Vous ne bougez pas?

- Cela dépend du Roi ou du vote de motion de censure. Je pense que je fais bien mon travail dans l’impartialité. Mes journées sont chargées. Ensuite, il y a ce que je fais sur le plan international. A ce jour, j’ai représenté SM le Roi dans plusieurs sommets, rencontres internationales ou régionales. Cette semaine, je me rends en Indonésie pour le sommet et économique de l’Organisation de la conférence islamtique.

- Vous avez pris plusieurs mesures pour améliorer le pouvoir d’achat des citoyens. Cela va certainement améliorer nettement vos scores aux élections communales?

- Certains m’ont reproché d’être généreux. Je ne l’ai pas fait pour le Parti de l’Istiqlal, mais pour la stabilité du pays. Les syndicats doivent changer leur façon de faire. Dans tous les pays du monde, après un dialogue social, on signe un PV. Chez nous, les syndicats refusent les résultats du dialogue social. Je rappelle que le gouvernement respecte les syndicats et il est prêt au dialogue. Avec le gouvernement, j’ai décidé d’avoir deux rounds de dialogue. Le premier en avril pour tout ce qui concerne les salaires et traitements et le second en septembre consacré aux dossiers institutionnels, notamment le droit de grève et les libertés syndicales. Les centrales ont laissé de côté ces dossiers pour demander les augmentations de salaires et traitements. Remarquez qu’ils n’appellent pas à la grève dans le secteur privé à cause des retenues sur salaire. Aujourd’hui, il est impératif d’organiser le droit de grève. Pour cela, il faut une loi organique. Les syndicats sont contre, mais je pense qu’il faut discuter pour sortir cette loi.
En France, 1,5 million de personnes ont défilé dans la rue, mais les autobus, le métro et le train ont circulé et les hôpitaux sont restés ouverts. Chez nous, certains sont fiers d’annoncer à la presse que l’hôpital Avicenne de Rabat était fermé le jour de la grève. Ce n’est pas normal, il faut assurer un service minimum. Et puis, le niveau de l’éducation nationale a baissé, nos enfants en pâtissent.

- Sur la révision constitutionnelle, votre allié l’USFP monte au créneau. Et vous?

- Ce n’est pas de l’héroïsme que de demander la révision constitutionnelle. Cela a été vrai par le passé, dans les années de plomb. N’empêche, une réforme est nécessaire. Nous parlons notamment des attributions de la Chambre des conseillers, l’indépendance de la justice et l’élargissement du champ de la loi. Mais cela doit se faire en symbiose avec SM le Roi. Nous tirons la leçon de 1962 où certains avaient boycotté et nous avons eu 40 ans de méfiance.
Le timing est également important. En effet, c’est inadéquat de demander la réforme constitutionnelle à la veille des élections communales. Cela risque de peser sur le taux de participation. Pour les élections communales, les électeurs s’intéressent aux programmes, aux pistes, et à l’eau par exemple dans le monde rural.
Nous devons aborder la question constitutionnelle sans confrontation. D’ailleurs, pour la régionalisation, le Souverain va nommer des experts pour préparer une vision qui sera par la suite présentée aux partis pour consultation. Il y aura alors certainement une révision constitutionnelle. A cette occasion, nous présenterons nos propositions.
 
Interview avec Abass l'fassi sur ce pla anticrise, dans l'economiste d'aujourdhui


- A combien évaluez-vous l’impact de la crise?

- Difficile à dire. Aujourd’hui, on ne peut véritablement pas évaluer cet impact, puisque les prévisions de croissance mondiale, particulièrement celles de nos partenaires, sont constamment révisées. Nous mettons déjà 1,3 milliard de DH dans le plan de soutien, sous des formes diversifiées et adaptées aux besoins des entreprises.


Cette commission de «veille» gouvernementale est donc impuissante à estimer et à évaluer l'impact de la crise, donc ne doit pas douter de l'efficacité du plan «anti-crise» de Abbas.
 
Cette commission de «veille» gouvernementale est donc impuissante à estimer et à évaluer l'impact de la crise, donc ne doit pas douter de l'efficacité du plan «anti-crise» de Abbas.

