La marque Atlas Blue disparaît début novembre

Repositionnement stratégique imminent ou disparition d’un business model pur low cost? En tout cas, la marque Atlas Blue disparaît en tant que telle dès ce 1er novembre. Mais l’entreprise low cost continuera à exister comme étant un prestataire de services sous la houlette de RAM.

Pour renforcer leur adossement à la maison mère, les avions d’Atlas Blue vont désormais porter le marquage de Royal Air Maroc, mais avec la mention «Operated by Atlas Blue». Quant aux uniformes du personnel de bord, ils seront similaires à ceux des collègues de RAM. L’enjeu est de bénéficier de l’image et de la notoriété de la compagnie mère. «A compter de l’hiver prochain, RAM et sa filiale vont évoluer vers un schéma où Atlas Blue devra subsister mais en tant que prestataire et non plus en tant que marque. RAM va lui fournir des heures de vol à des prix compétitifs», précise-t-on auprès de la direction de la compagnie. Le recours à ce nouveau modèle économique, qui existe ailleurs, est dicté par des considérations de synergie et de maîtrise de coûts face à la montée des compagnies low cost. Un redéploiement qui permettra à RAM d’appliquer des tarifs bas sur le réseau du point à point, créneau où les low cost sont présents en force.

Ceci étant, le client va s’adresser directement à RAM, au lieu de sa filiale. Les années 2008 et 2009 ont été marquées par la disparition du ciel marocain de grandes compagnies classiques (British Airways, Iberia…), qui ont été remplacées par des low cost, notamment Easy Jet et RayanAir. De grosses machines à grandes économies d’échelle. Des compagnies géantes qui disposent d’importantes flottes (100 avions et plus) ainsi que de multiples sous-traitants et un site internet! Tout le reste est outsourcé. Ce qui a gêné énormément le low cost local, lequel a connu de grosses difficultés. L’arrivée récente d’Air Arabia, compagnie à bas coûts opérationnelle depuis le 6 mai, n’arrange pas non plus la situation.

Aujourd’hui, RAM est contrainte de composer avec la nouvelle donne.

Un ensemble de facteurs qui plaident en faveur du scénario de la disparition de petites compagnies et le développement, la montée en gamme voire le renforcement de grands low cost adossés à des marques de renom.

A noter que depuis sa création en 2005, Atlas Blue s’est vue transférer plusieurs liaisons point à point par RAM. De nouvelles routes ont été également développées entre l’Europe et la province marocaine. En 2008, l’activité de Atlas Blue a dépassé la barre du 1,5 million de passagers transportés, soit une augmentation de 13% par rapport à l’exercice précédent.
 

JebliFier

Blad Jbala , mon Pays
pkoi ne pas laisser la compagnie et faire en sorte qu elle dessert les petits aeroport au lieu des grands aeroport internationaux
 
Repositionnement stratégique imminent ou disparition d’un business model pur low cost? En tout cas, la marque Atlas Blue disparaît en tant que telle dès ce 1er novembre. Mais l’entreprise low cost continuera à exister comme étant un prestataire de services sous la houlette de RAM.

Pour renforcer leur adossement à la maison mère, les avions d’Atlas Blue vont désormais porter le marquage de Royal Air Maroc, mais avec la mention «Operated by Atlas Blue». Quant aux uniformes du personnel de bord, ils seront similaires à ceux des collègues de RAM. L’enjeu est de bénéficier de l’image et de la notoriété de la compagnie mère. «A compter de l’hiver prochain, RAM et sa filiale vont évoluer vers un schéma où Atlas Blue devra subsister mais en tant que prestataire et non plus en tant que marque. RAM va lui fournir des heures de vol à des prix compétitifs», précise-t-on auprès de la direction de la compagnie. Le recours à ce nouveau modèle économique, qui existe ailleurs, est dicté par des considérations de synergie et de maîtrise de coûts face à la montée des compagnies low cost. Un redéploiement qui permettra à RAM d’appliquer des tarifs bas sur le réseau du point à point, créneau où les low cost sont présents en force.

Ceci étant, le client va s’adresser directement à RAM, au lieu de sa filiale. Les années 2008 et 2009 ont été marquées par la disparition du ciel marocain de grandes compagnies classiques (British Airways, Iberia…), qui ont été remplacées par des low cost, notamment Easy Jet et RayanAir. De grosses machines à grandes économies d’échelle. Des compagnies géantes qui disposent d’importantes flottes (100 avions et plus) ainsi que de multiples sous-traitants et un site internet! Tout le reste est outsourcé. Ce qui a gêné énormément le low cost local, lequel a connu de grosses difficultés. L’arrivée récente d’Air Arabia, compagnie à bas coûts opérationnelle depuis le 6 mai, n’arrange pas non plus la situation.

Aujourd’hui, RAM est contrainte de composer avec la nouvelle donne.

Un ensemble de facteurs qui plaident en faveur du scénario de la disparition de petites compagnies et le développement, la montée en gamme voire le renforcement de grands low cost adossés à des marques de renom.

A noter que depuis sa création en 2005, Atlas Blue s’est vue transférer plusieurs liaisons point à point par RAM. De nouvelles routes ont été également développées entre l’Europe et la province marocaine. En 2008, l’activité de Atlas Blue a dépassé la barre du 1,5 million de passagers transportés, soit une augmentation de 13% par rapport à l’exercice précédent.


C'est pas plus mal ; toutes ses filiales, on s'y perd !!
 
çà va faire énormément de tort aux aéroport qui sont en parralèlle concurence avec Ryanair
Pour exemple la ligne Marseille Oujda est passé de 7 fréquences l'été 2008 à 3 fréquences l'été 2009
et cette hiver il restera qu'un vol hebdomadaire sur Oujda contre 2 sur Nador Avec Ryanair
Durant l'été 2009 beaucoup d'Oujdis ont préféré attérire à Nador vu les tarifs plus avantageux
 
Que deviennent les reservations faites sur AB ? Les agences continuent de délivrer des billets au nom de cette compagnie pourtant ...
 
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