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SCANDALE - Une saisie inédite a eu lieu dans les locaux du laboratoire CSP. Missionnés par la justice, plusieurs experts ont eu accès aux lots du vaccin Meningitec, suspectés par des centaines de familles d’avoir causé des troubles importants chez leur enfant. Les résultats des analyses sont attendus pour la fin d’année.
Et maintenant, place aux experts. L’affaire hors norme du Méningitec, dans laquelle pas moins de 580 familles soupçonnent des lots de vaccins frelatés d’avoir causé de graves troubles de santé et de comportement chez leur enfant, progresse peu à peu. Jeudi 16 juin, des experts nommés par le juge de Clermont-Ferrand dans le cadre d’une procédure civile ont procédé à la saisie des lots concernés dans les locaux du laboratoire CSP, basé en Seine-et-Marne.
La mission de ces experts est plutôt simple. Selon maître Emmanuel Ludot, qui représente la majorité des 580 familles plaignantes, "ils vont à présent investiguer, au moyen d’outils électroniques et de technologies fines, afin de déterminer ce qui est normal - ou anormal - dans ce vaccin".
Des réponses en fin d'année
Le résultat des analyses devrait ensuite être communiqué à chaque famille, au cas par cas. Mais l’attente risque d’être longue. "Plus de 160 lots ont été saisis" précise encore l’avocat à metronews, "les réponses devraient tomber pour la fin de l’année."
Reste que ces réponses, cruciales, n’ont jamais été aussi incertaines. Au cœur des débats, le résultat de ces analyses, ainsi que leur interprétation, pourraient dépendre de la méthode utilisée en laboratoire. Or, cette méthode, précisément, fait débat. Le 5 avril dernier, un chercheur italien, dépêché par maître Ludot, a rendu public un rapport accablant sur le contenu de certains échantillons du vaccin Méningitec. Plomb, zinc, titane et zirconium… autant de particules dangereuses dévoilées grâce aux nanoparticules.
Problème de méthode
Mais l’avocat de poursuivre : "Le problème, c’est que cette expertise italienne n’est pas la bienvenue chez les chercheurs français. Ils ne veulent pas utiliser les nanoparticules dans leurs analyses du Méningitec. Le combat important, à présent, est donc de faire en sorte que les analyses italiennes soient versées au dossier, au même titre que les futures analyses françaises." Un combat qui risque encore d’allonger la procédure, déjà interminable pour les familles concernées.
http://www.metronews.fr/info/mening...e-vaccins-par-les-experts/mpfp!4UIEmDYibsItE/
Et maintenant, place aux experts. L’affaire hors norme du Méningitec, dans laquelle pas moins de 580 familles soupçonnent des lots de vaccins frelatés d’avoir causé de graves troubles de santé et de comportement chez leur enfant, progresse peu à peu. Jeudi 16 juin, des experts nommés par le juge de Clermont-Ferrand dans le cadre d’une procédure civile ont procédé à la saisie des lots concernés dans les locaux du laboratoire CSP, basé en Seine-et-Marne.
La mission de ces experts est plutôt simple. Selon maître Emmanuel Ludot, qui représente la majorité des 580 familles plaignantes, "ils vont à présent investiguer, au moyen d’outils électroniques et de technologies fines, afin de déterminer ce qui est normal - ou anormal - dans ce vaccin".
Des réponses en fin d'année
Le résultat des analyses devrait ensuite être communiqué à chaque famille, au cas par cas. Mais l’attente risque d’être longue. "Plus de 160 lots ont été saisis" précise encore l’avocat à metronews, "les réponses devraient tomber pour la fin de l’année."
Reste que ces réponses, cruciales, n’ont jamais été aussi incertaines. Au cœur des débats, le résultat de ces analyses, ainsi que leur interprétation, pourraient dépendre de la méthode utilisée en laboratoire. Or, cette méthode, précisément, fait débat. Le 5 avril dernier, un chercheur italien, dépêché par maître Ludot, a rendu public un rapport accablant sur le contenu de certains échantillons du vaccin Méningitec. Plomb, zinc, titane et zirconium… autant de particules dangereuses dévoilées grâce aux nanoparticules.
Problème de méthode
Mais l’avocat de poursuivre : "Le problème, c’est que cette expertise italienne n’est pas la bienvenue chez les chercheurs français. Ils ne veulent pas utiliser les nanoparticules dans leurs analyses du Méningitec. Le combat important, à présent, est donc de faire en sorte que les analyses italiennes soient versées au dossier, au même titre que les futures analyses françaises." Un combat qui risque encore d’allonger la procédure, déjà interminable pour les familles concernées.
http://www.metronews.fr/info/mening...e-vaccins-par-les-experts/mpfp!4UIEmDYibsItE/