Plus proche de nous, la diplomatie algérienne est tout aussi tragiquement ridicule que les autres diplomaties arabes. Sa réaction après la tournée royale en Afrique le prouve
Nizar Kabbani, dans l’un de ses rares textes politiques s’était posé la question : « Et si on annonçait la mort des arabes ? ». Pour ma part j’ai toujours soutenu que « le monde arabe » était une fiction inventée par les orientalistes et que donc le panarabisme n’a pas de substrat réel, que c’était un slogan creux, parce qu’il niait l’existence des Etats-nations et la diversité ethnique de ceux-ci.
Le Koweït vient d’appeler à une réunion de la Ligue Arabe pour prendre position sur Alep, on pourrait, et on peut, en rire. Car enfin que fait cette ligue, si elle doit attendre la fin de l’histoire, pour la commenter et participer aux concerts des pleureurs ?
Cette organisation n’a jamais réglé le moindre conflit. Moubarak a ouvert la voie à sa mort en piégeant Saddam après l’invasion du Koweït alors que celui-ci était prêt à négocier. Ensuite cette limite de façade s’est fracturée sur l’invasion de l’Irak, la Lybie, la Syrie et le coup d’Etat en Egypte. C’est un fantôme auquel plus personne n’accorde la moindre importance.
C’est un cadavre froid depuis longtemps. L’accusation de l’histoire, les événements tragiques du Yémen, de la Syrie, de l’Irak, du Soudan, de la Libye où il est difficile de lui imaginer un rôle après des années d’impuissance coupable, devraient achever cette coquille vide, incessamment, sous peu comme dirait l’autre.
Nizar Kabbani, dans l’un de ses rares textes politiques s’était posé la question : « Et si on annonçait la mort des arabes ? ». Pour ma part j’ai toujours soutenu que « le monde arabe » était une fiction inventée par les orientalistes et que donc le panarabisme n’a pas de substrat réel, que c’était un slogan creux, parce qu’il niait l’existence des Etats-nations et la diversité ethnique de ceux-ci.
Le Koweït vient d’appeler à une réunion de la Ligue Arabe pour prendre position sur Alep, on pourrait, et on peut, en rire. Car enfin que fait cette ligue, si elle doit attendre la fin de l’histoire, pour la commenter et participer aux concerts des pleureurs ?
Cette organisation n’a jamais réglé le moindre conflit. Moubarak a ouvert la voie à sa mort en piégeant Saddam après l’invasion du Koweït alors que celui-ci était prêt à négocier. Ensuite cette limite de façade s’est fracturée sur l’invasion de l’Irak, la Lybie, la Syrie et le coup d’Etat en Egypte. C’est un fantôme auquel plus personne n’accorde la moindre importance.
C’est un cadavre froid depuis longtemps. L’accusation de l’histoire, les événements tragiques du Yémen, de la Syrie, de l’Irak, du Soudan, de la Libye où il est difficile de lui imaginer un rôle après des années d’impuissance coupable, devraient achever cette coquille vide, incessamment, sous peu comme dirait l’autre.