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VIB
Au lendemain de la visite au royaume de Bernard Cazeneuve, des éléments de la police procèdent à l’ « arrestation » de deux journalistes français. « La scène s’est produite vers 17h. Environ dix policiers en civil frappent à la porte et exigent que nous leur remettions nos invités. Chose que nous avons refusé catégoriquement », nous confie Adil Yousfi de l’AMDH. Et d’ajouter qu’après quelques phases de palabres, les journalistes de l'agence Premières Lignes ont, finalement, accepté de quitter le lieu et de partir avec la police.
Dans des déclarations à Yabiladi, Youssef Raissouni, un autre membre de l’association des droits de l’Homme affirme qu’il « s’agit de professionnels travaillant pour le compte d’une boite de production venus au Maroc pour filmer un documentaire sur le Mouvement du 20 février ». Le vendredi prochain, le M20F fêtera son cinquième anniversaire.
« Ils n’ont pas eu le feu vert du CCM pour filmer »
L’absence d’autorisation de la part du Centre cinématographique marocain (CCM), l’autorité habilitée à délivrer le fameux sésame, serait le prétexte de l'interpellation des deux ressortissants français. Et d’ajouter que « l’AMDH ne sait pas où les forces de l’ordre les ont emmenés ». Ils sont à l'aéroport, en cours d'expulsion selon Paul Moreira, fondateur de l'agence Premières lignes. Dans un tweet, il ajoute que "la police avait attaqué la Maison des Droits de l'Homme où ils s'étaient réfugiés. 1 blessée."
Une autre source explique que le lancement de cette opération ne peut être que le résultat d’une minutieuse surveillance, menée par la DGST, des activités des Français dès leur arrivée au Maroc, pour ensuite transmettre l’ordre à la police de Rabat d’intervenir et de déloger les journalistes du siège de l’AMDH. Les camarades d’Ahmed El Hayej devraient publier un communiqué sur cet incident.
Celui-ci intervient alors que les relations entre l’ONG et les autorités marocaines, représentées par le ministère de l’Intérieur, se sont nettement détériorées depuis juin dernier. Un contexte qui n’est pas sans rappeler celui qui prévalait entre l’AMDH et l’Etat marocain durant les années 80 et 90.
Fin janvier, la police faisait irruption dans un hôtel de la capitale pour empêcher le tournage d’une émission de la chaîne France 24/arabe, consacrée à la satire au royaume, sous prétexte qu’elle n’était pas autorisée par le CCM.
Source : Yabiladi
http://m.hespress.com/24-heures/255288.html
Dans des déclarations à Yabiladi, Youssef Raissouni, un autre membre de l’association des droits de l’Homme affirme qu’il « s’agit de professionnels travaillant pour le compte d’une boite de production venus au Maroc pour filmer un documentaire sur le Mouvement du 20 février ». Le vendredi prochain, le M20F fêtera son cinquième anniversaire.
« Ils n’ont pas eu le feu vert du CCM pour filmer »
L’absence d’autorisation de la part du Centre cinématographique marocain (CCM), l’autorité habilitée à délivrer le fameux sésame, serait le prétexte de l'interpellation des deux ressortissants français. Et d’ajouter que « l’AMDH ne sait pas où les forces de l’ordre les ont emmenés ». Ils sont à l'aéroport, en cours d'expulsion selon Paul Moreira, fondateur de l'agence Premières lignes. Dans un tweet, il ajoute que "la police avait attaqué la Maison des Droits de l'Homme où ils s'étaient réfugiés. 1 blessée."
Une autre source explique que le lancement de cette opération ne peut être que le résultat d’une minutieuse surveillance, menée par la DGST, des activités des Français dès leur arrivée au Maroc, pour ensuite transmettre l’ordre à la police de Rabat d’intervenir et de déloger les journalistes du siège de l’AMDH. Les camarades d’Ahmed El Hayej devraient publier un communiqué sur cet incident.
Celui-ci intervient alors que les relations entre l’ONG et les autorités marocaines, représentées par le ministère de l’Intérieur, se sont nettement détériorées depuis juin dernier. Un contexte qui n’est pas sans rappeler celui qui prévalait entre l’AMDH et l’Etat marocain durant les années 80 et 90.
Fin janvier, la police faisait irruption dans un hôtel de la capitale pour empêcher le tournage d’une émission de la chaîne France 24/arabe, consacrée à la satire au royaume, sous prétexte qu’elle n’était pas autorisée par le CCM.
Source : Yabiladi
http://m.hespress.com/24-heures/255288.html