Marocain blessé à la frontière, l'algérie nie

Dans une déclaration au journal électronique TSA, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères algérien a accusé le Maroc d'avoir « fabriqué l'incident » survenu à la frontière entre les deux pays.
« Ce genre d'incidents est fréquent. C'est une affaire montée de toute pièce par le Maroc », a affirmé Abdelaziz Benali Cherif.
Selon les autorités marocaines, un homme a été grièvement blessé samedi, vers midi, par un tir d'un militaire algérien visant une dizaine de Marocains au poste-frontière.
Le même (...)

- Maroc / Algérie, Frontières Maroc - Algérie, Oujda, Mohamed Hassad, Salaheddine Mezouar

Marocain blessé à la frontière, l'Algérie nie
 
Dans une déclaration au journal électronique TSA, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères algérien a accusé le Maroc d'avoir « fabriqué l'incident » survenu à la frontière entre les deux pays.
« Ce genre d'incidents est fréquent. C'est une affaire montée de toute pièce par le Maroc », a affirmé Abdelaziz Benali Cherif.
Selon les autorités marocaines, un homme a été grièvement blessé samedi, vers midi, par un tir d'un militaire algérien visant une dizaine de Marocains au poste-frontière.
Le même (...)

- Maroc / Algérie, Frontières Maroc - Algérie, Oujda, Mohamed Hassad, Salaheddine Mezouar

Marocain blessé à la frontière, l'Algérie nie
Il nie comme nie l'état d'Israël
 
Avec un acte aussi abjecte et relevant de la sauvagerie et de la haine, que voulez vous que le pouvoir algérien fasse à part nier. Car reconnaître reviendrais à avouer que en son sein elle a des éléments subversifs éduqués à détester le Maroc.

Pourquoi Le pouvoir Algérien déteste le Maroc ? (1/2)

«Que ce soit les hauts gradés de l’Armée nationale populaire algérienne, humiliés par leur déconvenue dans la guerre des sables et le conflit du Sahara, où les «politiques» du FLN cultivant un éternel sentiment d’infériorité face à des élites partisanes marocaines plus ouvertes sur le monde, les décideurs algériens en général n’ont eu de cesse de chercher à construire leur nouveau nationalisme en se trouvant un ennemi. Le Maroc était la cible parfaite».
(AHMED CHARAI, janvier 2009)

A chaque fois que le Maroc prend une initiative dans le sens de l’apaisement, Alger répond par une virulence accrue et une fin de non recevoir tonitruante. Ainsi, depuis quatre ans, Rabat tient le discours suivant : laissons la question du Sahara au sein de l’ONU, chaque partie défendant son point de vue. Mais normalisons nos relations, ouvrons les frontières et mettons en marche la construction du Maghreb arabe. Ce discours n’est pas vertueux, il est rationnel. La situation actuelle handicape le développement de toute la région, dont les peuples souffrent, y compris en Algérie où les milliards d’excédents ne peuvent cacher les déficiences. A cela l’Algérie répond par une série d’outrances. Le Maroc obtient un statut avancé avec l’Union européenne, Alger dénonce «un accord avec les deux pays occupants de la région, le Maroc et Israël»! Deux étudiants sahraouis se font écraser par un car, et le représentant d’Alger à l’ONU dénonce «un véritable crime d’Etat»! Les mêmes autorités algériennes dénoncent partout le Maroc en tant qu’Etat occupant «qui procède à un pillage systématique des ressources du Sahara occidental»! Et c’est encore toute honte bue que l’Algérie parle de «violations quotidiennes, massives, des droits d e l’homme contre le peuple sahraoui résistant». Nous sommes face à un véritable délire.

