Menace terroriste: "on atteint un niveau rare de débilité", enrage le bourgmestre de forest

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Menace terroriste: "On atteint un niveau rare de débilité", enrage le bourgmestre de Forest Rédaction en ligne Le bourgmestre de Forest, Marc-Jean Ghyssels (PS), enrage contre ce qu’il considère comme une attitude incohérente de l’Etat fédéral dans la gestion de la menace terroriste et de ses conséquences pour les pouvoirs locaux.

Menace terroriste: "On atteint un niveau rare de débilité", enrage le bourgmestre de Forest
Rédaction en ligne

Le bourgmestre de Forest, Marc-Jean Ghyssels (PS), enrage contre ce qu’il considère comme une attitude incohérente de l’Etat fédéral dans la gestion de la menace terroriste et de ses conséquences pour les pouvoirs locaux.

Interrogé par Belga sur l’impact de la réévaluation à la baisse du niveau de la menace terroriste, il a souligné qu’il n’était pas en mesure de revoir ses décisions d’annulation de spectacles à Forest national et de report du match de la Proximus League qui devait opposer dimanche la Royale Union Saint-Gilloise à Deinze.

« Nous vivons dans un pays de vrais débiles où l’on prend des décisions sans se soucier le moins du monde de ce qui se passe en bas », a-t-il dit, faisant allusion à l’annonce lundi dernier par le gouvernement fédéral du maintien du dispositif de sécurité général à Bruxelles pour une semaine.

« Dans ces conditions, on va peut-être repasser au niveau 4 dans les prochains jours », a-t-il ajouté, précisant qu’il n’était pas en mesure de permettre la tenue des spectacles dont il a décidé l’annulation ni de permettre au match Union-Deinze d’avoir lieu dimanche comme c’était initialement prévu.

Selon lui, étant donné la mobilisation de policiers devant les écoles et l’impact de cette mesure en termes de gestion des effectifs, il n’est pas possible de dire dans la précipitation, s’il est possible d’avoir au minimum trente hommes pour sécuriser l’organisation du match, sans compter que dans l’affirmative, il faudrait veiller à avoir assez de personnel policier pour entamer la semaine.

« Ces gens vivent dans des bulles, dans des bureaux… Comment l’Etat fédéral peut-il croire qu’il garde encore une ligne de crédit, qui plus est, après les déclarations à l’étranger d’un ministre des Affaires Etrangères pas très diplomate qui y annonce que la Belgique recherche activement dix djihadistes lourdement armés », a-t-il encore fustigé, non sans cibler au passage la ministre de l’Education Joëlle Milquet (cdH) « qui ferait mieux de se taire que de ’foutre le bordel’» par ses initiatives et/ou sorties au cours des derniers jours.
 

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Charles Michel répond aux critiques quant à sa gestion de la crise: "La menace est devant nous"
Rédaction en ligne (avec Belga)

Ce jeudi 26 novembre 2015, Charles Michel était entendu à la Chambre pour répondre aux questions des parlementaires. Pour cette séance, Charles Michel a été tenu d’expliquer les actions prises par son gourvenement à la suite du relèvement de la menace terroriste à Bruxelles. L’opposition a fortement critiqué les actions gouvernementales. Le Premier s’est défendu !

Charles Michel à la Chambre

Plusieurs groupes politiques de l’opposition ont appelé jeudi le premier ministre, Charles Michel, a reprendre en mains la communication à propos de la menace terroriste. Les déclarations de certains ministres et les annonces successives des mesures prises n’ont pas aidé à apaiser la population, estiment-ils. Une critique balayée par le chef du gouvernement: «Ce sont les terroristes qui jettent l’angoisse, pas la communication, pas le gouvernement», a-t-il lancé à la tribune de la Chambre.

Le premier ministre a retracé la chronologie des événements auxquels le gouvernement a fait face aux côtés des services de sécurité et, parfois, des entités fédérées.

« Chez nous, la menace est devant nous, et nous ne pouvons pas nous permettre de tout révéler », a poursuivi le Premier ministre. « Et j'entends dire que la communication provoque l'angoisse! Pardon, ce sont les terroristes qui provoquent l'angoisse! »

«Chaque fois que cela a été nécessaire, il y a eu une communication claire», a souligné M. Michel.

Sur les plateaux de télévision, notamment étrangère, des ministres ont donné certains détails sur les attaques redoutées, notamment le nombre de terroristes recherchés, ou évitées.

«Les ministres défendent un canal de communication officielle», a affirmé le premier ministre même s’il a convenu que chacun d’entre eux traduisait «avec ses mots» ce qu’il avait annoncé après les réunions du conseil national de sécurité.

Le premier ministre a également justifié l’évolution des mesures prises (arrêt et puis rétablissement partiel du métro, réouverture des écoles, etc.) alors que le niveau de menace est resté à 4 à Bruxelles. L’Organe de Coordination et d’Analyse de la Menace (OCAM) établit ce niveau en fonction d’une série de raisons. Se fondant sur ces raisons, qui évoluent, le centre de crise détermine une série de mesures. «Un niveau 4 peut donc impliquer différentes mesures», a fait remarquer M. Michel.
 

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Pour Verhofstadt la N-VA est un parti d'extrême droite
22/09/12 à 17:37 - Mise à jour à 17:37

Source : Le Vif

L'ex-Premier ministre Guy Verhofstadt, actuellement chef de file du groupe libéral au parlement européen, n'est pas prêt de revenir aux affaires en Belgique, même s'il continue, dit-il, d'y militer activement. Il estime que le courant nationaliste, actuellement dominant en Flandre, mais aussi ailleurs en Europe, est une voie sans issue dans le contexte de la mondialisation.


"Les nationalistes disent que pour protéger l'emploi, la sécurité sociale, ... il faut se retirer derrière les frontières nationales. C'est un mensonge... Pour défendre notre propre modèle social, il faut le faire dans le cadre européen", a commenté Guy Verhofstadt, invité du "Grand Oral" sur la "Première" (RTBF).

L'ex-Premier ministre a ouvertement critiqué la N-VA, en jugeant que son co-listier Patrick Dewael "n'a pas tort" de dire que cette formation est un parti d'extrême droite "quand on voit qu'il y a beaucoup de gens de l'extrême droite sur ses listes".

Peu enclin à s'exprimer sur les dossiers politiques belges, Guy Verhofstadt a toutefois estimé que la Belgique ne s'en tirait pas trop mal si l'on compare sa situation à celle des autres pays européens dans le contexte de la crise.

A propos des nuages noirs qui planent sur le siège liégeois d'Arcelor Mittal, il a estimé qu'il fallait avant tout organiser une rencontre avec Lakshmi Mittal, comme il l'avait fait en 2006, lorsque VW avait annoncé la fermeture de son siège de Forest.

"Je ne connais pas assez le dossier pour savoir quelles sont les chances de sauver cette entreprise", a-t-il toutefois tempéré.

Guy Verhofstadt s'est dit convaincu de la nécessité de développer une politique industrielle au niveau européen et plus largement d'installer un gouvernement économique européen avec un ministre des finances, une trésorerie et un marché obligataire.

La crise européenne tient surtout à l'incapacité des états-nations de transférer davantage de compétences au niveau supra-national et européen, a-t-il enfin dit.

Sa critique tient de l'accusation gratuite, dit le Vice-président de la N-VA, Ben Weyts

Par la voix de son Vice-président Ben Weyts, la N-VA a jugé samedi la critique de l'ancien Premier ministre Guy Verhofstadt à ce point excessive qu'il est "difficile d'y réagir avec sérieux".

"Verhofstadt avait aussi qualifié Nicolas Sarkozy (l'ex-président français), d'extrémiste de droite. C'est typiquement lui : tout qui ne partage pas ses analyses pompeuses, est directement extrémiste de droite. Cela s'inscrit dans l'offensive finale des partis traditionnels contre la N-VA", a réagi Ben Weyts. Celui-ci a dit craindre que cela ne s'aggrave dans les semaines à venir.

Ben Weyts a également jugé que la N-VA était le seul "vrai parti pro-européen, plaidant depuis longtemps pour l'application intégrale des recommandations européennes en matière de réformes socio-économiques".

Le Vif.be, avec Belga
 
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