Assalamou ‘alaykoum,
Si j’ouvre ce sujet de discussion c’est pour que l’on se mette à réfléchir sur la prière. Dieu nous a commandé d’y réciter certaines choses. Je vous propose de nous y plonge. Ce que je vais écrire n'engage que moi, ce n'est pas un tafseer, ni une leçon, juste des réflexions personnelles, les résultats obtenus l'ont été après pas mal de recherche. Ce n'est cependant pas exhaustif et cela n'a bien entendu pas force de loi. Je préfère le préciser pour ne pas que l'on me reproche quoi que ce soit.
Il y a globalement plusieurs formes de dhikr dans la prière : le takbeer, le tahmeed, le tasbeeh, le tahleel.
Il y a également plusieurs noms divins qui reviennent – à part Allaah -, dont certains sont mal compris, ou pas assez en profondeur, comme : Rabb, Maalik, Malik, al-A’laa, al-‘Azheem. (il y en a d’autres bien sûr)
A chaque mouvement, nous disons le takbeer (sauf en revenant de l’inclinaison), et c’est par lui que l’on commence la prière. Commençons donc par cette formulation :
Allaahou Akbar.
La première chose que l’on peut examiner est le mot « Akbar ». Il vient du nom divin « al-Kabeer ». Ce nom signifie que Dieu est le Très-Grand. Al-Akbar signifie qu’Il est le plus Grand. Quelle est donc la sagesse de dire autant de fois que Dieu est le plus grand dans sa prière, et encore plus intéressant, pourquoi en début de prière ?
Il s’agit ici de comprendre que Dieu est bien plus grand que toutes nos préoccupations, que quelque soit ce qui nous touche, ce qui nous préoccupe, lorsque l’on entre dans la prière, on oublie tout, car Dieu est plus Grand que tout ça, plus important, plus Majestueux. Lui qui peut faire ce qu’Il veut, alors que nous ne pouvons rien.
Répéter ce dhikr pratiquement à chaque mouvement, c’est tirer la sonnette d’alarme à notre cœur lorsque celui-ci s’égare dans des pensées mondaines dans la prière. Comme un avertissement : « reviens à ta concentration, souviens-toi de la grandeur absolue de Dieu, Il est plus important que ce qui t’éloigne de Lui dans ce moment intime de conversation avec Lui. »
L’étape d’après se caractérise par la faatihah dont la première moitié est une description que Dieu fait de Lui-même.
Mais qu’est-ce que al-hamd ?
J’y ai beaucoup réfléchi, j’ai beaucoup recherché et je suis arrivé à une conclusion personnelle qui est de dire que dire al-hamdou liLlaah, c’est faire des éloges à Dieu en lui attribuant tous les attributs de perfection.
Ensuite Dieu se décrit comme étant le Rabb mais qu’est-ce que le Rabb ? Et bien coraniquement le Rabb c’est le fait que Dieu donne la subsistance et la sécurité. On peut lire dans la sourate de Qouraysh : « falya’boudoo rabba haadha l-bayt. Alladhee at’amahoum min joo’in wa aamanahoum min khawf. ». C’est-à-dire « qu’ils adorent le Seigneur de cette Maison qui les a préservés de la faim et leur a apporté la sécurité. »
Al-amn wa l-khawf. On peut également retrouver ça dans une autre sourate, la sourate 16 :
Wa daraba Llaahou mathalan qaryatab kaant aaminatan moutma’innatan y’ateeha rizqouha min koulli makaanin fakafarat bi an’oumi Llaahifa adhaaqahaa Llaahou libaasa l-joo’i wa l-khawfi bi maa kaanoo yasna’oon.
« Dieu propose en parabole une cité qui vivait en sécurité et dont la subsistance arrivait de tous les côtés. Or, elle a fait preuve d’ingratitude envers les bienfaits de Dieu, et Dieu leur a fait goûté à la faim et à la crainte à cause de leur comportement. »
Ce verset est plein de leçons formidables, mais ne nous éloignons pas du sujet.
