Les mensonges et contradictions de Laurent Fabius
Le nouvel Alain Juppé, Laurent Fabius, tenait conférence de presse de mercredi après-midi.
Pour dire sur la Syrie les mêmes choses et sur le même ton, que son prédécesseur au Quai dOrsay : le gouvernement syrien est donc « un régime de massacreurs » qui a atteint « un degré supplémentaire » dans « lhorreur« , et le pays se trouve en situation de « guerre civile » : « Lorsque massivement des groupes appartenant à un même peuple se déchirent et sentretuent, si on nappelle pas ça une guerre civile, alors on ne peut pas qualifier ce qui se passe« .
Nous, on peut qualifier facilement ces déclarations de mensonges, et dabsurdité.
Mensonges parce quil nest pas vrai quil y ait une guerre civile aujourdhui en Syrie : quelques milliers dactivistes armés, dont une proportion importante détrangers venus de tout larc musulman, et quelques dizaines de milliers de manifestants de rue (en comptant les enfants) ça ne représente pas une moitié, ni même un tiers, ni même un quart dune peuple de 23 millions dâmes : cest dailleurs ce que vient de reconnaître implicitement le secrétaire général de lOTAN Anders Fogh Rasmussen (voir notre article « Le patron de lOTAN nest pas sûr de la réalité dune guerre civile en Syrie », mis en ligne le 13 juin).
Parce que l »horreur » stigmatisée par Fabius, elle a largement été assurée par les égorgeurs islamistes qui constituent le gros des effectifs de la rébellion, par les les épurateurs de chrétiens, dalaouites et de sunnites patriotes de Homs, par les poseurs de bombes de Damas et dAlep, par les commandos qui chaque jour abattent dans le dos des militaire et des notables, du professeur au sportif en passant para les « fils de » (du Grand mufti de Syrie, par exemple).
Absurdité, parce que dans une même conférence de presse lami de BHL dit que le régime massacre son peuple, et que celui-ci est déchiré une guerre civile.
Auquel cas, la France de Fabius/Hollande doit préparer des sanctions pas seulement pour Bachar et ses amis, mais aussi pour tous les « groupes » qui les soutiennent.
.........
......
...
Bien sûr, Fabius prépare un train de sanctions visant lentourage du président Bachar mais aussi des personnalités militaires, quil a menacées de poursuites pénales dans un avenir et pour cause non précisé.
Laurent Fabius remplace Alain Juppé et Bernard-Henri Lévy est toujours aux commandes intellectuelles de la diplomatie arabe française (!) Sauf que tout ce petit monde sioniste-atlantiste brasse de lair plutôt quil nimpulse un direction aux événements.
Comme son prédécesseur, Fabius va organiser un raout diplomatique parisien anti-syrien en juillet, avec ses patrons américains et ses pantins syriens du CNS. Et comme ses prédécesseurs, ce sommet naccouchera que dincantations et de sanctions nouvelles, qui nabattront évidemment pas le régime, si elles gênent la population.
Il ne faut donc pas salarmer plus que ça des postures de Fabius. En France, lalternance diplomatique se fait sous le signe de la continuité dans laveuglement et la soumission à Washington. Et Fabius, en parfait clone de Juppé, échouera à influer sur le destin syrien.
Le nouvel Alain Juppé, Laurent Fabius, tenait conférence de presse de mercredi après-midi.
Pour dire sur la Syrie les mêmes choses et sur le même ton, que son prédécesseur au Quai dOrsay : le gouvernement syrien est donc « un régime de massacreurs » qui a atteint « un degré supplémentaire » dans « lhorreur« , et le pays se trouve en situation de « guerre civile » : « Lorsque massivement des groupes appartenant à un même peuple se déchirent et sentretuent, si on nappelle pas ça une guerre civile, alors on ne peut pas qualifier ce qui se passe« .
Nous, on peut qualifier facilement ces déclarations de mensonges, et dabsurdité.
Mensonges parce quil nest pas vrai quil y ait une guerre civile aujourdhui en Syrie : quelques milliers dactivistes armés, dont une proportion importante détrangers venus de tout larc musulman, et quelques dizaines de milliers de manifestants de rue (en comptant les enfants) ça ne représente pas une moitié, ni même un tiers, ni même un quart dune peuple de 23 millions dâmes : cest dailleurs ce que vient de reconnaître implicitement le secrétaire général de lOTAN Anders Fogh Rasmussen (voir notre article « Le patron de lOTAN nest pas sûr de la réalité dune guerre civile en Syrie », mis en ligne le 13 juin).
Parce que l »horreur » stigmatisée par Fabius, elle a largement été assurée par les égorgeurs islamistes qui constituent le gros des effectifs de la rébellion, par les les épurateurs de chrétiens, dalaouites et de sunnites patriotes de Homs, par les poseurs de bombes de Damas et dAlep, par les commandos qui chaque jour abattent dans le dos des militaire et des notables, du professeur au sportif en passant para les « fils de » (du Grand mufti de Syrie, par exemple).
Absurdité, parce que dans une même conférence de presse lami de BHL dit que le régime massacre son peuple, et que celui-ci est déchiré une guerre civile.
Auquel cas, la France de Fabius/Hollande doit préparer des sanctions pas seulement pour Bachar et ses amis, mais aussi pour tous les « groupes » qui les soutiennent.
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Bien sûr, Fabius prépare un train de sanctions visant lentourage du président Bachar mais aussi des personnalités militaires, quil a menacées de poursuites pénales dans un avenir et pour cause non précisé.
Laurent Fabius remplace Alain Juppé et Bernard-Henri Lévy est toujours aux commandes intellectuelles de la diplomatie arabe française (!) Sauf que tout ce petit monde sioniste-atlantiste brasse de lair plutôt quil nimpulse un direction aux événements.
Comme son prédécesseur, Fabius va organiser un raout diplomatique parisien anti-syrien en juillet, avec ses patrons américains et ses pantins syriens du CNS. Et comme ses prédécesseurs, ce sommet naccouchera que dincantations et de sanctions nouvelles, qui nabattront évidemment pas le régime, si elles gênent la population.
Il ne faut donc pas salarmer plus que ça des postures de Fabius. En France, lalternance diplomatique se fait sous le signe de la continuité dans laveuglement et la soumission à Washington. Et Fabius, en parfait clone de Juppé, échouera à influer sur le destin syrien.