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Médias, faits divers et écrans de fumée: cachez cette réalité que le peuple ne doit pas voir...
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[QUOTE="NYAHASSANA, post: 13893816, member: 380841"] , Tout le monde les lit, pourtant les faits divers n’ont pas bonne presse. On accuse en effet les journaux de s’en repaître pour mieux vendre, d’exagérer, presque d’inventer en somme un contenu tragique ou horrifiant à des fins commerciales. C’est ignorer que le rapport de filiation est inverse : la presse n’invente pas le fait divers, c’est le fait divers qui a inventé la presse. «Dès le début de l’imprimerie, on a vu se développer ce qu’on appelle des «occasionnels », soit des feuillets qui paraissent à un rythme irrégulier, au gré des événements », rappelle Jean-Michel Adam. Vendus à la criée par des colporteurs, ces occasionnels étaient très lus; les mêmes histoires et leurs illustrations étaient recyclées régulièrement. «Le fait divers est de toute façon une répétition, c’est d’ailleurs par là qu’il est puissant. Il raconte toujours la même histoire : «je t’aime, je te tue», l’incroyable et l’effroyable sont partout autour de nous. Appelant les dérives sécuritaires que l’on connaît, le fait divers appelle et sert les politiques de contrôle policier de notre société», rappelle Jean-Michel Adam, professeur de linguistique française à l’UNIL. [B]Un serial killer dans un conte[/B] Dans ces occasionnels, puis dans les «canards» développés dès le XVIe siècle, on trouve aussi bien les anecdotes de la grande et de la petite histoire que des contes passés par la Bibliothèque bleue et publiés de façon indépendante. Ainsi [B]«La Barbe bleue» [/B]de Perrault. Ce conte est imprimé régulièrement dans les occasionnels, car, précise Jean-Michel Adam, «Perrault ne raconte pas autre chose que l’histoire d’un tueur en série démasqué grâce à la curiosité de sa dernière épouse et l’aide de ses frères et soeurs». Les liens entre ce genre journalistique et la littérature intéressent particulièrement le professeur de linguistique française à la Faculté des lettres de l’UNIL, qui leur a consacré divers enseignements, enseignements qui ont inspiré de nombreux mémoires et thèses défendus à l’UNIL. Et il se propose de se pencher une nouvelle fois sur ce thème au semestre d’été 2007. «Une de nos spécialités, à l’Université de Lausanne, est l’analyse des discours. Nous nous intéressons à la publicité, au discours politique et à la presse écrite, précise-t-il. Mais nous interrogeons aussi les liens entre ces discours et la littérature.» (1) [/QUOTE]
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