Med 6/bouteflika: la différence entre "homme de pouvoir"et "homme d’etat", selon un journal algérien

ould khadija

fédalien
Contributeur
Nos voisins marocains font un pas important vers la modernité.

Avec beaucoup de courage et en dépit d’une vive opposition des lobbies islamo-conservateurs, les autorités marocaines ont décidé de réintroduire le français dans l’enseignement des sciences et le renforcement de l’enseignement de l’anglais à tous les niveaux.

Notre voisin (Maroc), si diabolisé, si méprisé par nos chapelles politiques, enterre ainsi 30 ans de politique d’arabisation qui a largement démontré son échec, plongeant les pays où elle a été adoptée dans la décadence.


Tournant le dos aux polémiques idéologiques stériles, le Maroc a pris son destin en main en entamant une profonde réforme de son système éducatif pour le mettre au diapason de la modernité.

(...)

Disons-le en toute sincérité, Mohammed IV ne s’est pas rétracté face aux pressions des islamistes. Il a assumé son devoir envers son peuple en soutenant jusqu’au bout son ministre Belmokhtar pour offrir une école de qualité aux générations futures.

Chez nous, Abdelaziz Bouteflika n’a pipé mot lorsque Nouria Benghabrit était attaquée, menacée à longueur de journée pour avoir osé entreprendre une réformette avec l’introduction des "langues maternelles" (ou langues natales) dans le premier pallier scolaire...

Abdelaziz Bouteflika n’a rien fait, absolument rien pour éclairer ce débat crucial pour l’avenir de notre école.

Depuis 1999, l’école n’a jamais été au centre de ses préoccupations.


Durant de longues années, il a conservé un ministre, Boubekeur Benbouzid, qui cumulait les échecs.

(..)

Là où Mohammed IV impose l’intérêt national au dessus de tout enjeu, Abdelaziz Bouteflika joue au compromis, à l’équilibriste pour contenter les gardiens du temple dans la seule optique de… se maintenir au pouvoir.

(...)

Mohamed IV n’est ni un ange ni un défenseur irréprochable des libertés, mais il s’impose de plus en plus comme un homme d’Etat.

Un vrai.


Il ne se contente pas de pratiquer le pouvoir pour entrer dans l’histoire, bien que ses réalisations l’y élisent de manière incontestable.

C’est, au final, l’exact contraire de l’homme de pouvoir qu’incarne Abdelaziz Bouteflika.

Un homme qui se préoccupe avant tout de sa personne, de son pouvoir.


Un homme qui, au final, ne va entrer dans l’histoire que par la petite lucarne de l’égocentrisme et de la mégalomanie.

Au risque de se répéter, le Maroc est loin d’être un modèle de démocratie et de respect des droits de l’homme.

Mais, c’est un pays qui avance avec ses petits moyens.


L’Algérie, quant à elle, patine par la grâce de dirigeants d’avantage portés sur le monopole du pouvoir que son exercice au service du plus grand nombre.



Abdou Semmar
http://www.algerie-focus.com/2016/02/la-difference-entre-un-homme-de-pouvoir-et-un-chef-detat/
 
Lol Abdou Semmar ce laic piloté à partir de Paris par le lobby franchouillard :D

Si l'Algérie doit se tourner vers une langue c'est l'anglais ou l'allemand mais vraiment pas le français en perte de vitesse dans le monde...
 

SynthaxError

Un chleuh dans la kasbah
VIB
ou.... le chinois , langue de l'avenir :prudent: :D

C'est clair que ce sera plus le chinois la langue d'avenir.

Par exemple, un entrepreneur marocain qui parle chinois aura largement plus de chance de décrocher un contrat, qu'un marocain qui ne parlent pas... Même si le 2ème est moins cher ou paie plus cher... Les chinois sont très fier de leur langue, et voir un étranger la parler attirent grandement leur attention.
 

thitrite

Contributeur
Contributeur
Nos voisins marocains font un pas important vers la modernité.

Avec beaucoup de courage et en dépit d’une vive opposition des lobbies islamo-conservateurs, les autorités marocaines ont décidé de réintroduire le français dans l’enseignement des sciences et le renforcement de l’enseignement de l’anglais à tous les niveaux.

Notre voisin (Maroc), si diabolisé, si méprisé par nos chapelles politiques, enterre ainsi 30 ans de politique d’arabisation qui a largement démontré son échec, plongeant les pays où elle a été adoptée dans la décadence.


Tournant le dos aux polémiques idéologiques stériles, le Maroc a pris son destin en main en entamant une profonde réforme de son système éducatif pour le mettre au diapason de la modernité.

(...)

Disons-le en toute sincérité, Mohammed IV ne s’est pas rétracté face aux pressions des islamistes. Il a assumé son devoir envers son peuple en soutenant jusqu’au bout son ministre Belmokhtar pour offrir une école de qualité aux générations futures.

Chez nous, Abdelaziz Bouteflika n’a pipé mot lorsque Nouria Benghabrit était attaquée, menacée à longueur de journée pour avoir osé entreprendre une réformette avec l’introduction des "langues maternelles" (ou langues natales) dans le premier pallier scolaire...

تونسي يحذر اعداء المغرب ويذكرهم من هم المغاربة
 
Haut