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Fassi Fihri a été reçu par 5 chefs d’Etats des pays du Golfe.
La plus récente de ses escales a été le Qatar où il a été reçu, lundi à Doha, par Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani à qui il a remis le message royal. Dans ce dernier, il est question de « relations bilatérales et de questions d’intérêts communs », selon l’agence de presse qatarie QNA. La veille, c’est au Koweït que Taieb Fassi Fihri a accompli sa mission auprès de l’Emir Cheikh Sabah Al-Ahmed Al-Jaber Al-Sabah. Le message royal se focalise sur «l’avenir du partenariat prometteur» entre le Maroc et les membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Il y est question d’un partenariat solide «basé sur les relations distinguées unissant le Royaume et les Etats de la région». Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite, Bahreïn, Sultanat d’Oman et Qatar, ce sont donc cinq chefs d’Etats auquel Taieb Fassi Fihri a remis les messages royaux prônant l’excellence des relations et la volonté de renforcer les partenariats bilatéraux.
Une initiative royale louable
Pour les experts en géopolitique, l’initiative royale est très louable surtout en ce moment précis. « La tournée de Taieb Fassi Fihri a deux objectifs affichés, dont le premier est d’ordre politique. Le Maroc traverse en ce moment une situation difficile marquée par la sécheresse et la hausse du prix du baril du pétrole. En un mot, c’est une crise qui pointe du nez et dont il faudra prévenir les conséquences », affirme le politologue Mohamed Darif. Même son de cloche auprès de cet expert, membre du bureau politique de l’USFP qui estime nécessaire et bénéfique pour le Maroc de renforcer ses liens avec la région du Golfe : « Nous sommes un pays déficitaire et les seuls pays qui connaissent un excédent aujourd’hui sont les pays du Golfe et la Chine ». Et de rappeler que traditionnellement, le dialogue politique et le partenariat ont toujours été positifs entre le Maroc et les pays du Golfe.
« Face aux contraintes financières auquel le Maroc risque d’être confronté, il est certain que nous aurons besoin de dons », ajoute cet expert. Par le biais du CCG, les investissements des pays du Golfe au Maroc ont toutes leurs chances d’être redynamisés. D’autant que, pour Mohamed Darif, il ya une pleine volonté des pays du Golfe de soutenir le Maroc qui, à leurs yeux, représente un réel modèle de démocratisation qu’ils comptent bien soutenir de très près. « Ces messages royaux permettront aux relations et aux partenariats d’être plus efficaces et concrètes », estime Mohamed Darif. Pour ce politologue, il existe un second volet d’ordre politique à la tournée de Taieb Fassi Fihri : résoudre le conflit en Syrie. «Les pays du Golfe soutiennent les opposants des Bachar Al Assad. Le Maroc lui aussi est clair sur sa volonté d’agir pour que les massacres s’arrêtent en Syrie », indique-t-il. Mais l’avis de Darif n’est pas partagé par l’expert proche de l’USFP pour qui le dénouement de la crise syrienne reste aux mains de la Ligue arabe.
Le soir-echos
La plus récente de ses escales a été le Qatar où il a été reçu, lundi à Doha, par Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani à qui il a remis le message royal. Dans ce dernier, il est question de « relations bilatérales et de questions d’intérêts communs », selon l’agence de presse qatarie QNA. La veille, c’est au Koweït que Taieb Fassi Fihri a accompli sa mission auprès de l’Emir Cheikh Sabah Al-Ahmed Al-Jaber Al-Sabah. Le message royal se focalise sur «l’avenir du partenariat prometteur» entre le Maroc et les membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Il y est question d’un partenariat solide «basé sur les relations distinguées unissant le Royaume et les Etats de la région». Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite, Bahreïn, Sultanat d’Oman et Qatar, ce sont donc cinq chefs d’Etats auquel Taieb Fassi Fihri a remis les messages royaux prônant l’excellence des relations et la volonté de renforcer les partenariats bilatéraux.
Une initiative royale louable
Pour les experts en géopolitique, l’initiative royale est très louable surtout en ce moment précis. « La tournée de Taieb Fassi Fihri a deux objectifs affichés, dont le premier est d’ordre politique. Le Maroc traverse en ce moment une situation difficile marquée par la sécheresse et la hausse du prix du baril du pétrole. En un mot, c’est une crise qui pointe du nez et dont il faudra prévenir les conséquences », affirme le politologue Mohamed Darif. Même son de cloche auprès de cet expert, membre du bureau politique de l’USFP qui estime nécessaire et bénéfique pour le Maroc de renforcer ses liens avec la région du Golfe : « Nous sommes un pays déficitaire et les seuls pays qui connaissent un excédent aujourd’hui sont les pays du Golfe et la Chine ». Et de rappeler que traditionnellement, le dialogue politique et le partenariat ont toujours été positifs entre le Maroc et les pays du Golfe.
« Face aux contraintes financières auquel le Maroc risque d’être confronté, il est certain que nous aurons besoin de dons », ajoute cet expert. Par le biais du CCG, les investissements des pays du Golfe au Maroc ont toutes leurs chances d’être redynamisés. D’autant que, pour Mohamed Darif, il ya une pleine volonté des pays du Golfe de soutenir le Maroc qui, à leurs yeux, représente un réel modèle de démocratisation qu’ils comptent bien soutenir de très près. « Ces messages royaux permettront aux relations et aux partenariats d’être plus efficaces et concrètes », estime Mohamed Darif. Pour ce politologue, il existe un second volet d’ordre politique à la tournée de Taieb Fassi Fihri : résoudre le conflit en Syrie. «Les pays du Golfe soutiennent les opposants des Bachar Al Assad. Le Maroc lui aussi est clair sur sa volonté d’agir pour que les massacres s’arrêtent en Syrie », indique-t-il. Mais l’avis de Darif n’est pas partagé par l’expert proche de l’USFP pour qui le dénouement de la crise syrienne reste aux mains de la Ligue arabe.
Le soir-echos
