Le Maroc a posé à l'ONU les conditions nécessaires pour des négociations utiles et sérieuses avec le Polisario
Une délégation marocaine sest entretenue, lundi, avec le secrétaire général de lONU sur les perspectives dorganisation du prochain round de négociations sur le Sahara.
Le Maroc a expliqué au secrétaire général de lONU sa conception de la prochaine étape des négociations qui devront aboutir à une solution du conflit du Sahara. Une délégation officielle sest entretenue, lundi 29 septembre à New York, avec Ban Ki-moon, qui était accompagné de ses proches collaborateurs, sur la reprise du processus de Manhasset. Composée du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi Fihri, et du directeur général des études et de la documentation, Mohamed Yassine Mansouri, ainsi que du représentant permanent du Royaume auprès de lONU, El Mostapha Sahel, la délégation marocaine a transmis au responsable onusien deux messages essentiels à savoir que le Maroc continue à croire dans lintérêt des négociations comme moyen de parvenir à une solution au conflit et lattachement des autorités marocaines à la proposition dautonomie comme plate-forme unique des négociations. Envisager de discuter de loption de lindépendance demeure donc totalement exclu. «Tout le monde sait que cela converge vers la solution politique prônée par SM le Roi et souhaitée par le peuple marocain : lautonomie et rien que lautonomie dans le cadre de lintégrité territoriale du Royaume», a déclaré le chef de la diplomatie marocaine à la presse au terme de la réunion avec le secrétaire général de lONU. «Lobjectif entendu par tout le monde et toute la communauté internationale cest naturellement la sauvegarde de lintégrité territoriale du Royaume avec loctroi dun statut dautonomie», a rappelé M. Fassi Fihri.
Partant de ce principe, le Maroc demeure attaché au principe de la négociation et à la politique de la main tendue. Toutefois, il est clair que le Royaume naccepterait pas de laisser lautre partie conduire le processus vers un blocage de fait tout en simulant le contraire en participant aux réunions. Après quatre rounds, rendus infructueux à cause de lobstination du Polisario et de lAlgérie, à ne pas entrer demblée dans les débats de fond, il est clair quil est temps de revoir le principe ou le procédé en ladaptant à la volonté du Conseil de sécurité. Rappelons que, si cette instance onusienne appelée à la tenue de ces négociations, cest en partant du «fait nouveau» que constitue la proposition de solution que le Maroc a eu le courage de mettre sur la table des discussions. Or, le fait de vouloir repartir à zéro en répétant le même discours tenu depuis plus de trente ans nest pas conforme au principe qui a prévalu au moment du déclenchement du processus. Un recadrage pour remettre le processus sur le rail savère donc nécessaire.
Dans ce sens, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a rappelé, dans le point de presse organisé au terme de la réunion avec M. Ki-moon, que le Maroc a toujours estimé nécessaire de procéder à «une évaluation avec lONU» du premier cycle de négociations de Manhasset après avoir organisé quatre rounds. «Cette évaluation devra nous permettre de pouvoir tracer ensemble les perspectives, à la fois en termes de procédure, de démarche, de rythme, de finalité et comment obtenir dans les meilleures conditions la mise en uvre idoine des résolutions du Conseil de sécurité ainsi quavec qui, pour faire quoi et afin datteindre quel objectif», a indiqué M. Fassi Fihri.
Le Maroc exprime donc clairement sa volonté ferme à poursuivre le processus de négociations, mais il se réserve le droit dexiger la conformité du processus à lobjectif quil est censé atteindre. Un réglage concernant le but essentiel des négociations à savoir discuter sur la base de la proposition de lautonomie, qui devrait saccompagner dune mise en conformité de lobjectif escompté avec les détails techniques des négociations dont la composition des délégations et la procédure à suivre. Une position claire, objective et qui reflète une volonté sincère à parvenir à une solution le plus rapidement possible pour mettre fin à la souffrance des milliers de Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf depuis plus de trois décennies et qui rêvent de retourner chez eux et de rejoindre les leurs dans les différentes villes du Sahara marocain.
