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Actualités marocaines
Marocain blessé à la frontière, l'algérie nie
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[QUOTE="Musulmanlaic, post: 13246052, member: 374365"] Pourquoi Le pouvoir Algérien déteste le Maroc ? (2/2 & fin) L’Algérie punit les Marocains et les amis du Maroc(HAKIM ARIF) Près de 400 Marocains expulsés d’Algérie ont manifesté le 18 décembre à quelques pas de l’ambassade d’Algérie à Rabat. Selon Mohamed El Herrouachi, le président de l’Association des Marocains expulsés d’Algérie (ADMEA), créée en 2005 à Nador, «les souffrances des Marocains qui avaient été expulsés d’Algérie en 1975, le jour de l’Aïd Al Adha, perdurent. Un véritable drame humain. Le 8 décembre 1975, les autorités algériennes avaient décidé de renvoyer des Marocains établis en Algérie à leur pays d’origine. Des familles ont été désintégrées, des enfants séparés de leurs parents, des femmes de leurs maris et tout le monde a été dépossédé des biens meubles et immeubles qu’ils ont pu accumuler durant des années de labeur. A l’époque, Houari Boumédienne régnait sur l’Algérie et Abdelaziz Bouteflika était ministre des Affaires étrangères. C’est-à-dire pas étranger à cette douloureuse affaire. Aujourd’hui, les expulsés n’ont rien oublié. Ils gardent des séquelles de ce passé trop présent. L’ADMEA poursuit donc son combat. Elle vient d’organiser un sit-in devant l’ambassade d’Algérie à Rabat et a remis au bureau des Nations Unies un message adressé au SG de l’ONU. Elle veut l’ouverture d’une enquête sur les crimes contre l’humanité perpétrés dans la ville de Sebkha, près d’Oran. Selon l’ADMEA, les fosses communes sont un témoin à charge sur cette période. Elles remontent aux années 63, 65, 68 et 75. Dans les archives de l’association, les victimes se comptent par milliers, 45.000 familles pour la seule année 1975. L’Association demande la réouverture des frontières «pour permettre le regroupement des familles séparées par les autorités algériennes et la restitution aux victimes de cette mesure de leurs biens spoliés et de la liberté d’en disposer». Elle veut aussi, que le pouvoir algérien présente des excuses aux victimes. Peut-on s’attendre à une période de réconciliation ? Peu probable, la méthode n’a pas cours dans le pays de Bouteflika. Pourquoi une si terrible vengeance ? Selon Mohamed Harouachi, l’Algérie a riposté à la Marche verte en organisant sa «Marche noire». Le lien ne semble pas évident, le Maroc venait de récupérer ses territoires sous domination espagnole. Une affaire maroco-espagnole. C’était en 1975. Aujourd’hui encore, l’Algérie fait tout pour entraver la marche du Maroc. Selon le directeur de publication du journal malien L’Indépendant, l’Algérie est directement responsable de «l’attaque meurtrière menée samedi 20 décembre par les rebelles touaregs contre les militaires maliens». Encore une action dirigée contre le Maroc par pays ami interposé. L’Algérie «nourrit une solide rancœur envers le Mali dont une partie du territoire est transformée en colonie de vacances permanente pour les terroristes d’Al Qaïda au Maghreb et où ils se sentent plus libres que l’air». L’Algérie nourrit et arme les hommes du chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga. C’est ainsi qu’ils ont attaqué le poste militaire à Nampala à 500 Km au nord-est de Bamako, la capitale. Si l’Algérie en veut tant au Mali, c’est à cause de son rapprochement avec le Maroc, dit le directeur de publication. «Ce rapprochement économique est d’autant plus irritant, voire inquiétant pour Alger qu’il s’accompagne, au plan diplomatique, d’un effort de rééquilibrage de la partie malienne sur le dossier du Sahara», dit l’auteur. Il rappelle que depuis le départ de l’ancien président Moussa Traoré, les Maliens ne voient plus «les pseudo ministres de la fictive RASD parader au palais de la République et dans nos ministères». Plus encore, «le ministre des Affaires étrangères ne prononce plus une phrase, dans les forums internationaux, sur l’autodétermination du peuple sahraoui». Ce que justement déteste l’Algérie. Et pourtant, le Mali n’a fait que rejoindre une très grande majorité de pays qui ont compris la position marocaine. En plus du Mali, 40 autres pays ont retiré leur reconnaissance à la république arabe sahraouie de Mohammed Abdelaziz. Plus récemment le Danemark a fermé le bureau de représentation du polisario à Copenhague. Le Malawi et les Seychelles aussi. C’est l’échec non pas du polisario, mais de l’Algérie. Abdelaziz Bouteflika était pourtant ministre des Affaires étrangères. Tout compte fait, il ne reste plus que quelques pays à tolérer la république de Abdelaziz : aucun Etat en Europe, aucun Etat arabe, à part l’Algérie bien sûr et seulement 8 Etats d’Afrique. En Amérique Latine, le compte est tout aussi défavorable à l’Algérie. Dans ce contexte, on ne comprend pas bien ce que veut exactement dire l’ancien ministre et chef du FLN Abdelaziz