On retrouve ici les deux notions de la Seigneurie : al-amn et ar-rizq. Notez d’ailleurs que comme dans la sourate 106, la subsistance est mis face à la faim et que la sécurité et mise face à la crainte.
Voilà principalement ce qu’est le Rabb. Un autre point pour comprendre un peu mieux, quels sont les signes que Dieu à apporter à Pharaon pour lui prouver qu’il n’était pas le Seigneur Très-Haut comme celui-ci le prétendait ? 9 signes, si vous les reprenez un par un, tous ont un rapport soit avec la sécurité, soit avec la subsistance. Une façon de dire : « si tu es le Seigneur, redonne à ton peuple la subsistance et la sécurité que Dieu est capable de leur enlever. »
Il est également bon de noter que le Rabb linguistiquement est proche de la notion d’éducateur. Dieu est notre Rabb, c’est à Lui que nous devons tout, Il nous a nourris, apaisés, Il nous a éduqués à parler, entendre, sentir, toucher, tout ça après nous avoir créés.
Je ne reviendrais pas sur ce qu’est ar-Rahmaan ar-Raheem car cela est connu. Si ce n’est sur un point en particulier. Chaque fois que le nom ar-Rahmaan est cité dans le Coran, Il y a également une notion de faire peur (Abraham et son père, Aaron et les enfants d’Israël, Marie et l’Ange, etc.). On pourra s’y pencher un peu plus tard.
Dieu se décrit comme étant Malik/Maalik yawmi ddeen. Al-Maalik man yamlik wa la-Malik man yahkoum comme disait Shaykh Kishk. Maalik induit un sens de Possesseur. A Lui appartient le jour du Jugement. Et Malik yawmi ddeen car Il en est également le Roi.
J’aimerais ensuite discuter et essayer de méditer sur le tasbeeh et les noms qui sont cités avec ce tasbeeh dans la prière. Mais je posterais un peu plus tard. Voyons d’abord si ce premier post vous semble utile.
Si j’ouvre ce sujet de discussion c’est pour que l’on se mette à réfléchir sur la prière. Dieu nous a commandé d’y réciter certaines choses. Je vous propose de nous y plonge. Ce que je vais écrire n'engage que moi, ce n'est pas un tafseer, ni une leçon, juste des réflexions personnelles, les résultats obtenus l'ont été après pas mal de recherche. Ce n'est cependant pas exhaustif et cela n'a bien entendu pas force de loi. Je préfère le préciser pour ne pas que l'on me reproche quoi que ce soit.
Il y a globalement plusieurs formes de dhikr dans la prière : le takbeer, le tahmeed, le tasbeeh, le tahleel.
Il y a également plusieurs noms divins qui reviennent – à part Allaah -, dont certains sont mal compris, ou pas assez en profondeur, comme : Rabb, Maalik, Malik, al-A’laa, al-‘Azheem. (il y en a d’autres bien sûr)
A chaque mouvement, nous disons le takbeer (sauf en revenant de l’inclinaison), et c’est par lui que l’on commence la prière. Commençons donc par cette formulation :
Allaahou Akbar.
La première chose que l’on peut examiner est le mot « Akbar ». Il vient du nom divin « al-Kabeer ». Ce nom signifie que Dieu est le Très-Grand. Al-Akbar signifie qu’Il est le plus Grand. Quelle est donc la sagesse de dire autant de fois que Dieu est le plus grand dans sa prière, et encore plus intéressant, pourquoi en début de prière ?
Il s’agit ici de comprendre que Dieu est bien plus grand que toutes nos préoccupations, que quelque soit ce qui nous touche, ce qui nous préoccupe, lorsque l’on entre dans la prière, on oublie tout, car Dieu est plus Grand que tout ça, plus important, plus Majestueux. Lui qui peut faire ce qu’Il veut, alors que nous ne pouvons rien.
