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L'ancien patron du Front de gauche appelle les Français à aller «au bout de leur dégoût»...
Jean-Luc Mélenchon a déclaré samedi à Grenoble que François Hollande était «pire» que son prédécesseur Nicolas Sarkozy et que son gouvernement était en train de «ruiner» la France et «d'étrangler ceux qui ne peuvent pas se défendre».
>> A lire sur 20 Minutes: Et si le retrait de Mélenchon était une bonne nouvelle...
«Parce que monsieur Sarkozy, c'était la retraite à 62 ans, monsieur Hollande, c'est la retraite à 66 ans. Monsieur Sarkozy et monsieur Fillon ont donné 35 milliards (d'euros) au patronat en deux plans d'austérité. Quand on fait le total des concessions qu'a fait ce gouvernement, c'est 90 milliards», a-t-il développé.
Un grand mouvemen populaire
L'ancien candidat à la présidentielle a affirmé qu'il était hors de question qu'il se «rassemble» avec «des gens qui sont en train de ruiner le pays et d'étrangler ceux qui ne peuvent pas se défendre».
Il n'a pas été plus tendre avec les députés frondeurs du PS, qu'il accuse de manquer de courage. «Ils confondent l'Assemblée nationale avec le congrès du PS [...] Je leur dis: “Assumez! Pourquoi vous contentez-vous de couiner? Si vous n'êtes pas d'accord avec le budget votez contre”», leur a-t-il intimé.
Appelant de ses voeux un «grand mouvement populaire», il a affirmé qu'il oeuvrerait à la construction d'un «collectif avec des gens qui ne travaillent pas ensemble», en faveur de la VIe République.
«Aller au bou de leur dégoût»
«C'est la règle du jeu qu'il faut changer. Il faut que les Français aillent au bout de leur dégoût, de leur rejet de la caste qui dirige», a-t-il estimé. Il s'est notamment dit prêt à travailler avec les écologistes qui partagent son analyse. «Mme Duflot, elle a enlevé la muselière, je la félicite. Il lui a fallu deux ans de plus qu'à nous pour comprendre de quoi il retournait», a-t-il pointé.
Son départ et celui de Martine Billard de la coprésidence du PG a été avalisé vendredi soir par le bureau national du parti. Le PG sera désormais dirigé par un secrétariat national d'une vingtaine de membres, avec à sa tête Eric Coquerel, coordinateur politique.
20 MINUTES
Jean-Luc Mélenchon a déclaré samedi à Grenoble que François Hollande était «pire» que son prédécesseur Nicolas Sarkozy et que son gouvernement était en train de «ruiner» la France et «d'étrangler ceux qui ne peuvent pas se défendre».
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«Parce que monsieur Sarkozy, c'était la retraite à 62 ans, monsieur Hollande, c'est la retraite à 66 ans. Monsieur Sarkozy et monsieur Fillon ont donné 35 milliards (d'euros) au patronat en deux plans d'austérité. Quand on fait le total des concessions qu'a fait ce gouvernement, c'est 90 milliards», a-t-il développé.
Un grand mouvemen populaire
L'ancien candidat à la présidentielle a affirmé qu'il était hors de question qu'il se «rassemble» avec «des gens qui sont en train de ruiner le pays et d'étrangler ceux qui ne peuvent pas se défendre».
Il n'a pas été plus tendre avec les députés frondeurs du PS, qu'il accuse de manquer de courage. «Ils confondent l'Assemblée nationale avec le congrès du PS [...] Je leur dis: “Assumez! Pourquoi vous contentez-vous de couiner? Si vous n'êtes pas d'accord avec le budget votez contre”», leur a-t-il intimé.
Appelant de ses voeux un «grand mouvement populaire», il a affirmé qu'il oeuvrerait à la construction d'un «collectif avec des gens qui ne travaillent pas ensemble», en faveur de la VIe République.
«Aller au bou de leur dégoût»
«C'est la règle du jeu qu'il faut changer. Il faut que les Français aillent au bout de leur dégoût, de leur rejet de la caste qui dirige», a-t-il estimé. Il s'est notamment dit prêt à travailler avec les écologistes qui partagent son analyse. «Mme Duflot, elle a enlevé la muselière, je la félicite. Il lui a fallu deux ans de plus qu'à nous pour comprendre de quoi il retournait», a-t-il pointé.
Son départ et celui de Martine Billard de la coprésidence du PG a été avalisé vendredi soir par le bureau national du parti. Le PG sera désormais dirigé par un secrétariat national d'une vingtaine de membres, avec à sa tête Eric Coquerel, coordinateur politique.
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