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Maroc, terre rebelle au sida?
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[QUOTE="compteblad, post: 6929480, member: 167672"] «La circoncision fait baisser les risques de transmission» Il y a vingt ans, pourtant, on redoutait le pire. Nombreux étaient ceux qui imaginaient que le Maroc ne serait pas épargné. Comment expliquer ce faible taux de prévalence, alors que le tourisme sexuel, certes tabou, est bien présent ? «Restons prudents, tempère un responsable de lOnusida. Rien nest définitif, et en particulier ce qui se passe avec les usagers de drogues est inquiétant. On peut avancer quelques éléments qui expliquent cette faible prévalence.» La circoncision, dabord : «Les pays dAfrique du Nord sont des pays où les hommes sont très majoritairement circoncis. Or, on sait que la circoncision fait baisser de 60% les risques de transmission.» Second facteur : les sociétés dAfrique du Nord sont très contrôlées, la place de la religion y est importante, et le multipartenariat peu developpé. Dans les années 90, certains religieux allaient même jusquà affirmer que les valeurs culturelles de la région apportaient «une sorte dimmunité face au VIH» ! Lessentiel, dans la lutte contre lépidémie, cest laction des hommes ou des femmes. La fatalité a parfois bon dos. Au Maroc, tous les observateurs notent le rôle essentiel joué par le milieu associatif, et en particulier par lAssociation de lutte contre le sida, fondée et dirigée par Hakima Himmich. Elle fait partie de ces quelques rares personnalités dont on peut dire quelles ont eu une influence directe sur lévolution, et en loccurrence sur la faible progression, du VIH au royaume du Maroc. Pourtant, Hakima Himmich sen défend. Elle dit que «cest avant tout une histoire collective». Ajoute : «Vous avez bien vu lors des réunions avec les travailleuses du sexe ou avec les camionneurs, nous sommes nombreux dans lassociation.» Assurément, mais Hakima est la chef de bande. Une boule dénergie que rien narrête. Et surtout pas les prophètes de limmobilisme. «En 1986, nous raconte-t-elle, je suis alors jeune médecin à Paris, et je suis effrayée par tout ce que je vois venir. En France, on panique, mais je vois la société civile qui réagit, avec la création de lassociation Aides.» Interne des hôpitaux de Paris, elle est en première ligne, chez Willy Rozenbaum, qui allait être la personnalité centrale dans la découverte du virus. «Je me suis dit que si on ne faisait rien, cela allait exploser dans mon pays. Il fallait réagir, et le faire avec la société civile.» Deux ans plus tard, en 1988, alors quil y a moins de 20 cas officiels, elle crée lALCS, avec lobjectif dêtre au plus près du terrain. Elle devient chef du service de maladies infectieuses de lhôpital universitaire de Casablanca, le seul qui va suivre pendant des années les malades marocains du sida. Vingt-deux ans plus tard, Hakima est toujours là. En ces premiers jours de printemps, elle préside la conférence francophone sur le sida, qui se tient au Maroc. Cest un peu son heure de gloire. A plusieurs reprises, elle a eu droit à des standing ovations de la part des participants. Elle est devenue un symbole. Hakima a aujourdhui près de 60 ans. En 2000, nous lavions suivie dans son service, où elle se démenait pour que les malades marocains aient droit aux traitements. Elle y est parvenue, et les malades sont soignés. Ce sont les tout premiers en Afrique, plus dune centaine dabord, puis tous. Gratuitement. Hakima Himmich nous expliquait sa recette : «Les trois femmes de ménage de mon service, cest une association daide aux malades qui nous les finance. Le jardin ? Cest une entreprise privée qui lentretient.» Une camionnette a été offerte par lambassade du Japon. La pièce qui servait de pharmacie apparaissait comme un condensé de la situation. Chaque étagère avec son origine : don de lambassade de France, don de lassociation Aides-Alsace, don dAct Up, etc. [/QUOTE]
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