L'Assemblée nationale mauritanienne a adopté, mercredi, un projet de loi incriminant l'esclavage en Mauritanie, en prévoyant de sévères sanctions pénales et financières contre les responsables d'une telle pratique.
C’est un tournant majeur dans la lutte contre l’esclavage en Mauritanie.
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Malgré son abolition en 1981 et sa criminalisation en 2007, il n’existait jusque là pas de sanctions sévères contre une telle pratique.
Désormais, l'Assemblée nationale du pays a adopté, mercredi 12 août, un projet de loi incriminant l'esclavage, en mettant en place des sanctions pénales et financières sévères contre les responsables, apprend-on auprès de la MAP.
En effet, la nouvelle loi prévoit des peines pouvant aller de 10 à 20 ans d'emprisonnement, tandis que les amendes devront varier, selon les cas, entre 250 mille et 5 millions ouguiyas (100 ouguiyas = 3 dirhams environ).
Elle sera effective "dès son approbation définitive", selon le ministre de la Justice Ibrahim Ould Daddah qui estime en outre qu’elle "sera un outil efficace pour traiter les cas ayant constitué des manifestations criantes de l'esclavage dans la société mauritanienne."
Il y aurait en Mauritanie, de 150.000 à 300.000 esclaves parmi les quelque 3,5 millions d'habitants, soit le plus fort taux d'esclaves au monde.
Rania Laabid
www.le360.ma/fr/monde/mauritanie-lesclavage-desormais-considere-comme-un-crime-48293
C’est un tournant majeur dans la lutte contre l’esclavage en Mauritanie.
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Malgré son abolition en 1981 et sa criminalisation en 2007, il n’existait jusque là pas de sanctions sévères contre une telle pratique.
Désormais, l'Assemblée nationale du pays a adopté, mercredi 12 août, un projet de loi incriminant l'esclavage, en mettant en place des sanctions pénales et financières sévères contre les responsables, apprend-on auprès de la MAP.
En effet, la nouvelle loi prévoit des peines pouvant aller de 10 à 20 ans d'emprisonnement, tandis que les amendes devront varier, selon les cas, entre 250 mille et 5 millions ouguiyas (100 ouguiyas = 3 dirhams environ).
Elle sera effective "dès son approbation définitive", selon le ministre de la Justice Ibrahim Ould Daddah qui estime en outre qu’elle "sera un outil efficace pour traiter les cas ayant constitué des manifestations criantes de l'esclavage dans la société mauritanienne."
Il y aurait en Mauritanie, de 150.000 à 300.000 esclaves parmi les quelque 3,5 millions d'habitants, soit le plus fort taux d'esclaves au monde.
Rania Laabid
www.le360.ma/fr/monde/mauritanie-lesclavage-desormais-considere-comme-un-crime-48293