Deux importants projets de loi, sur le droit de grève et sur l'officialisation de la langue amazighe (berbère), ont été adoptés au Maroc.
L'adoption de ces textes marquent la fin de la réforme constitutionnelle lancée par le roi Mohammed VI en 2011, en plein dans le Printemps arabe.
"Le conseil des ministres a adopté un projet sur "la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe, ainsi que les modalités de son intégration dans l'enseignement et dans les différents secteurs de la vie publique", affirme un communiqué du palais publié lundi soir. Le gouvernement a également acté une loi sur l'Institut royal de la culture amazighe (Ircam).
Il a ensuite examiné une seconde loi "fixant les conditions et les modalités d'exercice du droit de grève", une première dans l'histoire du pays.
Après des manifestations déclenchées le 20 février 2011 pour réclamer des réformes démocratiques, dans la foulée des soulèvements en Tunisie et en Egypte, Mohammed VI avait lancé en quelques semaines une réforme constitutionnelle prévoyant l'adoption avant fin 2016 d'une vingtaine de lois organiques touchant à tous les secteurs de la vie publique et institutionnelle.
Les projets sur le droit de grève et sur la langue berbère, qui ont suscité de nombreux débats dans le pays, restaient à adopter pour mettre un terme au processus. Ils doivent encore être avalisés par le Parlement qui sera renouvelé après des législatives organisées le 7 octobre.
L'adoption de ces textes marquent la fin de la réforme constitutionnelle lancée par le roi Mohammed VI en 2011, en plein dans le Printemps arabe.
"Le conseil des ministres a adopté un projet sur "la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe, ainsi que les modalités de son intégration dans l'enseignement et dans les différents secteurs de la vie publique", affirme un communiqué du palais publié lundi soir. Le gouvernement a également acté une loi sur l'Institut royal de la culture amazighe (Ircam).
Il a ensuite examiné une seconde loi "fixant les conditions et les modalités d'exercice du droit de grève", une première dans l'histoire du pays.
Après des manifestations déclenchées le 20 février 2011 pour réclamer des réformes démocratiques, dans la foulée des soulèvements en Tunisie et en Egypte, Mohammed VI avait lancé en quelques semaines une réforme constitutionnelle prévoyant l'adoption avant fin 2016 d'une vingtaine de lois organiques touchant à tous les secteurs de la vie publique et institutionnelle.
Les projets sur le droit de grève et sur la langue berbère, qui ont suscité de nombreux débats dans le pays, restaient à adopter pour mettre un terme au processus. Ils doivent encore être avalisés par le Parlement qui sera renouvelé après des législatives organisées le 7 octobre.