Marseille : le tribunal ordonne la poursuite des soins du bébé dans le coma

Les parents d’un bébé plongé dans le coma et que les médecins voulaient débrancher ont obtenu un sursis de la justice qui a ordonné la poursuite des soins en attendant de nouvelles expertises.

Le tribunal administratif de Marseille a ordonné ce mercredi à l'hôpital de la Timone de poursuivre les soins de Marwa, la fille de Mohamed Bouchenafa, âgée d'un an. Avant de prendre une décision sur l'arrêt ou non des soins, “il sera procédé à une expertise confiée à un collège de trois médecins composé de deux neurologues et d'un neuropédiatre, désignés par le président du tribunal”, a décidé le tribunal.

Les juges ont justifié leur décision par le fait que “de nombreuses incertitudes demeurent sur la pathologie initiale de l'enfant”. Les experts disposeront de deux mois pour se prononcer sur “le caractère irréversible des lésions neurologiques de l'enfant (…) et sur l'intérêt ou non de continuer ou de mettre en œuvre des thérapeutiques actives”, indique le tribunal. “Il s'agit d'une décision équilibrée mais provisoire qui ne tranche pas définitivement le litige”, a déclaré dans un communiqué Me Samia Maktouf, l'avocate de la famille.


Le combat d'une famille

Admise fin septembre à l'hôpital pour un virus foudroyant, la petite Marwa a été placée en coma artificiel. Selon les médecins qui l’ont prise en charge, le virus a causé de sévères troubles neurologiques et la défaillance de plusieurs organes dont son cœur.
Le 4 novembre, “à l'issue d'une procédure collégiale, il a été décidé de débrancher Marwa et de ne plus lui accorder que les soins de confort”, ce qui conduira à son décès, explique l'avocate de ses parents, Me Samia Maktouf. Saisi en référé, le tribunal a entendu les parties lundi.

Les parents du bébé, qui ont lancé une pétition ayant recueilli plus de 68.000 signatures sur internet, interprètent les mouvements du bébé, relié à des machines, comme des signes qu'elle “est consciente, bouge et (les) reconnaît”. “Les médecins pensent qu'elle n'arrivera jamais à respirer seule et estiment que c'est une raison suffisante pour la débrancher sous une semaine”, poursuit le couple, demandant une poursuite des soins.

Leur avocate a affirmé à l'AFP que “contrairement à l'esprit de la loi sur la fin de vie”, la famille n'a pas été “prise en charge et informée” correctement. Elle accuse l'hôpital d'avoir, “dans un cynisme déconcertant”, décidé de ne pas débrancher l'enfant le 10 novembre, jour de son anniversaire, mais de le faire ensuite pour “libérer la place”.

https://m6info.yahoo.com/marseille-ils-refusent-qu-39-on-1560130274730038.html
 

Marok19

Dernière résistante stouta
VIB
C'est trop triste :(...rien de pire que voir un petit bout malade...pauvre parents complètement démunis msaken :(
 

cookdating

ni vu ni connu
VIB
Commentse fait il que les médecins décident de débrancher pour cet enfant alors que des vieux restent dans le coma et personne ne décide de les débrancher ?

Ça doit être terrible pour les parents
Allah iijib chifa.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Allah i chafiha! C'est terrible quand il s'agit d'enfant!

qu'Allah leur accorde une issue favorable et leur accorde la patience! Amine


Commentse fait il que les médecins décident de débrancher pour cet enfant alors que des vieux restent dans le coma et personne ne décide de les débrancher ?

Ça doit être terrible pour les parents
Allah iijib chifa.


Quand les dégâts neuro sont important, les médecins (pas tous) estiment que maintenir un enfant dans cet état est de la barbarie sachant que la suite ne sera que pénible aussi bien pour l'enfant que la famille:




mnt, si sans machine, la personne ne survit pas.....pq les maintenir en vie?
 
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