Par : Omar DAHBI
Une délégation marocaine sest entretenue, lundi, avec le secrétaire général de lONU sur les perspectives dorganisation du prochain round de négociations sur le Sahara.
Le Maroc a expliqué au secrétaire général de lONU sa conception de la prochaine étape des négociations qui devront aboutir à une solution du conflit du Sahara. Une délégation officielle sest entretenue, lundi 29 septembre à New York, avec Ban Ki-moon, qui était accompagné de ses proches collaborateurs, sur la reprise du processus de Manhasset. Composée du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi Fihri, et du directeur général des études et de la documentation, Mohamed Yassine Mansouri, ainsi que du représentant permanent du Royaume auprès de lONU, El Mostapha Sahel, la délégation marocaine a transmis au responsable onusien deux messages essentiels à savoir que le Maroc continue à croire dans lintérêt des négociations comme moyen de parvenir à une solution au conflit et lattachement des autorités marocaines à la proposition dautonomie comme plate-forme unique des négociations. Envisager de discuter de loption de lindépendance demeure donc totalement exclu. «Tout le monde sait que cela converge vers la solution politique prônée par SM le Roi et souhaitée par le peuple marocain : lautonomie et rien que lautonomie dans le cadre de lintégrité territoriale du Royaume», a déclaré le chef de la diplomatie marocaine à la presse au terme de la réunion avec le secrétaire général de lONU. «Lobjectif entendu par tout le monde et toute la communauté internationale cest naturellement la sauvegarde de lintégrité territoriale du Royaume avec loctroi dun statut dautonomie», a rappelé M. Fassi Fihri.
Partant de ce principe, le Maroc demeure attaché au principe de la négociation et à la politique de la main tendue. Toutefois, il est clair que le Royaume naccepterait pas de laisser lautre partie conduire le processus vers un blocage de fait tout en simulant le contraire en participant aux réunions. Après quatre rounds, rendus infructueux à cause de lobstination du Polisario et de lAlgérie, à ne pas entrer demblée dans les débats de fond, il est clair quil est temps de revoir le principe ou le procédé en ladaptant à la volonté du Conseil de sécurité. Rappelons que, si cette instance onusienne appelée à la tenue de ces négociations, cest en partant du «fait nouveau» que constitue la proposition de solution que le Maroc a eu le courage de mettre sur la table des discussions. Or, le fait de vouloir repartir à zéro en répétant le même discours tenu depuis plus de trente ans nest pas conforme au principe qui a prévalu au moment du déclenchement du processus. Un recadrage pour remettre le processus sur le rail savère donc nécessaire.
Dans ce sens, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a rappelé, dans le point de presse organisé au terme de la réunion avec M. Ki-moon, que le Maroc a toujours estimé nécessaire de procéder à «une évaluation avec lONU» du premier cycle de négociations de Manhasset après avoir organisé quatre rounds. «Cette évaluation devra nous permettre de pouvoir tracer ensemble les perspectives, à la fois en termes de procédure, de démarche, de rythme, de finalité et comment obtenir dans les meilleures conditions la mise en uvre idoine des résolutions du Conseil de sécurité ainsi quavec qui, pour faire quoi et afin datteindre quel objectif», a indiqué M. Fassi Fihri.
Le Maroc exprime donc clairement sa volonté ferme à poursuivre le processus de négociations, mais il se réserve le droit dexiger la conformité du processus à lobjectif quil est censé atteindre. Un réglage concernant le but essentiel des négociations à savoir discuter sur la base de la proposition de lautonomie, qui devrait saccompagner dune mise en conformité de lobjectif escompté avec les détails techniques des négociations dont la composition des délégations et la procédure à suivre. Une position claire, objective et qui reflète une volonté sincère à parvenir à une solution le plus rapidement possible pour mettre fin à la souffrance des milliers de Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf depuis plus de trois décennies et qui rêvent de retourner chez eux et de rejoindre les leurs dans les différentes villes du Sahara marocain.
Par : Omar DAHBI