Begum
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Le Mawlid n'est pas une 'innovation égarée '
de ' La Chaîne Cassée - Réflexions sur la Négligence d'une Tradition ' par Aftab Ahmad Malik, Notes du Chapitre 2
La célébration du Mawlid - ou le Milad Al-Nabi durant le mois de Rabi Al-Awwal est une occasion qui est célébrée presque à travers tout le monde Musulman, cependant ce n'est pas sans critiques. À cause de cela, les savants ont rédigé des fatwas argumentant pour ou contre sa permissivité. Parmi de telles fatwa, une qui est d'intéret dans cette discussion est celle du maitre en hadiths et Mujahid, Jalal al-Din al-Suyuti dans "Husn al-Maqasid fi 'amal al-Mawlid" (édité par Mustafa 'Abd al-Qadir 'Ata, (Beirut 1405/1985) pp 251-262
Une copie traduite en anglais de sa fatwa est aussi disponible : Kaptein, N.J.G, le Festival du jour de la naissance de Muhammad : Les premiers temps dans les Pays Musulmans Centraux et le Développement dans l'Ouest Musulman jusqu'au 10ème/16ème Siècle, (E.L Barbue : New York 1993) pp 48-70). C'est intéressant puisque non seulement un grand nombre d'arguments sont avancés pour et contre la célébration de mawlid, mais il cite aussi un grand nombre des savants précédents qui ont aussi discuté sa légitimité.
Avant d'émettre ses propres conclusions, Al-Suyuti passe en revue chaque argument qui est avancé contre le mawlid et se base sur sa connaissance encyclopédique pour avancer une réfutation.
Un argument fondamental qui est cité contre le mawlid est que c'est une bid'a - une innovation et selon le hadith, ' toute innovation est un égarement ' - les critiques soutiennent que cela inclut aussi le mawlid. Cependant, nous devons nous rendre compte que les savants tombent essentiellement dans deux groupes en discutant le susdit hadith et à la différence de ces savants qui soutiennent qu'une innovation peut être hasana (comme le mawlid), les opposants voient que cela peut seulement être une innovation d'égarement. Al-Suyuti réplique à l'accusation du mawlid étant interdit en raison du fait que "selon le consensus des musulmans, les innovations ne sont pas permises", que :
"C'est une déclaration inacceptable, parce que la bid'a n'est pas limitée à ce qui est interdit ou répréhensible, mais peut être méritoire ou obligatoire."
Il continue alors à citer en se basant sur les autorités et les situations passées :
Al-Nawawi - qu'Allah soit miséricordieux envers lui - dit dans ce Tahdhib Al-Asma ' wa-l-lighat : "Selon la Loi, les bid'as sont les innovations de quelque chose qui n'existait pas au temps du Messager d'Allah, puisse Allah le bénir et lui accorder la paix - et elles sont divisées en bonnes (hassan) et en révoltantes (qabih) [...]" Dans son livre Al-qawaid, shaykh ' Izz l'Al-Din 'Abd Al-Salam dit : Les Bid'as sont subdivisées en ce qui est obligatoire, interdit, méritoire, répréhensible et permis [...]
Shaykh Al-Islam, le (plus grand) hafiz de son temps, Abu l-Fadl ibn Hajar (Al-Asqalani) fut questionné au sujet de l'observance du mawlid, ce à quoi il a littéralement répondu la chose suivante :' le statut juridique du mawlid est que c'est un bid'a, qui n'a pas été transmise sur l'autorité d'un des ancêtres pieux des trois (premiers) siècles. Malgré cela, il comprend de bonnes choses aussi bien que l'inverse. Si on lutte pour de bonnes choses dans la pratique de ceci et que l'opposé est éludé, c'est une bonne innovation. Si non, alors ce n'en est pas une. '
de ' La Chaîne Cassée - Réflexions sur la Négligence d'une Tradition ' par Aftab Ahmad Malik, Notes du Chapitre 2
La célébration du Mawlid - ou le Milad Al-Nabi durant le mois de Rabi Al-Awwal est une occasion qui est célébrée presque à travers tout le monde Musulman, cependant ce n'est pas sans critiques. À cause de cela, les savants ont rédigé des fatwas argumentant pour ou contre sa permissivité. Parmi de telles fatwa, une qui est d'intéret dans cette discussion est celle du maitre en hadiths et Mujahid, Jalal al-Din al-Suyuti dans "Husn al-Maqasid fi 'amal al-Mawlid" (édité par Mustafa 'Abd al-Qadir 'Ata, (Beirut 1405/1985) pp 251-262
Une copie traduite en anglais de sa fatwa est aussi disponible : Kaptein, N.J.G, le Festival du jour de la naissance de Muhammad : Les premiers temps dans les Pays Musulmans Centraux et le Développement dans l'Ouest Musulman jusqu'au 10ème/16ème Siècle, (E.L Barbue : New York 1993) pp 48-70). C'est intéressant puisque non seulement un grand nombre d'arguments sont avancés pour et contre la célébration de mawlid, mais il cite aussi un grand nombre des savants précédents qui ont aussi discuté sa légitimité.
Avant d'émettre ses propres conclusions, Al-Suyuti passe en revue chaque argument qui est avancé contre le mawlid et se base sur sa connaissance encyclopédique pour avancer une réfutation.
Un argument fondamental qui est cité contre le mawlid est que c'est une bid'a - une innovation et selon le hadith, ' toute innovation est un égarement ' - les critiques soutiennent que cela inclut aussi le mawlid. Cependant, nous devons nous rendre compte que les savants tombent essentiellement dans deux groupes en discutant le susdit hadith et à la différence de ces savants qui soutiennent qu'une innovation peut être hasana (comme le mawlid), les opposants voient que cela peut seulement être une innovation d'égarement. Al-Suyuti réplique à l'accusation du mawlid étant interdit en raison du fait que "selon le consensus des musulmans, les innovations ne sont pas permises", que :
"C'est une déclaration inacceptable, parce que la bid'a n'est pas limitée à ce qui est interdit ou répréhensible, mais peut être méritoire ou obligatoire."
Il continue alors à citer en se basant sur les autorités et les situations passées :
Al-Nawawi - qu'Allah soit miséricordieux envers lui - dit dans ce Tahdhib Al-Asma ' wa-l-lighat : "Selon la Loi, les bid'as sont les innovations de quelque chose qui n'existait pas au temps du Messager d'Allah, puisse Allah le bénir et lui accorder la paix - et elles sont divisées en bonnes (hassan) et en révoltantes (qabih) [...]" Dans son livre Al-qawaid, shaykh ' Izz l'Al-Din 'Abd Al-Salam dit : Les Bid'as sont subdivisées en ce qui est obligatoire, interdit, méritoire, répréhensible et permis [...]
Shaykh Al-Islam, le (plus grand) hafiz de son temps, Abu l-Fadl ibn Hajar (Al-Asqalani) fut questionné au sujet de l'observance du mawlid, ce à quoi il a littéralement répondu la chose suivante :' le statut juridique du mawlid est que c'est un bid'a, qui n'a pas été transmise sur l'autorité d'un des ancêtres pieux des trois (premiers) siècles. Malgré cela, il comprend de bonnes choses aussi bien que l'inverse. Si on lutte pour de bonnes choses dans la pratique de ceci et que l'opposé est éludé, c'est une bonne innovation. Si non, alors ce n'en est pas une. '