UN VERITABLE ATAVISME

Les officiels marocains comprennent que ce tapage a d’abord pour but de sortir Alger du piège de la proposition d’autonomie. Il est clair que la majorité des Etats est convaincue que la thèse séparatiste n’est pas réaliste.
Cette conviction est traduite par la résolution 18-13 qui réclame des propositions en vue d’une solution «réaliste et de compromis». En elle-même ,cette phrase élimine la création d’un Etat sahraoui, parce qu’il n’y aurait plus de compromis. La campagne algérienne vise à créer de nouveaux fronts, pour diluer la pression diplomatique qui s’exerce sur elle à la veille de la prise de fonction du nouveau représentant du secrétaire général de l’ONU. L’on sait que le mandat de celui-ci est encadré par la résolution 18-13.
Mais pourquoi est-ce que l’Algérie s’entête-t-elle? Alger ne vise qu’à perpétuer la tension, sachant pertinemment, que le but avoué, la république sahraouie n’a aucune chance d’aboutir et qu’il n’est même pas dans ses intérêts sécuritaires. L’élite algérienne a un véritable problème avec le Maroc. Elle lui reproche ce qu’elle appelle ‘’le narcissisme historique’’, c’est-à-dire le fait d’être le plus vieux Etat-nation de la région et de se comporter comme tel. Elle a éduqué des générations avec l’idée qu’un Maroc fort est nécessairement un danger pour l’Algérie, parce que ‘’l’expansionnisme est dans les gènes de l’empire chérifien’’. C’est cet atavisme qui explique que l’ensemble de la presse algérienne adhère sans réserve au discours officiel. Contre ce délire maniaco-dépressif, le Maroc ne peut rien. Sauf s’en rendre compte et le prendre en considération. C’est-à-dire se préparer à un voisinage hostile pendant longtemps encore. Parce qu’aucune politique ne peut remplacer le divan de la psychanalyse.

La théorie de l’ennemi extérieur(HAKIM ARIF)

Dans la presse étrangère, Abdelaziz Bouteflika ne recueille pas beaucoup de suffrages. Ainsi, le quotidien français la Croix, qui souligne que l’Algérie a besoin d’un «président capable d’assumer pleinement sa mission, d’un homme qui comprenne les nouveaux enjeux de ce monde et qui puisse mener les réformes nécessaires pour donner enfin un avenir à la jeunesse et de la prospérité au peuple» décide en fin d’analyse que «Abdelaziz Bouteflika, après dix ans passés au pouvoir, n’est pas cet homme». Pour le journal français, la révision de la Constitution (qui offre un troisième mandat au président actuel NDLR) montre que le système en place n’envisage pas l’option d’une ouverture politique dans les prochaines années». L’Algérie aurait donc décidé de suivre les pires modèles africains comme celui de Robert Mugabe au Zimbabwe. Quoi qu’il en soit, «le président algérien, âgé, malade et affichant un bilan désastreux sur tous les plans, va pouvoir briguer tranquillement, en avril prochain, un troisième mandat à la tête de l’Etat algérien, dans le cadre d’un scrutin où les Algériens n’auront même pas droit aux faux suspenses connus en 1999 et 2004». Le constat est sans appel. Sur le même sujet Saad Lounès, journaliste militant algérien écrira que «l’Histoire retiendra que l’humiliation du viol constitutionnel du 12 novembre 2008 a signé l’acte de décès du multipartisme né des événements d’octobre 88. L’Algérie est revenue à la case départ du parti unique, l’Alliance présidentielle militaro-islamo-nationaliste». Difficile de trouver à cette alliance une concordance de points de vue avec des forces politiques au Maroc. L’armée au Maroc connaît ses droits et ses devoirs, les islamistes sont parfaitement intégrés au jeu politique et personne ne sera surpris si un jour, ils sont au pouvoir. Quant au Roi Mohammed VI, il poursuit son œuvre de changement au rythme, décide en concertation avec les forces politiques y compris celles qui étaient hier opposées à la monarchie.
Qu’est ce qui a poussé Bouteflika, homme des années 60, à s’opposer si durement au Maroc ? Pourquoi en veut-il tant au Maroc ? Peut-être une explication avancée par le directeur du quotidien algérien «Le Matin», dans son livre “Bouteflika, une imposture algérienne” : «Bouteflika président est resté ministre des Affaires étrangères», dit-il. Pire encore, un ministre des Affaires étrangères des temps passés, dira l’auteur dont le livre cité lui a valu 2 années de prison. Bouteflika a juste commis une omission capitale, souligne Mohamed Benchicou: «quand il était ministre des Affaires étrangères, il y avait des gens dans la boutique, une Algérie debout, un président qui présidait, des ministres qui travaillaient… Aujourd’hui, c’est à lui d’assurer ces missions protectrices. Le fait qu’il estime pouvoir rehausser l’image du pays en voyageant cent fois est une grave illusion : avant, quand il voyageait, l’Algérie ne s’arrêtait pas de travailler. Aujourd’hui, c’est lui qui a la décision : l’Algérie s’arrête de décider quand il voyage.» Un ancien ministre et diplomate, Abdelaziz Rahabi, n’en pense pas moins. Pour lui, «Bouteflika est resté ministre des Affaires étrangères, mais ministre des années révolues.

