leMeck
Bladinaute averti
Au moment où la majorité des Marocains sont passés à l'ère de la CIN biométrique, une femme mène une dure bataille à Meknès pour en avoir une mais aussi, comble de l'absurde, prouver qu'elle est vivante. Récit d'une souffrance due à une négligence de l'administration et à l'ignorance d'un père.
Fatima El Khattabi, une mère de famille de 60 ans, vivant à Dkhissa sur la route reliant Fès et Meknès, est bel et bien vivante. Mais depuis plusieurs années, cette femme se bat pour prouver qu'elle l'est vraiment. Un véritable parcours de combattant car sur les registres de l'état civil, Fatima El Khattabi est morte depuis 1991. Son fils et son neveu ont dévoilé à Le360 les dessous de cette injustice.
Pour l'amour de Fatima
A Dar Benabdellah, dans la commune rurale de Oualili, Mohamed El Khattabi a eu dix enfants issus de deux mariages. La fratrie comportait deux filles qui ont quasiment le même prénom, Fatma et Fatima. Fatma était née en 1945 et Fatima est née dix ans plus tard, nous confie Mohamed Berkane, neveu de Fatima et en même temps fils de Fatma. Le père, à cette époque, n'avait pas de livret d'état civil. Ce n'est qu'après le mariage de Fatma, qui a épousé un immigré marocain en France, qu'il s'est adressé au bureau d'état civil pour déclarer ses enfants. Fatma n'a pas été déclarée, pour des raisons restées floues, selon Mohamed.
Fatima El Khattabi, une mère de famille de 60 ans, vivant à Dkhissa sur la route reliant Fès et Meknès, est bel et bien vivante. Mais depuis plusieurs années, cette femme se bat pour prouver qu'elle l'est vraiment. Un véritable parcours de combattant car sur les registres de l'état civil, Fatima El Khattabi est morte depuis 1991. Son fils et son neveu ont dévoilé à Le360 les dessous de cette injustice.
Pour l'amour de Fatima
A Dar Benabdellah, dans la commune rurale de Oualili, Mohamed El Khattabi a eu dix enfants issus de deux mariages. La fratrie comportait deux filles qui ont quasiment le même prénom, Fatma et Fatima. Fatma était née en 1945 et Fatima est née dix ans plus tard, nous confie Mohamed Berkane, neveu de Fatima et en même temps fils de Fatma. Le père, à cette époque, n'avait pas de livret d'état civil. Ce n'est qu'après le mariage de Fatma, qui a épousé un immigré marocain en France, qu'il s'est adressé au bureau d'état civil pour déclarer ses enfants. Fatma n'a pas été déclarée, pour des raisons restées floues, selon Mohamed.