Les marocains dépensent un dirham par an pour l’achat de livres !

madalena

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salam

Les Marocains lisent peu ou pas du tout. Pour les professionnels du secteur, le prix de vente et les nouvelles technologies ne sont pas des freins à la lecture. C’est l’école qui est à l’origine de la perte de la culture de la lecture. Deux minutes. C’est le temps consacré quotidiennement par les Marocains à la lecture, selon une enquête réalisée en 2014 par le Haut Commissariat au Plan (HCP). Et ils dépensent, selon une étude menée par le Centre des études sociales, économiques et managériales, un dirham par an dans l’achat de livres alors que la moyenne mondiale est estimée à 25 dirhams.

Partant de ce double constat, peut-on dire que les Marocains boudent la lecture ? Réagissant à cette interrogation, les professionnels du livre, éditeurs et libraires, estiment que le Marocain ne boude pas le livre mais il ne le connaît pas. «Oui, le Marocain d’aujourd’hui ne lit pas et ceci parce qu’il n’a pas la culture de la lecture», avance Amina Mesnaoui de la librairie Porte d’Anfa qui constate «qu’il n’y a plus comme avant cet amour du livre». Comment expliquer alors cette perte de l’amour du livre et de la lecture ?

Pour les générations d’avant et d’après-l’indépendance, le contact avec le livre et l’initiation à la lecture ont eu lieu dans le milieu scolaire. «Pour la grande majorité d’entre nous, les parents étaient analphabètes mais les enseignants nous ont inculqué la culture de la lecture. Alors que depuis les années 80 et 90, l’école publique n’est plus un lieu d’initiation à la lecture», explique Mme Mesnaoui. En effet, l’offre de livres dans les écoles est quasi inexistante: selon une étude réalisée en 2014 par l’USAID, 65% des écoles ne disposent pas de bibliothèques et 27% disposent d’une petite bibliothèque comptant moins de 500 livres.

Par ailleurs, un éditeur de la place, qui requiert l’anonymat, souligne que «les ouvrages disponibles dans les bibliothèques sont anciens, il n’y a pas un grand choix. Ce qui est dommage !». Il faut aussi souligner que très peu d’enseignants s’impliquent de nos jours dans l’activité lecture. En revanche, explique Amina Mesnaoui, dans les écoles étrangères, «il y a une initiation à la lecture encadrée par les enseignants et ces écoles disposent de bibliothèques avec une offre intéressante et gérées par des bibliothécaires formés».

suite:
En savoir plus sur http://lavieeco.com/news/societe/le...our-lachat-de-livres.html#kGtmS2SoGA9Li8Df.99
 
salam

c'est bien! et c'est quoi comme livre que tu lis?^^
Pratiquement tous les livres d'Amin Maalouf, pour ne citer que lui. Un immense écrivain qui, lui, mérite 50 fois le Goncourt et ne passe pas son temps à cracher sur ses origines. "Léon l'Africain", "Samarcande", "Les jardins de lumière", "Les croisades vues par les arabes", des livres que j'ai lus, relus et que je te recommande chaudement.
 

madalena

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Pratiquement tous les livres d'Amin Maalouf, pour ne citer que lui. Un immense écrivain qui, lui, mérite 50 fois le Goncourt et ne passe pas son temps à cracher sur ses origines. "Léon l'Africain", "Samarcande", "Les jardins de lumière", "Les croisades vues par les arabes", des livres que j'ai lus, relus et que je te recommande chaudement.


salam

je ne connais pas mais il à l'air bien!^^
 

insatis

insatise
NOTRE CLASSEMENT Général
NOTRE NIVEAU international et régional égal à un pays de quart monde
par contre notre vanité nous hisse à la 1 iere place
mais nous sommes bien placé dans les hadiths, et les fatwas , surtout dans le Dine
nous avons un très très bon niveau de haut vol et un excédent des Imams et savants dans le dine
 
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