PRIORITES

Quand il est revenu en 1999, le monde avait complètement changé, la diplomatie algérienne avait déjà d’autres priorités, celles de la nouvelle époque. Il n’avait plus de rapport avec le temps réel.» On répond ainsi à la question de savoir pourquoi l’Algérie a créé le polisario et pourquoi elle continue à le soutenir malgré le bon sens. Benchicou pécise que sur les cinq années de règne, Bouteflika aura passé l’équivalent de deux à l’extérieur, plus en voyages secondaires qu’en visites officielles. «Tout était prétexte au diplomate, devenu chef d’Etat, pour prendre l’avion, quitte à prendre part à de communs rendez-vous d’hommes d’affaires comme ceux de Davos ou de CransMontana». Est-ce la conception du président qui donne la primauté à l’extérieur sur l’intérieur ? Sûrement répond Bachir Boumaza, ancien ministre. Il croit voir dans cette frénésie l’expression d’une forte illusion chez le président : «Il est convaincu de la primauté de l’extérieur sur l’intérieur. Dans sa logique, on peut rétablir le prestige d’un pays par le simple contact avec l’étranger sans forcément l’asseoir par des acquis internes. Quant à Bouteflika, il ne boude pas l’idée : «Mes voyages, je crois que c’est très important pour l’Algérie». Et donc l’extérieur où il ira chercher des ennemis pour faire oublier au peuple les problèmes internes. C’est tombé sur le Maroc. Dans son ouvrage “L’Algérie de Bouteflika”, Jean Jolly explique : «En étant présent au Sahara occidental, le Maroc maintient ses liens séculaires avec l’Afrique noire et contrôle les phosphates de Bou Craa qui, ajoutés à sa production traditionnelle, lui permettent de peser sur les cours mondiaux. En voulant imposer le Front Polisario au Sahara occidental, les Algériens espèrent avoir un accès direct à l’Atlantique et condamner le Maroc à rester un pays agricole. Ce blocage incombe aux généraux liés à la vieille garde arabophone du FLN, aujourd’hui en déclin, mais encore capables de brouiller les cartes. Ces hommes n’ont pas digéré leurs deux défaites militaires face à l’armée marocaine : la première lors du conflit frontalier en 1963-65 ; la seconde à Amgala, en 1976, au Sahara occidental, quand l’armée algérienne, venue aider le Front Polisario, a été mise en déroute par les Marocains.» Nous sommes encore dans les années soixante et soixante-dix.

Dossier repris sur: Lobservateur.ma
 
Pourquoi Le pouvoir Algérien déteste le Maroc ? (2/2 & fin)

L’Algérie punit les Marocains et les amis du Maroc(HAKIM ARIF)

