En mauritanie, tu ne blasphémeras point

Un court instant, le texte de Mohamed Cheikh Ould Mohamed M'Kheitir, est apparu sur des sites Internet avant d'être prestement retiré. Trop tard : accusé d'apostasie, le jeune homme de 28 ans, interpellé le 2 janvier à Nouadhibou, la deuxième ville du pays située au nord-ouest dont il est originaire et placé en détention, encourt en théorie la peine de mort s'il ne se repend pas devant le juge. Une première dans cette République islamique d'à peine plus de 3 millions d'habitants où, jusqu'ici, aucun écrit jugé blasphématoire contre le Prophète n'avait été publié.

Calculée ou non, la mise sous mandat de dépôt de Mohamed M'Kheitir, le soustrait du moins à la vindicte d'une partie de la population. Le 7 janvier, à Nouakchott, des manifestants, quoique en nombre limité, ont à nouveau défilé pour réclamer la peine capitale contre l'auteur du texte incriminé, employé d'une société minière aussitôt licencié.

Dans sa tribune, rédigée en arabe, Mohamed M'Kheitir, critiquait les décisions prises lors de la conquête de La Mecque au cours de laquelle, soulignait-il, « les mécréants arabes qui combattaient l'islam ont été graciés parce qu'ils étaient des proches parents du Prophète et de ses compagnons, contrairement aux juifs qui étaient exécutés pour avoir seulement comploté contre le Prophète ». Il accusait également la société mauritanienne d'avoir perpétué « un ordre social inique hérité de cette époque » avec la « marginalisation au nom de l'islam » de certains catégories sociales telles que les « Moualamines (forgerons), les descendants d'esclaves et les griots ».

http://maghreb.blog.lemonde.fr/2014/01/09/en-mauritanie-tu-ne-blasphemeras-point/
 

Espiegle69

Evil Halouf
Je ne vois pas ou il y a blasphème, c'est plus une critique politique qu'autre chose mais bon vu le niveau moyen en Mauritanie il ne faut s'attendre à des miracles...
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Un court instant, le texte de Mohamed Cheikh Ould Mohamed M'Kheitir, est apparu sur des sites Internet avant d'être prestement retiré. Trop tard : accusé d'apostasie, le jeune homme de 28 ans, interpellé le 2 janvier à Nouadhibou, la deuxième ville du pays située au nord-ouest dont il est originaire et placé en détention, encourt en théorie la peine de mort s'il ne se repend pas devant le juge. Une première dans cette République islamique d'à peine plus de 3 millions d'habitants où, jusqu'ici, aucun écrit jugé blasphématoire contre le Prophète n'avait été publié.

Calculée ou non, la mise sous mandat de dépôt de Mohamed M'Kheitir, le soustrait du moins à la vindicte d'une partie de la population. Le 7 janvier, à Nouakchott, des manifestants, quoique en nombre limité, ont à nouveau défilé pour réclamer la peine capitale contre l'auteur du texte incriminé, employé d'une société minière aussitôt licencié.

Dans sa tribune, rédigée en arabe, Mohamed M'Kheitir, critiquait les décisions prises lors de la conquête de La Mecque au cours de laquelle, soulignait-il, « les mécréants arabes qui combattaient l'islam ont été graciés parce qu'ils étaient des proches parents du Prophète et de ses compagnons, contrairement aux juifs qui étaient exécutés pour avoir seulement comploté contre le Prophète ». Il accusait également la société mauritanienne d'avoir perpétué « un ordre social inique hérité de cette époque » avec la « marginalisation au nom de l'islam » de certains catégories sociales telles que les « Moualamines (forgerons), les descendants d'esclaves et les griots ».

http://maghreb.blog.lemonde.fr/2014/01/09/en-mauritanie-tu-ne-blasphemeras-point/
Qu'ils commencent par condamner l'esclavage par des actes et non des paroles. Et par la même occasion qu'ils arrêtent de gaver leurs pauvres filles comme des oies.
 
Haut