Belkhadem, lorsqu’il affirme que «le Maroc est un pays frère, sa sécurité c’est la nôtre, sa stabilité c’est la nôtre». MEMOIRE COLLECTIVE Sur le front de la mémoire collective, l’Algérie essaie de tout faire oublier. L’affaire de l’organisation d’un colloque commémorant le cinquantenaire de la Conférence de Tanger en est un bel exemple. Elle a été tout simplement annulée par le pouvoir algérien. Abdelhamid Mehri, ex secrétaire général du Front de libération l’époque écrit à Abdelaziz Bouteflika pour protester. Extrait : «J’ai participé, depuis deux mois ou plus, avec le frère, directeur général du Centre national des archives et le Docteur Amine Zaoui, directeur de la Bibliothèque nationale, à la préparation d’un colloque historique à caractère scientifique se rapportant au cinquantenaire de la conférence de Tanger qui a regroupé, en avril 1958, les partis qui ont conduit la bataille des indépendances en Tunisie et au Maroc, et le Front de libération nationale. J’ai été informé hier, 14 avril, que des instructions fermes, dont je ne connaissais pas la source, ont été signifiées aux deux institutions afin d’interrompre l’ensemble des dispositions et préparatifs de ce colloque et à renoncer définitivement à sa tenue». Le fait est donc là. Reste à savoir qui a donné un tel ordre. Pas facile : «Je ne sais toujours pas ce qui s’est produit. Abdelmadjid Chikhi et Amine Zaoui m’ont juste confirmé qu’ils avaient reçu des instructions pour tout arrêter. Mais ils ne m’ont pas donné la source qui a donné ces instructions», dira encore Abdelhamid Mehri. Qui pouvait prendre une telle décision éminemment politique? Le pouvoir algérien ne voulait plus entendre parler du soutien des Marocains à leurs voisins algériens dans leur lutte pour l’indépendance. Il voulait donc effacer de la mémoire collective, cet unique épisode de fraternité et de collaboration. H. Mehri se révolte donc : «Cette grave insulte à l’intelligence et à notre glorieuse Révolution peut-elle enfin être comprise comme un dernier signal d’alerte, un appel ultime à la révolte contre un pouvoir primitif, inculte, anti-révolutionnaire et anti-populaire qui dicte leur conduite aux intellectuels et aux grands commis de l’Etat assermentés. Les élites doivent enlever leurs lunettes, poser les stylos, dédaigner les privilèges, se relever et se battre. Quelles sont les têtes d’affiche de l’antimarocanisme ? (MOHAMED SEMLALI) L’antimarocanisme est une donnée incontournable dans les cercles militaires et politico-médiatiques algériens. D’ailleurs, pour acquérir plus de visibilité et de crédibilité à Alger, il est recommandé d’être antimarocain et de le montrer ostensiblement. Pour comprendre cette haine qui relève du psychisme, il faut rappeler que l’identité révolutionnaire algérienne s’est forgée en totale contradiction avec un Maroc, monarchie séculaire. Que ce soit les hauts gradés de l’Armée nationale populaire algérienne, humiliés par leur déconvenue dans la guerre des sables et le conflit du Sahara, où les «politiques» du FLN cultivant un éternel sentiment d’infériorité face à des élites partisanes marocaines plus ouvertes sur le monde, les décideurs algériens en général n’ont eu de cesse de chercher à construire leur nouveau nationalisme en se trouvant un ennemi. Le Maroc était la cible parfaite. Le royaume a connu une indépendance plutôt apaisée et l’Etat marocain n’a jamais cessé d’exister. Cependant, aux yeux des Algériens, le Maroc était l’antithèse de ce qu’ils voulaient construire. Monarchie centenaire, solidement ancrée dans la société, le pouvoir marocain jouissait également de ressorts de légitimation religieux et historiques. Choses qui faisaient défauts aux «révolutionnaires» algériens même auréolés par une héroïque guerre de libération. D’ailleurs, pour les dirigeants algériens, la nation algérienne dont la genèse s’est faite pendant la guerre de libération menée contre la France ne pouvait être consolidée que sur les décombres du royaume du Maroc. La nouvelle «Prusse» du Maghreb n’allait faire qu’une bouchée de ce voisin que l’on qualifiait d’ «archaïque». Ainsi, tour à tour Ahmed Ben Bella, Houari Boumèdienne, Abdelaziz Bouteflika vouaient pendant les années soixante et soixante-dix au Maroc une haine inégalée. D’autres seconds couteaux du pouvoir algérien n’ont pas hésité non plus à verser dans l’antimarocanisme primaire. Ce fut le cas de Cherif Messaïdia, d’Ahmed Taleb Ibrahimi et Ahmed Yahyaoui. Aujourd’hui, les antimarocains se recrutent dans toutes les sphères algéroises. Armée, services de renseignement, gouvernement et médias. Si les générations ont changé, la haine est demeurée la même, sinon elle a gonflé… Mais pas pour le peuple algérien frère qui, n’aspirant qu’à la paix, se montre conscient de l’importance de la place du Maroc aux côtés de l’Algérie pour la construction d’une Union du Maghreb Arabe forte et paisible. Dossier repris sur: Lobservateur.ma [/QUOTE]
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