Près de 400 Marocains expulsés d’Algérie ont manifesté le 18 décembre à quelques pas de l’ambassade d’Algérie à Rabat. Selon Mohamed El Herrouachi, le président de l’Association des Marocains expulsés d’Algérie (ADMEA), créée en 2005 à Nador, «les souffrances des Marocains qui avaient été expulsés d’Algérie en 1975, le jour de l’Aïd Al Adha, perdurent. Un véritable drame humain. Le 8 décembre 1975, les autorités algériennes avaient décidé de renvoyer des Marocains établis en Algérie à leur pays d’origine. Des familles ont été désintégrées, des enfants séparés de leurs parents, des femmes de leurs maris et tout le monde a été dépossédé des biens meubles et immeubles qu’ils ont pu accumuler durant des années de labeur. A l’époque, Houari Boumédienne régnait sur l’Algérie et Abdelaziz Bouteflika était ministre des Affaires étrangères. C’est-à-dire pas étranger à cette douloureuse affaire. Aujourd’hui, les expulsés n’ont rien oublié. Ils gardent des séquelles de ce passé trop présent. L’ADMEA poursuit donc son combat. Elle vient d’organiser un sit-in devant l’ambassade d’Algérie à Rabat et a remis au bureau des Nations Unies un message adressé au SG de l’ONU. Elle veut l’ouverture d’une enquête sur les crimes contre l’humanité perpétrés dans la ville de Sebkha, près d’Oran. Selon l’ADMEA, les fosses communes sont un témoin à charge sur cette période. Elles remontent aux années 63, 65, 68 et 75. Dans les archives de l’association, les victimes se comptent par milliers, 45.000 familles pour la seule année 1975. L’Association demande la réouverture des frontières «pour permettre le regroupement des familles séparées par les autorités algériennes et la restitution aux victimes de cette mesure de leurs biens spoliés et de la liberté d’en disposer». Elle veut aussi, que le pouvoir algérien présente des excuses aux victimes. Peut-on s’attendre à une période de réconciliation ? Peu probable, la méthode n’a pas cours dans le pays de Bouteflika. Pourquoi une si terrible vengeance ? Selon Mohamed Harouachi, l’Algérie a riposté à la Marche verte en organisant sa «Marche noire». Le lien ne semble pas évident, le Maroc venait de récupérer ses territoires sous domination espagnole. Une affaire maroco-espagnole.
C’était en 1975. Aujourd’hui encore, l’Algérie fait tout pour entraver la marche du Maroc. Selon le directeur de publication du journal malien L’Indépendant, l’Algérie est directement responsable de «l’attaque meurtrière menée samedi 20 décembre par les rebelles touaregs contre les militaires maliens». Encore une action dirigée contre le Maroc par pays ami interposé. L’Algérie «nourrit une solide rancœur envers le Mali dont une partie du territoire est transformée en colonie de vacances permanente pour les terroristes d’Al Qaïda au Maghreb et où ils se sentent plus libres que l’air». L’Algérie nourrit et arme les hommes du chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga. C’est ainsi qu’ils ont attaqué le poste militaire à Nampala à 500 Km au nord-est de Bamako, la capitale. Si l’Algérie en veut tant au Mali, c’est à cause de son rapprochement avec le Maroc, dit le directeur de publication. «Ce rapprochement économique est d’autant plus irritant, voire inquiétant pour Alger qu’il s’accompagne, au plan diplomatique, d’un effort de rééquilibrage de la partie malienne sur le dossier du Sahara», dit l’auteur. Il rappelle que depuis le départ de l’ancien président Moussa Traoré, les Maliens ne voient plus «les pseudo ministres de la fictive RASD parader au palais de la République et dans nos ministères». Plus encore, «le ministre des Affaires étrangères ne prononce plus une phrase, dans les forums internationaux, sur l’autodétermination du peuple sahraoui». Ce que justement déteste l’Algérie. Et pourtant, le Mali n’a fait que rejoindre une très grande majorité de pays qui ont compris la position marocaine. En plus du Mali, 40 autres pays ont retiré leur reconnaissance à la république arabe sahraouie de Mohammed Abdelaziz. Plus récemment le Danemark a fermé le bureau de représentation du polisario à Copenhague. Le Malawi et les Seychelles aussi. C’est l’échec non pas du polisario, mais de l’Algérie. Abdelaziz Bouteflika était pourtant ministre des Affaires étrangères. Tout compte fait, il ne reste plus que quelques pays à tolérer la république de Abdelaziz : aucun Etat en Europe, aucun Etat arabe, à part l’Algérie bien sûr et seulement 8 Etats d’Afrique. En Amérique Latine, le compte est tout aussi défavorable à l’Algérie. Dans ce contexte, on ne comprend pas bien ce que veut exactement dire l’ancien ministre et chef du FLN Abdelaziz Belkhadem, lorsqu’il affirme que «le Maroc est un pays frère, sa sécurité c’est la nôtre, sa stabilité c’est la nôtre».

MEMOIRE COLLECTIVE

Sur le front de la mémoire collective, l’Algérie essaie de tout faire oublier. L’affaire de l’organisation d’un colloque commémorant le cinquantenaire de la Conférence de Tanger en est un bel exemple. Elle a été tout simplement annulée par le pouvoir algérien. Abdelhamid Mehri, ex secrétaire général du Front de libération l’époque écrit à Abdelaziz Bouteflika pour protester. Extrait : «J’ai participé, depuis deux mois ou plus, avec le frère, directeur général du Centre national des archives et le Docteur Amine Zaoui, directeur de la Bibliothèque nationale, à la préparation d’un colloque historique à caractère scientifique se rapportant au cinquantenaire de la conférence de Tanger qui a regroupé, en avril 1958, les partis qui ont conduit la bataille des indépendances en Tunisie et au Maroc, et le Front de libération nationale. J’ai été informé hier, 14 avril, que des instructions fermes, dont je ne connaissais pas la source, ont été signifiées aux deux institutions afin d’interrompre l’ensemble des dispositions et préparatifs de ce colloque et à renoncer définitivement à sa tenue». Le fait est donc là. Reste à savoir qui a donné un tel ordre. Pas facile : «Je ne sais toujours pas ce qui s’est produit. Abdelmadjid Chikhi et Amine Zaoui m’ont juste confirmé qu’ils avaient reçu des instructions pour tout arrêter. Mais ils ne m’ont pas donné la source qui a donné ces instructions», dira encore Abdelhamid Mehri. Qui pouvait prendre une telle décision éminemment politique? Le pouvoir algérien ne voulait plus entendre parler du soutien des Marocains à leurs voisins algériens dans leur lutte pour l’indépendance. Il voulait donc effacer de la mémoire collective, cet unique épisode de fraternité et de collaboration. H. Mehri se révolte donc : «Cette grave insulte à l’intelligence et à notre glorieuse Révolution peut-elle enfin être comprise comme un dernier signal d’alerte, un appel ultime à la révolte contre un pouvoir primitif, inculte, anti-révolutionnaire et anti-populaire qui dicte leur conduite aux intellectuels et aux grands commis de l’Etat assermentés. Les élites doivent enlever leurs lunettes, poser les stylos, dédaigner les privilèges, se relever et se battre.

Quelles sont les têtes d’affiche de l’antimarocanisme ? (MOHAMED SEMLALI)

L’antimarocanisme est une donnée incontournable dans les cercles militaires et politico-médiatiques algériens. D’ailleurs, pour acquérir plus de visibilité et de crédibilité à Alger, il est recommandé d’être antimarocain et de le montrer ostensiblement. Pour comprendre cette haine qui relève du psychisme, il faut rappeler que l’identité révolutionnaire algérienne s’est forgée en totale contradiction avec un Maroc, monarchie séculaire.
Que ce soit les hauts gradés de l’Armée nationale populaire algérienne, humiliés par leur déconvenue dans la guerre des sables et le conflit du Sahara, où les «politiques» du FLN cultivant un éternel sentiment d’infériorité face à des élites partisanes marocaines plus ouvertes sur le monde, les décideurs algériens en général n’ont eu de cesse de chercher à construire leur nouveau nationalisme en se trouvant un ennemi.
Le Maroc était la cible parfaite. Le royaume a connu une indépendance plutôt apaisée et l’Etat marocain n’a jamais cessé d’exister. Cependant, aux yeux des Algériens, le Maroc était l’antithèse de ce qu’ils voulaient construire. Monarchie centenaire, solidement ancrée dans la société, le pouvoir marocain jouissait également de ressorts de légitimation religieux et historiques. Choses qui faisaient défauts aux «révolutionnaires» algériens même auréolés par une héroïque guerre de libération.
D’ailleurs, pour les dirigeants algériens, la nation algérienne dont la genèse s’est faite pendant la guerre de libération menée contre la France ne pouvait être consolidée que sur les décombres du royaume du Maroc. La nouvelle «Prusse» du Maghreb n’allait faire qu’une bouchée de ce voisin que l’on qualifiait d’ «archaïque».
Ainsi, tour à tour Ahmed Ben Bella, Houari Boumèdienne, Abdelaziz Bouteflika vouaient pendant les années soixante et soixante-dix au Maroc une haine inégalée. D’autres seconds couteaux du pouvoir algérien n’ont pas hésité non plus à verser dans l’antimarocanisme primaire. Ce fut le cas de Cherif Messaïdia, d’Ahmed Taleb Ibrahimi et Ahmed Yahyaoui. Aujourd’hui, les antimarocains se recrutent dans toutes les sphères algéroises. Armée, services de renseignement, gouvernement et médias. Si les générations ont changé, la haine est demeurée la même, sinon elle a gonflé… Mais pas pour le peuple algérien frère qui, n’aspirant qu’à la paix, se montre conscient de l’importance de la place du Maroc aux côtés de l’Algérie pour la construction d’une Union du Maghreb Arabe forte et paisible.

Dossier repris sur: Lobservateur.ma
 
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AncienMembre

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erreur ! ce sont les USA qui veille sur leur union ,parceque ce sont eux qui les ont aidé à s'unir .
donc faut dire :USA über alles!;)

La nature des européens les pousse toujours à transcender leurs origines ! ;)

Et puis le rêve européen est plus vieux que la création des Etats-Unis eux-mêmes, alors...
 

thitrite

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La nature des européens les pousse toujours à transcender leurs origines ! ;)

Et puis le rêve européen est plus vieux que la création des Etats-Unis eux-mêmes, alors...
ils se sont dechirés et masacrés pendant des siécles et bienque les USA sont moins vieux que l'Europe ,c'est eux qui les ont pacifié.l'Histoire est têtue .
 
A

AncienMembre

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ils se sont dechirés et masacrés pendant des siécles et bienque les USA sont moins vieux que l'Europe ,c'est eux qui les ont pacifié.l'Histoire est têtue .

L'Histoire est têtue, mais aussi plus compliquée que ça !

Les Européens ont plusieurs fois accouché de systèmes de sécurité collective stables, fondé sur les relations inter-dynastiques ou l'équilibre des forces entre les Etats. L'irruption des puissances étrangères (Russie, Etats-Unis, Empire ottoman, etc...) a souvent joué un rôle dans l'effondrement régulier de ces grands ensembles.

Et puis toutes les causes et conséquences de la Pax americana en Europe sont loin d'être louables.
 
pas la peine de détourner ton regard de la monstruosité du regime de ton pays pour l'identifier au regime marocain .
rien à avoir en commun .absolument rien .

mon regard est droit les sujetistes paranoiaques comme toi ne peuvent rien contre la liberté d'expression du web
le tiers monde contre le tiers monde et toujours les mêmes ahuris tiers mondistes qui jouent le jeu des dictatures

si t'arrives pas voir le ridicule de cette situation c'est ton problème
 

thitrite

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L'Histoire est têtue, mais aussi plus compliquée que ça !

Les Européens ont plusieurs fois accouché de systèmes de sécurité collective stables, fondé sur les relations inter-dynastiques ou l'équilibre des forces entre les Etats. L'irruption des puissances étrangères (Russie, Etats-Unis, Empire ottoman, etc...) a souvent joué un rôle dans l'effondrement régulier de ces grands ensembles.

Et puis toutes les causes et conséquences de la Pax americana en Europe sont loin d'être louables.
eh ben voilà , les USA ont toujours en main cette capacité de provoquer l'effondrement de l'Europe .ils connaissent le bout de la pelote .;)
 
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AncienMembre

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pas la peine de détourner ton regard de la monstruosité du regime de ton pays pour l'identifier au regime marocain .
rien à avoir en commun .absolument rien .

Ecoutez, le mieux c'est la France, et voilà, comme ça tout le monde est d'accord ! :cool:

Le clash des patriotes, c'est maintenant ! :p
 

thitrite

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mon regard est droit les sujetistes paranoiaques comme toi ne peuvent rien contre la liberté d'expression du web
le tiers monde contre le tiers monde et toujours les mêmes ahuris tiers mondistes qui jouent le jeu des dictatures

si t'arrives pas voir le ridicule de cette situation c'est ton problème
ton probléme ,c'est que quand tu tresses les couronnes de lauriers pour l'algerie , tu craches sur le Maroc .mais quand ton pays est dans la ***** tu y associes le Maroc .voilà
le degré de ton ridicule est plus élevé que le mien dans ce cas .
 
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AncienMembre

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eh ben voilà , les USA ont toujours en main cette capacité de provoquer l'effondrement de l'Europe .ils connaissent le bout de la pelote .;)

L'Europe est heureusement mieux armée que pas mal d'autres régions du monde pour résister aux pressions américaines ! ;)

Et je ne doute pas que notre continent retrouve un jour la place qui est la sienne dans ce monde : non-pas celle d'une hyperpuissance dominant le monde, mais celle d'une superpuissance souveraine et maîtresse de sa propre sphère d'influence.
 

thitrite

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L'Europe est heureusement mieux armée que pas mal d'autres régions du monde pour résister aux pressions américaines ! ;)

Et je ne doute pas que notre continent retrouve un jour la place qui est la sienne dans ce monde : non-pas celle d'une hyperpuissance dominant le monde, mais celle d'une superpuissance souveraine et maîtresse de sa propre sphère d'influence.
rien n'est impossible .les USA ne sont pas prêts à laisser leur place aux autres ! quitte à ruiner tout le monde .
militairement , c'est les USA qui est toujours à la tête de l'OTAN,parceque c'est eux qui l'ont créé.d'où la puissance "relative" des europeens .
 
ton probléme ,c'est que quand tu tresses les couronnes de lauriers pour l'algerie , tu craches sur le Maroc .mais quand ton pays est dans la ***** tu y associes le Maroc .voilà
le degré de ton ridicule est plus haut que le mien dans ce cas .
c'est toi qui est ridicule tu démarocanises tous les intervenants qui critiquent le Maroc
en même temps fais ce que tu veux pour ce que j'en ai à foutre
 
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AncienMembre

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Pour revenir au sujet, je ne crois pas vraiment que l' "antimarocanisme" soit aussi structurant pour les élites algériennes, même chose pour l' "antialgérianisme" éventuel de leurs homologues marocaines. Vu de l'extérieur, on dirait plutôt que de petits problèmes sont, de part et d'autre, utilisés par le pouvoir comme un moyen d'entretenir le ralliement populaire. L'identité collective fonctionne à l'indignation, c'est bien connu !

Par ailleurs, je ne doute pas que le Maroc s'en sorte aujourd'hui beaucoup mieux que l'Algérie. De fait, il a moins besoin d'y recourir.
 

thitrite

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Pour revenir au sujet, je ne crois pas vraiment que l' "antimarocanisme" soit aussi structurant pour les élites algériennes, même chose pour l' "antialgérianisme" éventuel de leurs homologues marocaines. Vu de l'extérieur, on dirait plutôt que de petits problèmes sont, de part et d'autre, utilisés par le pouvoir comme un moyen d'entretenir le ralliement populaire. L'identité collective fonctionne à l'indignation, c'est bien connu !

Par ailleurs, je ne doute pas que le Maroc s'en sorte aujourd'hui beaucoup mieux que l'Algérie. De fait, il a moins besoin d'y recourir.

des petits problémes où il y a des morts ,des prisonniers ,la tentatives d'amputer un pays de son territoire , pour le portugaliser et avoir un accès sur mer .....oui franchement, on peut appeler ça "de petits problémes ".rien que ça .
 

thitrite

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c'est mon côté mekhzéniste dont j'ai du mal à me debarrasser
ben ouais 20 ans d'endoctrinement ça laisse forcément des traces
je sais que dans vos gènes , vous tenez à avoir le dernier mot . même si c'est du charabia .nif oblige !je te l'accorde donc .lol
bonne fin d'aprés midi .
 
