Marrakech chasse ses festivals

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Les médias étrangers ont le chic de faire d’une taupinière une montagne. La presse internationale s’est emparée du sujet de l’annulation d’un festival de danse orientale à Marrakech et a grossi démesurément la polémique. Et cela pour l’unique raison qu’il y avait des danseuses d’origine israélienne. Et pourtant, l’an dernier la 1re édition de ce festival s’était déroulée sans encombre. La destination paye de nouveau les pots cassés alors qu’une autre polémique, celle due aux sorties intempestives de Ramid, vient à peine de s’apaiser. L’événement aurait pu passer inaperçu dans une ville qui a un calendrier chargé en animation et événementiel. Cette 2e édition a pris de telles proportions que les organisateurs ont préféré l’annuler, «craignant pour leur sécurité». Et pour cause: il aurait été très mal accueilli par la ville et ses acteurs. Pointées du doigt, les autorités locales sont formelles. «Nous n’avons reçu aucune demande d’autorisation pour la tenue de ce festival et nous n’avons émis aucune opposition». Simona Guzman, productrice du festival se dit intimidée par la teneur de la polémique. Son site internet aurait été piraté et elle craint désormais pour la sécurité de sa troupe, déclare-t-elle . Les Pjdistes de Marrakech se défendent d’avoir été derrière ces intimidations. «Nous n’avons mené aucune campagne contre ce festival comme nous ne nous opposons pas à la tenue d’événements qui animeront la destination touristique», :Dcommente un député islamiste qui renvoie la balle aux associations pro-palestiniennes.
L’an dernier déjà celles-ci s’y étaient vainement opposées en raison de la nationalité israélienne de l’organisatrice et de sa troupe. Ce n’est pas la 1re fois que ces associations montent au créneau pour s’opposer à des artistes ou scientifiques d’origine israélienne, via des sit-in, mais sans aller plus loin. Le dernier en date, dirigé par des jeunes étudiants du mouvement, a été organisé le 22 avril. Pour Guzman, il ne s’agit que de «prétextes», précisant qu’elle est aussi de nationalité turque. Sur les réseaux sociaux, les commentaires vont bon train. Certains estiment que le Maroc est en train de subir, sous l’influence du PJD, une régression et font le lien avec les déclarations fracassantes du ministre de la Justice, qui a accusé les touristes de pécheurs.:D D’autres s’opposent aux accusations de l’organisatrice. Simona Guzman, elle, a réussi à transférer l’organisation de son festival en Grèce et a pu créer le buzz pour un événement qui serait en temps normal passé comme une lettre à la poste.


L'Economiste
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
@i luv figuigu (moi aussi j'aime cette région et son oasis qu'on doit sauver à tout prix au pasasge :rouge:) MOUAH ALIK aussi je peux pas répondre à ton MP

fais toi plaisir et balance la sauce :D
 
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