Le mécénat prospère durant le Ramadan

madalena

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salam

La charité, un rituel sacré

Plus qu'un devoir par acquit de conscience, la charité devient au mois de Ramadan un rituel sacré. Les Marocains, connus certes pour leur hospitalité légendaire et leur générosité, deviennent davantage sensibles à la misère des autres, le cœur sur la main. C'est d'ailleurs là l'essence même de ce mois de jeûne: sentir cette faim irrépressible qui tenaille à chaque instant les pauvres.

Du pain béni pour les mendiants qui ne prennent plus la peine d'insister ou de harceler les gens pour avoir des sous, les estomacs vides cessent de crier famine. A Mohammedia, comme d'ailleurs un peu partout dans le Royaume, les mécènes et âmes charitables semblent très disposés à accueillir toute la misère du monde !

Si, dans les jours ordinaires, les gens sont d'habitude réticents à la vue d'un mendiant, surtout depuis que la mendicité est devenue ce qu'elle est maintenant, une profession à part entière qui assure à celui ou celle qui l'exerce des rentrées conséquentes, au mois de Ramadan, c'est tout le contraire. La charité devient une obligation inscrite sur le même pied que les autres actes de foi qui garantissent un jeûne correct.

Dans les mosquées, aux portes des boulangeries et dans les cafés le soir, les mendiants ne se plaignent plus. L'aumône se donne à tour de bras et les gens, dans un élan de générosité sans pareil, se précipitent même pour donner l'obole à un mendiant qui passe près d'eux. Un effet Ramadan presque général.

"En ce mois béni, je ressens beaucoup plus le besoin de faire de la charité que le reste de l'année et peu m'importe si le mendiant soit un professionnel ou non. C'est devenu pour moi un rituel sacré et ce, quand bien même mon salaire suffirait à peine à nourrir ma petite famille", dit cet employé d'une usine attablé à la terrasse d'un café, qui à la vue d'un mendiant traînant misérablement ses trois enfants, s'est levé d'un bond pour lui mettre une pièce au creux de la main.

Mais bien plus que "cette charité à la sauvette", le mois de Ramadan est marqué par cette tradition qui consiste à offrir des ftours gratuits aux jeûneurs. Comme l'exemple de ce boulanger-traiteur Haj Hassan qui a planté près de sa boulangerie un chapiteau baptisé "Maïdatou Arrahmane" (la Table de la Miséricorde).

Depuis deux ans déjà, ce presque sexagénaire, qui n'arbore aucun signe religieux ostentatoire, a pris l'habitude d'offrir aux démunis l'occasion rare de rompre leur jeûne sans débourser un sou. Et l'affluence est croissante de jour en jour, d'autant que l'emplacement de cette "soupe populaire" situé au quartier Al Qods (la colline) se trouve à proximité de trois bidonvilles notoires qui défigurent encore le visage de la ville des Roses, Bradaâ, Massira et Chehaouata.

Tous les jours, une demi-heure avant la rupture du jeûne, les gens se ruent sur les lieux où toutes les commodités et les mets dignes d'un ftour en famille sont offerts gracieusement. Au premier jour, "les convives'' étaient pas moins de 130 personnes mais leur nombre s'est accru, le bouche à oreille aidant, jusqu'à atteindre parfois les 200 personnes, lesquelles sont servies à satiété par un groupe de bénévoles.

http://www.libe.ma/Le-mecenat-prospere-durant-le-Ramadan_a40497.html
 

Ruh75

VIB
salam

La charité, un rituel sacré

Plus qu'un devoir par acquit de conscience, la charité devient au mois de Ramadan un rituel sacré. Les Marocains, connus certes pour leur hospitalité légendaire et leur générosité, deviennent davantage sensibles à la misère des autres, le cœur sur la main. C'est d'ailleurs là l'essence même de ce mois de jeûne: sentir cette faim irrépressible qui tenaille à chaque instant les pauvres.

Du pain béni pour les mendiants qui ne prennent plus la peine d'insister ou de harceler les gens pour avoir des sous, les estomacs vides cessent de crier famine. A Mohammedia, comme d'ailleurs un peu partout dans le Royaume, les mécènes et âmes charitables semblent très disposés à accueillir toute la misère du monde !

tissent un jeûne correct.

Dans les mosquées, aux portes des boulangeries et dans les cafés le soir, les mendiants ne se plaignent plus. L'aumône se donne à tour de bras et les gens, dans un élan de générosité sans pareil, se précipitent même pour donner l'obole à un mendiant qui passe près d'eux. Un effet Ramadan presque général.

"En ce mois béni, je ressens beaucoup plus le besoin de faire de la charité que le reste de l'année et peu m'importe si le mendiant soit un professionnel ou non. C'est devenu pour moi un rituel sacré et ce, quand bien même mon salaire suffirait à peine à nourrir ma petite famille", dit cet employé d'une usine attablé à la terrasse d'un café, qui à la vue d'un mendiant traînant misérablement ses trois enfants, s'est levé d'un bond pour lui mettre une pièce au creux de la main.

Mais bien plus que "cette charité à la sauvette", le mois de Ramadan est marqué par cette tradition qui consiste à offrir des ftours gratuits aux jeûneurs. Comme l'exemple de ce boulanger-traiteur Haj Hassan qui a planté près de sa boulangerie un chapiteau baptisé "Maïdatou Arrahmane" (la Table de la Miséricorde).

Depuis deux ans déjà, ce presque sexagénaire, qui n'arbore aucun signe religieux ostentatoire, a pris l'habitude d'offrir aux démunis l'occasion rare de rompre leur jeûne sans débourser un sou. Et l'affluence est croissante de jour en jour, d'autant que l'emplacement de cette "soupe populaire" situé au quartier Al Qods (la colline) se trouve à proximité de trois bidonvilles notoires qui défigurent encore le visage de la ville des Roses, Bradaâ, Massira et Chehaouata.

Tous les jours, une demi-heure avant la rupture du jeûne, les gens se ruent sur les lieux où toutes les commodités et les mets dignes d'un ftour en famille sont offerts gracieusement. Au premier jour, "les convives'' étaient pas moins de 130 personnes mais leur nombre s'est accru, le bouche à oreille aidant, jusqu'à atteindre parfois les 200 personnes, lesquelles sont servies à satiété par un groupe de bénévoles.

http://www.libe.ma/Le-mecenat-prospere-durant-le-Ramadan_a40497.html
Salam alaykoum,

Oui durant le Ramadan il y a de grand buffet qui sont organiser par des patrons d'entreprise qui ont prélevé une partie de leur bénéfice annuel pour les plus démunis.
De plus aucune maison ne vous refuse l'hospitalité.

Il faut savoir être fière de ses concitoyens quand il y a des raisons de l'être.

A noté que ce n'est pas seulement pendant le Ramadan, il y a des entreprises qui prélèves de leur bénéfice mensuel une partie pour distribué de la nourriture et un peu d'argent une fois par semaine aux plus démunie.
 
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