pas la peine de détourner ton regard de la monstruosité du regime de ton pays pour l'identifier au regime marocain .
rien à avoir en commun .absolument rien .
Si un soldat marocain tire sur un citoyen algerien, tu peux être sur que le Maroc se réveillera sous les bombes car on a un voisin qui aime faire la hogra mais qu'il n'aime pas qu'on lui la fasse
 
mon regard est droit les sujetistes paranoiaques comme toi ne peuvent rien contre la liberté d'expression du web
le tiers monde contre le tiers monde et toujours les mêmes ahuris tiers mondistes qui jouent le jeu des dictatures

si t'arrives pas voir le ridicule de cette situation c'est ton problème

Malheureusement le ridicule ne tue pas......à écouter les ripoux du FLN au pouvoir et leurs propagandistes sur le Net.......l'agriculteur marocain en question se serait lui même tiré une balle en pleine face et mis dans le coma .....tout ça pour impliquer l'Algérie dans le dossier du Sahara qui ne sera étudié par l'ONU qu'en Avril 2015 et dont on sait qu'il n'en sortira que le Statut Quo.......car l'ONU dit ...." accord mutuellement acceptable".....en clair si le Maroc ou le Polisario ( la voix de son maître le DRS FLN) ne sont pas d'accord les Polisariens retournent à Tindouf et le Maroc continue à gérer les 80% du Sahara qu'il a récupéré par la victoire militaire Il y a 40 ans.

Je me demande vraiment ce que les autorités marocaines peuvent vraiment attendre d'un pouvoir qui a exterminé plus de 300 000 algériens.....d'un pouvoir algérien dirigé par des anciens harkis reconvertis FLN.....qui volent, assassinent, torturent et mentent au peuple algérien depuis 1962.

Après enquête......car on ne peut exclure in Snipper algérien isolé cherchant à faire naitre un conflit entre les 2 pays......Il y a pour le Maroc 2 choix possibles :

1. Poursuivre le Gouvernement algérien devant la Cour Pénale Internationale ( CPI) et informer l'ONU de ces agissements graves en apportant des preuves solides.....Cette voie légale est la meilleure et la plus embarrassante pour le pouvoir algérien.....mais est-elle possible ?

2. Apporter une réponse directe car avec ces voyous et hors la loi du FLN que les algériens détestent ( il suffit de lire les commentaires des algériens sur leurs sites d'informations) .....il n'existe qu'une seule vraie réponse....Œil pour Œil et Dent pour Dent......En clair....il faut autoriser les gardes frontières marocains à tirer sur les algériens qui passent près de la frontière marocaine même s'ils sont sur le territoire algérien.....et si les corrompus du FLN crient au scandale ......répondre la même chose qu'eux.....à savoir......." C'est un coup monté "
 
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Amineldaw

Amineldaw toujours cool ...
T'en a pas marre de faire des copié collé de tes torchons de la presse makhzeniste ?

En dessin c'est beaucoup + drôle :D

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Chez pas si vous connaissez la caricature chez vous :p

Ils connaissent la caricature de la femme de benkirane avec Mm.Obama et non pas le roi qui ne peut pas lever ses yeux de la feuille.
 

TerneT

Noyer le poisson
faut pas attendre l inattendu de ce regime hypocrite menteur nieur tueur massacreur et voleurs car meme les martyrs qui se sont sacrifier pour leurs pays l algerie ne croivent pas a ce regime...les martyrs ont enfoncer leurs visages dans la terre de leurs tombeaux par la honte de ce regime qui les a humilier avec ses comportement envers le peuple et ses voisins
 

Amineldaw

Amineldaw toujours cool ...
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Regarde la pièce jointe 74991


****** j'ai honte à votre place loool

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*****, il manque vraiment d'affection le pauvre loool

Mdr je m'en fou de bouteflika et de votre "malik" troisième de la trinité "allah watan malik".

Les autres tofs c'est du truquage bien sûr.
Celle avec François hollande ce n'est pas bouteflika, va voir ton ophtalmo.

Sinon, bouteflika ne représentent pas les algériens, par contre vous, vous vous inclinez au roi comme des esclaves, c'est nous qui devons avoir honte à VOTRE place car vous vous représentez vous même, et ce n'est pas le dirigeant qui représente le peuple. Peace ;)
 
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