En fait c'est ce que je voulais répondre. Mais bon ça sert à rien . Déjà quand tu vois un chef de gouvernement répondre de la sorte ça fait craindre ....
 
Cette commission de «veille» gouvernementale est donc impuissante à estimer et à évaluer l'impact de la crise, donc ne doit pas douter de l'efficacité du plan «anti-crise» de Abbas.

en france, a t on "evalué" les impacts de la crise?? donnes moi des chifres stp...
on peut estimer et non evaluer les effet de la crise, c'est encore trop tot...
 
En fait c'est ce que je voulais répondre. Mais bon ça sert à rien . Déjà quand tu vois un chef de gouvernement répondre de la sorte ça fait craindre ....

je n'ai pas tout lu, je lirai ce soir, mais abass l'fassi comme tous les politiciens est tres intelligent, ça te pend des reponses meme si ça ne comprend pas la question...
 
en france, a t on "evalué" les impacts de la crise?? donnes moi des chifres stp...
on peut estimer et non evaluer les effet de la crise, c'est encore trop tot...

Je n'est jamais compris pourquoi à chaque fois qu'on parle du Maroc, on nous demande de le comparer avec ce qui se fait en France, or la France est loin d'être un exemple à suivre pour le Maroc.

Mai bon pour vous répondre :

Voici les premières évaluations de la crise économique en France :
- Le PIB -1,5% , une récession économique la pire depuis 1945 en France
- Soi une perte de richesse de 27 Milliards d'Euro !!
-Pour les mois prochains on estime encore plus de 300.000 chômeurs en plus




La grande différence entre Abass et Fillon

1-Abass al Fassi:
A combien évaluez-vous l’impact de la crise?
Abass :- Difficile à dire. Aujourd’hui, on ne peut véritablement pas évaluer cet impact, puisque les prévisions de croissance mondiale, particulièrement celles de nos partenaires, sont constamment révisées.

2-François Fillon :
François Fillon prévoit une récession sévère , le 03/03/2009 à 11:19

Le Premier Ministre a réalisé ce matin, en direct de Rungis, une analyse approfondie de la situation économique en France. Il a évoqué une crise qui va s'enliser.
S'exprimant mardi matin sur Europe, François Fillon ne s'est guère montré optimiste concernant l'environnement économique, prévoyant une crise "longue" et "dure"

"Toute l'année sera une année de crise", a affirmé le Premier Ministre en direct du marché de Rungis, dans le Val-de-Marne, où il effectuait une visite. Il a réitéré la prévision du gouvernement d'un repli du PIB français compris entre -1% et -1,5%, en ligne avec les indications données lundi par Christine Lagarde (-1,5%).

Face à la crise mondiale, "qui ne s'effacera pas d'un coup de baguette magique", le chef du gouvernement table sur un déficit d'"un peu plus de 5% en 2009". En cause, un dérapage de 50 milliards d'euros, dont 20 milliards de recettes en moins et 30 milliards correspondant aux dépenses pour relancer la machine économique. François Fillon vise un retour du déficit à 3% du PIB à l'horizon de 2012.
© Capital.fr
 
Je n'est jamais compris pourquoi à chaque fois qu'on parle du Maroc, on nous demande de le comparer avec ce qui se fait en France, or la France est loin d'être un exemple à suivre pour le Maroc.

Mai bon pour vous répondre :

Voici les premières évaluations de la crise économique en France :
- Le PIB -1,5% , une récession économique la pire depuis 1945 en France
- Soi une perte de richesse de 27 Milliards d'Euro !!
-Pour les mois prochains on estime encore plus de 300.000 chômeurs en plus


salam
qui a parlé de "comparaison" ????????? heureusement et mille fois Dieu merci on veut pas etre comparé a la france pour les effets de la crise!!:rouge:

tu as parlé d'évaluation de la crise au maroc, je t'ai repondu pour evauler, c'est a dire chiffrer, il faut avoir un peu de recul (le temps) et des effets bien apparents, or au maroc hamdoulah ce n'est pas si evident qu'en france !
mais plus nos partenaires economiques la haut seront touchés, plus nous le serons aussi.

tu compares la reponse d'El Fassi avec F.Fillon?? le fond ou la forme?? :eek:
 
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