Répéter ce dhikr pratiquement à chaque mouvement, c’est tirer la sonnette d’alarme à notre cœur lorsque celui-ci s’égare dans des pensées mondaines dans la prière. Comme un avertissement : « reviens à ta concentration, souviens-toi de la grandeur absolue de Dieu, Il est plus important que ce qui t’éloigne de Lui dans ce moment intime de conversation avec Lui. »
L’étape d’après se caractérise par la faatihah dont la première moitié est une description que Dieu fait de Lui-même.
Mais qu’est-ce que al-hamd ?
J’y ai beaucoup réfléchi, j’ai beaucoup recherché et je suis arrivé à une conclusion personnelle qui est de dire que dire al-hamdou liLlaah, c’est faire des éloges à Dieu en lui attribuant tous les attributs de perfection.
Ensuite Dieu se décrit comme étant le Rabb mais qu’est-ce que le Rabb ? Et bien coraniquement le Rabb c’est le fait que Dieu donne la subsistance et la sécurité. On peut lire dans la sourate de Qouraysh : « falya’boudoo rabba haadha l-bayt. Alladhee at’amahoum min joo’in wa aamanahoum min khawf. ». C’est-à-dire « qu’ils adorent le Seigneur de cette Maison qui les a préservés de la faim et leur a apporté la sécurité. »
Al-amn wa l-khawf. On peut également retrouver ça dans une autre sourate, la sourate 16 :
Wa daraba Llaahou mathalan qaryatab kaant aaminatan moutma’innatan y’ateeha rizqouha min koulli makaanin fakafarat bi an’oumi Llaahifa adhaaqahaa Llaahou libaasa l-joo’i wa l-khawfi bi maa kaanoo yasna’oon.
« Dieu propose en parabole une cité qui vivait en sécurité et dont la subsistance arrivait de tous les côtés. Or, elle a fait preuve d’ingratitude envers les bienfaits de Dieu, et Dieu leur a fait goûté à la faim et à la crainte à cause de leur comportement. »
Ce verset est plein de leçons formidables, mais ne nous éloignons pas du sujet.
On retrouve ici les deux notions de la Seigneurie : al-amn et ar-rizq. Notez d’ailleurs que comme dans la sourate 106, la subsistance est mis face à la faim et que la sécurité et mise face à la crainte.
Voilà principalement ce qu’est le Rabb. Un autre point pour comprendre un peu mieux, quels sont les signes que Dieu à apporter à Pharaon pour lui prouver qu’il n’était pas le Seigneur Très-Haut comme celui-ci le prétendait ? 9 signes, si vous les reprenez un par un, tous ont un rapport soit avec la sécurité, soit avec la subsistance. Une façon de dire : « si tu es le Seigneur, redonne à ton peuple la subsistance et la sécurité que Dieu est capable de leur enlever. »
Il est également bon de noter que le Rabb linguistiquement est proche de la notion d’éducateur. Dieu est notre Rabb, c’est à Lui que nous devons tout, Il nous a nourris, apaisés, Il nous a éduqués à parler, entendre, sentir, toucher, tout ça après nous avoir créés.
Je ne reviendrais pas sur ce qu’est ar-Rahmaan ar-Raheem car cela est connu. Si ce n’est sur un point en particulier. Chaque fois que le nom ar-Rahmaan est cité dans le Coran, Il y a également une notion de faire peur (Abraham et son père, Aaron et les enfants d’Israël, Marie et l’Ange, etc.). On pourra s’y pencher un peu plus tard.
Dieu se décrit comme étant Malik/Maalik yawmi ddeen. Al-Maalik man yamlik wa la-Malik man yahkoum comme disait Shaykh Kishk. Maalik induit un sens de Possesseur. A Lui appartient le jour du Jugement. Et Malik yawmi ddeen car Il en est également le Roi.
J’aimerais ensuite discuter et essayer de méditer sur le tasbeeh et les noms qui sont cités avec ce tasbeeh dans la prière. Mais je posterais un peu plus tard. Voyons d’abord si ce premier post vous semble utile.
Dernière édition: