Marseille : l'hôpital nord théâtre d'une prise d'otages

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Les faits se sont déroulés à la mi-août mais ont été passés sous silence. Le personnel craignait des représailles.

L'INFO. La violence s'invite une fois de plus dans un hôpital de Marseille. Dans la nuit du 12 au 13 août dernier, revolver à la main, un patient, déjà soigné pour ses blessures par balles, a séquestré plusieurs infirmières à l'hôpital Nord de Marseille. Les faits n'ont été révélés que mercredi, le personnel hospitalier craignant d'éventuelles représailles. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait, lui, été directement informé de ce grave incident, que , lors de sa venue à Marseille le 20 août dernier… après l'agression au couteau d'un infirmier dans un autre établissement de santé de la ville.

Il surgit, armé, dans les couloirs. La prise d'otage éclate au beau milieu de la nuit, vers deux heures du matin. Le forcené est un homme qui a été admis à l'hôpital Nord quelques jours plus tôt : blessé par balles dans un bar du quartier, il vient d'être opéré. Sorti de réanimation, il récupère dans le service de chirurgie thoracique. Mais ce soir-là, l'homme fait irruption dans les couloirs avec un revolver à la main. Il commence à menacer le personnel. "Il interdisait à quiconque d’entrer ou de sortir de l’unité, menaçant de buter le premier qui désobéirait ou qui donnerait l’alerte", confie le professeur Pascal Thomas, dans les colonnes de la Provence.

L'homme repart libre. Les forces de l'ordre dépêchées rapidement sur place réussissent finalement à maîtriser l'individu. Le patient armé livre alors une explication surréaliste à son geste : l'homme était persuadé que ses agresseurs le cherchaient partout dans l'hôpital pour l'exécuter. C'est pour cette raison qu'il s'est procuré une arme auprès d'un ami. Le revolver n'a pas été retrouvé et le forcené est reparti libre. La direction de l'hôpital explique pour sa part que cette affaire a été passée sous silence car les infirmières n'ont pas porté plainte pour ne pas donner leur identité.

http://www.europe1.fr/Faits-divers/Marseille-l-hopital-Nord-theatre-d-une-prise-d-otages-1630529/
 
moralité
quand on opère un blessé par balle, ne jamais le faire se réveiller trop vite
toujours surdoser un peu les sédatifs pour qu il reste au lit a dormir au lieu de courir dans les couloirs
 

Drianke

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Marseille : des patrouilles jour et nuit à l’hôpital ?

Après plusieurs actes de violence à l’encontre des personnels soignants, la direction des Hôpitaux de Marseille a présenté hier 30 mesures destinées à les sécuriser.

Coup de couteau, menaces, tensions, etc. Une série d’incidents a récemment semé le trouble dans les hôpitaux marseillais. Pour répondre à l’inquiétude grandissante du personnel soignant, 30 mesures ont été présentées hier, lors d’un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail de l’AP-HM (Assistance publique-Hôpitaux de Marseille).

De sources syndicales, ce plan prévoit entre autres la fermeture nocturne des points d’entrée à l’hôpital la nuit et de certains services, accessibles aux seuls personnels. Des personnels qui devraient également être équipés d’appareils permettant d’appeler les services de sécurité.

Parmi les autres mesures prévues : le développement de la vidéosurveillance et la présence obligatoire d’un membre de la direction en cas de dépôt de plainte, pour lequel les personnels seraient également autorisés à ne pas donner leur adresse « pour ne pas avoir peur des représailles », selon Danielle Ceccaldi, secrétaire CGT à l’AP-HM.

« Des mesurettes »

Outre la possible création de chambres avec sas de sécurité, la question de la présence policière est posée. Parmi les 30 mesures figure la mise en place de patrouilles diurnes et nocturnes aux urgences, réparties entre police municipale et police nationale.

La CGT et FO expliquent que ces rondes ont été instaurées dès 2006, dans le cadre d’une convention police-justice-hôpital, mais qu’elles ont progressivement disparu.

Selon Audrey Jolibois, secrétaire générale adjointe FO, « il y avait même une présence policière systématique et permanente dans les PC sécurité des hôpitaux, qui a aussi été abandonnée ». Selon cette responsable, « une présence policière nuit et jour aux urgences est indispensable pour qu’il y ait un effet dissuasif »........................



http://www.sudouest.fr/2013/09/10/marseille-des-patrouilles-jour-et-nuit-a-l-hopital-1163823-7.php
 

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moralité
quand on opère un blessé par balle, ne jamais le faire se réveiller trop vite
toujours surdoser un peu les sédatifs pour qu il reste au lit a dormir au lieu de courir dans les couloirs

100% d'accord et si on ne sait pourquoi il a été blessé, menottes aux poignets, vaut mieux prevenir
que guérir quand on a un criminel potentiel.
 
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